Archive de mars 2014

Qu'est ce que l'art sonore ou sound art ?

vendredi 28 mars 2014

Le Bon Accueil est un lieu d’art contemporain dédié au sound art, il présente des artistes qui s’intéressent aÌ€ la notion de son dans l’art, et plus précisément de ce que l’on appelle l’art sonore.

Galeries et musées, lieux autrefois silencieux, se remplissent de bruits et de fracas, parfois de souffles ou de sifflements. Le son qui remplissait les rues, les kiosques et les salles de concerts ne passait pas les portes des salles d’expositions mais depuis un siècle, le son se meÌ‚le aux arts visuels. Ce double mouvement de décloisonnement des catégories et des avancées technologiques place les arts dans une perspective inédite – la sculpture sera sonore, le son, non musical, l’image-vidéo, abstraite, le film, sans image ; l’art sonore, ou sound art, qui nous occupe ici, est un élément issu de ces croisements.

Ni mouvements artistiques aÌ€ proprement parler, ni groupes d’artistes constitués, le sound art se caractérise par des oeuvres qui ont pour dénominateur commun d’avoir le son comme médium principal. L’art sonore se situe aÌ€ l’intersection des arts visuels, de la musique et du sonore. Il fait aujourd’hui référence aux installations et sculptures sonores, dont la dénomination est apparue en 1971.

Depuis la deuxième moitié du XXème siècle, le son est devenu un matériau sculptural, à découper, à manipuler, au même titre que la lumière artificielle. Traditionnellement fixe et silencieuse, les artistes ont transformé la sculpture en une machine à produire des sons. D’autres artistes se focalisent sur la perception de l’espace en mettant en lien la vue et l’ouïe, on évoque alors le terme d’ « environnement sonore ».

Les installations sonores sont le fruit des premières expérimentations en matière de création radiophonique, de spatialisation du son, de la musique concrète et électronique. Certaines œuvres sonores utilisent le support du disque (vynils ou CD) permettant alors de diffuser un travail audio nommé field recordings.

Les artistes pratiquant le sound art peuvent venir du monde de la musique. Ces derniers préfèrent alors diffuser leurs travaux par le biais de l’installation dans des lieux d’arts offrant des espaces et surtout des temps mieux adaptés que le dispositif du concert.

Le sound art regroupe également des artistes plasticiens sortis d’écoles d’art proposant des performances sonores et concerts, et dont le champ référentiel est plus volontairement tourné vers les musiques expérimentales et les musiques électroniques que les arts visuels et la littérature.

Un Grand Ensemble : les élèves s'expriment !

lundi 24 mars 2014

Ce que j’ai ressenti…

Un effet de surprise car on n’a pas l’habitude de voir ce genre d’œuvre.

Théo

J’étais impressionné par la taille et la forme de l’œuvre. J’ai bien aimé le jeu d’ombres. J’étais également surpris que tout tienne sur de petits pieds.

Vivien

Une impression d’être petit, j’étais aussi admiratif et j’étais très intrigué par l’œuvre et sa grandeur. J’avais l’impression que c’était une forêt, une toile d’araignée ou une carte.

Noé

Grâce aux couleurs de l’œuvre, cela donnait très envie de la regarder. C’était impressionnant à cause de la grandeur de l’œuvre, de son aspect et de son maintien.

Roxane D.

J’ai été impressionnée par la grandeur et la hauteur de l’œuvre. L’œuvre me paraissait fragile alors que non. Elle ressemblait à une toile d’araignée, une carte routière ou aussi à une forêt.

Mandy

J’ai cru que tout allait tomber. C’était en désordre ! Je ne voyais pas le sens de l’œuvre.

Clément

J’ai ressenti de l’étonnement par la grandeur et par l’équilibre d’un tel poids sur de simples pieds et par la diversité des couleurs. Les petits ateliers avec les papiers et les crayons, proposés par Emilie, la médiatrice, m’ont amusée.

Laurine

J’ai ressenti une sensation de désordre, de mélange.

Loris

J’ai beaucoup aimé l’œuvre à La Criée avec les deux ateliers pratiques. J’ai trouvé cette œuvre extraordinaire, surprenante, grandiose car elle était immense et il y avait beaucoup de mélanges de couleurs et de matériaux.

Audrey

Au début, j’étais un peu déroutée, puis après j’ai compris ce que l’artiste a voulu faire avec les explications d’Emilie. J’ai trouvé ça impressionnant.

Agathe

J’étais surpris car c’était grand et ça m’a fait penser à une toile d’araignée. Par contre, les ombres sur les murs ressemblaient à une forêt.

Matthieu

 

Un Grand Ensemble : les élèves en parlent…encore !

lundi 24 mars 2014

Ce que j’ai appris…

L’art contemporain ne cherche pas à ressembler à quelque chose et que souvent il faut approfondir pour comprendre l’idée de l’artiste.

Nolwenn

Avec un peu de communication par le biais d’affiches dans Rennes, une collecte d’objets du quotidien s’est organisée. Les objets devaient avoir une taille de 50 cm ou plus. L’artiste est parti de plusieurs objets.

Emmie

L’artiste a mis une annonce qui demandait aux habitants de la ville de Rennes s’ils voulaient lui prêter ou lui donner des objets en forme de tiges (minimum 50 cm). Les objets prêtés sont attachés avec des colliers en plastique et les objets donnés avec des vis ou des écrous. La Criée est un lieu qui aide les artistes à produire une œuvre en leur prêtant des matériaux et en leur donnant des moyens financiers. C’est un lieu expérimental.

Jeanne

C’est un projet in situ qui se déroule en quatre étapes : l’idée sur le papier, vient ensuite la construction d’une maquette miniature, la réalisation du projet et la finalisation.

Noé

J’ai appris que l’on pouvait faire énormément de choses avec des objets de tous les jours.

Pauline

Chaque artiste peut choisir la manière de mettre son œuvre en scène. Il peut par exemple demander certains matériaux aux personnes volontaires. L’art ne signifie pas forcément bien dessiner.

Typhenn

Les habitants de Rennes ont participé au projet de l’artiste car ils lui ont donné ou prêté des objets du quotidien.

Roxane D.

Il y a souvent une réelle différence entre l’idée originale et ce qu’on obtient à la fin.

Guillaume

Un Grand Ensemble : les élèves en parlent…

lundi 24 mars 2014

Ce que j’ai vu…

Des morceaux de bois qui soutenaient différents matériaux accrochés les uns aux autres par des vis ou des attaches. Cela prenait tout l’espace de la salle.

Nolwenn

J’ai vu une exposition d’art contemporain. Des droites fabriquées avec différents matériaux et des objets quotidien. Cela formait une sorte de toile d’araignée ou une forêt. J’ai aussi vu quelques dessins préparatoires, des esquisses. L’œuvre était dans une grande salle de couleur blanche, longue et haute.

Quentin

J’ai vu une œuvre qui prenait tout l’espace de la salle. Plusieurs objets du quotidien étaient intégrés dans l’œuvre. Différentes matières étaient utilisées : bois, plastique…

Sara

Une exposition d’un artiste. Des objets du quotidien suspendus dans les airs.

Damien

J’ai vu des objets du quotidien (balai, râteau, raquettes…) accrochés entre-eux par des vis ou des colliers. Cette sculpture prenait toute la place mais ne touchait pas les murs et laissait un espace au sol pour circuler dans l’œuvre. Elle tenait sur 47 piliers.

Vivien

J’ai vu un assemblage d’objets de tous les jours et de matériaux qui formaient comme une grande toile d’araignée. Cette œuvre occupait tout l’espace et les lumières faisaient apparaître des ombres qui pouvaient faire penser à une carte de la ville. La salle était longue et haute aux murs blancs et le sol gris.

Roxane D.

J’ai vu des objets, rame, parasol, canne à pêche… Ces objets étaient reliés à des barres en métal, attachés par du fil ou vissés. Tout ça était soutenu par des piliers. Cette œuvre est exposée à la Criée de Rennes.

Kyllian

J’ai vu un ensemble d’objets du quotidien et des poutres en bois attachés les uns aux autres. L’ensemble était imposant et ne tenait que par des piliers. La pièce où était l’ensemble était longue et spacieuse.

Anthony

Un Grand Ensemble : la visite

lundi 24 mars 2014

Un grand ensemble est le nom de la première exposition que nous avons vue au centre d’art contemporain le vendredi 15 novembre 2013. L’artiste Jan Kopp a réalisé une installation gigantesque composée d’objets du quotidien collectés auprès des habitants de Rennes et de matériaux divers. Lors de la visite, nous avons participé à deux ateliers artistiques. Nous avons réalisé un dessin libre sans lever le crayon de la feuille et nous avons fabriqué une petite architecture en papier.

Oscar Niemeyer

jeudi 20 mars 2014

La vidéo Oscar d’Ann Veronica Janssens présentée aÌ€ La Criée rend hommage aÌ€ l’architecte brésilien Oscar Niemeyer.

Pour l’historien de l’architecture William JR Curtis, Oscar Niemeyer appartient aÌ€ la « seconde génération des architectes modernes ». Son style s’inspire des pionniers du modernisme comme Le Corbusier ou Mies van der Rohe mais a évolué en s’inspirant notamment de Pablo Picasso et Jean Arp mais aussi de l’héritage baroque du Brésil.

Oscar Niemeyer est influencé par Le Corbusier mais s’en démarque fortement notamment aÌ€ travers son goût pour les courbes aÌ€ l’opposé du style rigide et fonctionnel de Le Corbusier. Il considère qu’une Å“uvre architecturale doit eÌ‚tre « belle et légère ». Dans un entretien avec Édouard Bailby, il explique : « Alors que l’angle droit sépare, divise, j’ai toujours aimé les courbes, qui sont l’essence meÌ‚me de la nature environnante ».

Découvrez 10 de ses grandes réalisations à travers le monde :

L’église de Pampulha aÌ€ Belo Horizonte (1943), la première grande oeuvre de Niemeyer et aussi une de ses préférées.

L’immeuble Copan (1955-1966), haut de 115m est l’un des plus emblématiques de Sao Paulo, construit pour commémorer les 400 ans de la ville.

La ville de Brasilia (inaugurée en 1960): oeuvre commune de l’urbaniste Lucio Costa, du paysagiste Roberto Burle Marx et de Niemeyer, Brasilia a été construite pour y transférer la capitale.

Le siège de l’ONU aÌ€ New York (1952). Niemeyer appartenait au groupe dirigé par l’architecte français Le Corbusier, qui a bâti cet édifice.

Le siège du parti communiste français (1967-1981), à Paris.

Le siège de la maison d’édition Mondadori (1968-1975), aÌ€ Milan en Italie, un des premiers exemples au monde d’espace ouvert abritant des bureaux.

L’université des sciences et technologies Houari-Boumédiène (1974) en Algérie.

Le Sambodrome (1984), épicentre du carnaval de Rio de Janeiro avec sa piste de 700 mètres de long, il a été rénové cette année (2012) et les travaux ont été supervisés par Niemeyer.

Le Musée d’art contemporain de Niteroi (1966), en forme de soucoupe volante.

Le centre culturel international Oscar Niemeyer (2011) à Avilés en Espagne.

Biographie de Ziad Antar

mercredi 12 mars 2014

Ziad Antar vit et travaille entre Saida, sa ville natale au Sud Liban et Paris.

Né en 1978, Ziad Antar a étudié l’ingénierie agricole à l’université Américaine de Beyrouth, puis le cinéma à l’École supérieure des Études cinématographique à Paris jusqu’en 2003. Il réalise plusieurs documentaires pour la chaîne Arabe al-Arabiya, et notamment, L’Islam et la Laïcité (2004), Lebanon and its Partners (2005), The Role of Europe (2007) et assiste des vidéastes et réalisateurs au Liban (Akram Zaatari, entre autres).

Parallèlement, Ziad Antar s’intéresse à la vidéo et à la photographie. Sa rencontre avec l’artiste Jean-Luc Moulène au cours d’une résidence au Liban est déterminante et le conduit à participer à un programme de recherche et de résidence du Palais de Tokyo en 2003, puis à suivre un an de post diplôme à l’École des Beaux-Arts de Paris.

Dans les années 2000, Ziad Antar développe également un travail photographique lié au document avec la Fondation arabe de l’image basée à Beyrouth. Il découvre les missions photographiques lancées en France par la DATAR en 1983 autour du recensement des territoires, dans l’héritage de la mission héliographique française du XIXe siècle. Elles lui inspirent la série Portrait de Territoires, réalisée sur les côtes des Émirats Arabes-Unis. Les photographies révèlent l’impact des évolutions socio-économiques sur les paysages, leurs transformations passées et à venir, notamment à Dubaï ou Abou Dabhi.

L’image, fixe ou en mouvement, constitue le cÅ“ur de l’Å“uvre de Ziad Antar. S’intéressant aux différents supports et techniques photographiques et filmiques, il fait de ceux-ci la matière première de son travail. Pour la série Expired (2000-2010), il a ainsi réalisé des vues urbaines et des portraits aÌ€ partir de vieux négatifs périmés, récupérés dans les arrières boutiques de studios photos. Chez lui, l’image est une idée et son support -film ou photographie-, la matière de cette idée .

Les œuvres de Ziad Antar ont été exposées dans de nombreux musées et notamment à la Tate Modern de Londres, au Centre Georges Pompidou et au Palais de Tokyo à Paris ainsi qu’au New Museum de New York. Il a également participé à la Biennale de Sharjah aux Émirats Arabe Unis, et à la Biennale de Taipei, Taïwan en 2008.

SOFT HYPNOSIS au Bon Accueil, une installation sonore et vidéo

mercredi 12 mars 2014

L’exposition SOFT HYPNOSIS présente une installation sonore et vidéo réalisée par l’artiste suisse Alexandre Joly.

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Exposition au Bon Accueil du 7 novembre au 15 décembre 2013

*Une installation sonore est un agencement, une mise en scène d’objets ou de matériaux qui constitue un ensemble plastiquement cohérent. Elle est une œuvre composée de plusieurs éléments, d’objets, et a pour particularité d’utiliser l’enregistrement sonore. Elle se différencie de la musique par la présentation et la composition de ces sons.

Alexandre Joly est un artiste suisse né le 17 août 1977 à Saint-Julien en Genevois (France). Il vit et travaille à Genève (Suisse). Il a étudié le design industriel et a fait l’école des Beaux-Arts à Genève.

À la fois graphiques et sonores, les œuvres d’Alexandre Joly allient perception synesthésique et volumes ornementaux. L’artiste est à la fois plasticien, musicien, et vidéaste.

Son travail consiste à diffuser des sons qu’on entend rarement tous les jours, sous forme d’installation. Pour rendre les sons qu’il enregistre intéressants, il créé des dispositifs d’écoute parfois inhabituels et invente des formes avec des matériaux pour envelopper ou accompagner ces sons. Les objets et les formes ne sont pas choisis par hasard, il y a toujours un lien entre les sons et les formes.

*La musique électroacoustique est l’ensemble des genres musicaux faisant usage de l’électricité dans la conception et la réalisation des oeuvres. C’est une musique utilisant la technologie pour enregistrer, produire, créer, manipuler et diffuser le son.

*Shruti box : Le shruti-box est originaire d’Inde du Sud. L’instrument est constitué d’un boitier muni de clapets, utilisés pour choisir les notes désirées, et de deux soufflets. Le shruti-box n’a pas de clavier ; le joueur doit sélectionner, а l’aide des clapets, une ou plusieurs notes qu’il utilise comme bourdon pendant toute une pince musicale.

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Alexandre Joly créé ainsi un environnement sonore hypnothique et méditatif pour le spectateur-auditeur. La vidéo Kaleidoscopic China Landscape renforce cette dimension hypnotique et contemplative de l’exposition. Les images de la vidéo présentent des formes géométriques colorées et symétriques à travers lesquelles on perçoit des paysages imaginaires et oniriques.

*L’environnement sonore est une installation in-situ, l’environnement est conçu spécifiquement en fonction du site architectural qui l’accueille. L’environnement est une installation qui enveloppe le spectateur et dans laquelle il peut circuler.

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Quotidien et vidéo

mardi 11 mars 2014

Le quotidien est ce qui relève de la vie de tous les jours. Habituelle, elle développe une normalité aÌ€ condition qu’elle ne soit pas rompue par quelque chose d’exceptionnel. Le quotidien est commun aÌ€ tous les hommes, il est un état constant de notre existence. Il est ancré dans la réalité. La vie quotidienne est le lieu d’une sédimentation où se fondent également tous les temps et toutes les expériences passées ou immémoriales des hommes.

Pourquoi et comment certains artistes s’inspirent ils de leur quotidien ?

Pendant très longtemps les artistes ont cherché aÌ€ représenter la réalité. Prenons pour exemple les scènes de genre en peinture: « On appelle du nom de peintres de genre, indistinctement, et ceux qui ne s’occupent que des fleurs, des fruits, des animaux, des bois, des foreÌ‚ts, des montagnes, et ceux qui empruntent leurs scènes de la vie commune et domestique. » Diderot 1.

Les avant-gardes, par exemple l’artiste Marcel Duchamp (1887-1968), sont venues rompre cette tradition en rapprochant peu aÌ€ peu l’art de la vie.

La dimension artistique de la photographie est reconnue et revendiquée en 1852 avec la première exposition qui présente quantité de marines, tableaux et meÌ‚me photomontages. Néanmoins la photographie ne se contente pas de « faire de l’art », elle devient également « témoin », des champs de bataille de Crimée aux barricades de la Commune. Des années plus tard, en France, les photographes Jacques- Henri Lartigue (1894-1986), Henri Cartier-Bresson (1908-2004) ou Robert Doisneau (1912-1994) proposent aux spectateurs d’observer avec un autre Å“il la bonne société des années 20 où le petit peuple parisien d’après-guerre. La photographie capture peu aÌ€ peu l’intimité.

Dans l’installation vidéo et sonore Safe Sounds, Ziad Antar nous donne aÌ€ voir des images sans artifice de sa vie de tous les jours. Ces situations sont autant de prétextes pour questionner les différents langages de la vidéo.

Dans Safe Sound, il filme ce qu’il a sous les yeux: le journal télévisé, des personnes de sa famille faisant la sieste, des discussions de voisinage… La caméra observe la ville depuis un balcon de jour ou de nuit. Comme l’Å“il qui balaye le paysage, celle-ci capte le flux des voitures, le bruit de tir de roquette… A travers ces moments aÌ€ priori sans importance, il nous livre le vécu de ses expériences : l’ennui, l’attente. C’est une manière de rendre le réel perceptible, ici il évoque la vie durant la guerre, sans forcément « raconter ».

Dans Les Oliviers, il porte attention à des petits riens et rend la beauté simple du mouvement des branches dans le vent, des gestes de travail.

Dans Tambourro, nous voyons Ziad Antar sous sa douche, mais l’intention de l’artiste n’est pas de nous montrer le corps d’un homme sous sa douche mais plutôt de révéler l’instrument qu’il devient et l’intimité qui s’en dégage.