Bibliographie et références Mathis Collins //

vendredi 25 septembre 2020, par lacriee
Émilie Renard & Mathis Collins,
Bibliographie et références thématiques

 

 

  • COMMEDIA DELL’ARTE, CARNAVAL

Giorgio Agamben, Polichinelle ou Divertissement pour les jeunes gens en quatre scènes, Paris, éd. Macula, 2017.

« Le Monde à l’Envers, Carnavals et Mascarades d’Europe et de Méditerranée », MUCEM, 2014 (exposition).

« La plupart des « carnavaleux » savent qu’il s’agit d’une fête largement répandue dans le temps et dans l’espace, même s’ils y participent surtout pour se sentir membres de leur communauté. Vécu à la fois comme une fête identitaire et universelle, le carnaval, par ses jeux de masques et de dévoilement, nous parle des sociétés contemporaines. »

Joseph de Lafont, Alain-René Lesage, La Querelle des théâtres. Prologue, Théâtre Classique, 1710.

Jeanne-Marie Hostiou, « De la scène judiciaire à la scène théâtrale : l’année 1718 dans la querelle des théâtres », Littératures classiques, 2013/2 (N° 81), pages 107 à 118.

 

  • LES CLOWNS et LES MARIONNETTES

Jean Starobinski, Portrait de l’artiste en saltimbanque, Paris, Gallimard, 2004.
« Depuis le romantisme, le bouffon, le saltimbanque et le clown, ont été les images hyberboliques et volontairement déformantes que les artistes se sont plu à donner d’eux-mêmes et de la condition même de l’art. Il s’agit là d’un autoportrait travesti, dont la portée ne se limite pas à la caricature sarcastique ou douloureuse. Une attitude si constamment répétée, si obstinément réinventée à travers trois ou quatre générations requiert l’attention.»

Sophie Basch, Jean Clair, Constance Naubert-Riser, Didier Ottinger, Mélanie Racette, Jean Starobinski et d’Ann Thomas, sous la direction de Jean Clair, La Grande parade. Portrait de l’artiste en clown, coédition Gallimard/Musée des beaux-arts du Canada, 2004 (suite à une exposition au Grand Palais).

 

  • COSMOGONIES NOCTURNES et PARISIENNES

Laure Murat, Passage de l’Odéon. Sylvia Beach, Adrienne Monnier et la vie littéraire à Paris dans l’entre-deux-guerres, Paris, Fayard, 2003.

Francisque Poulbot (1879-1946), illustrateur populaire et fondateur d’un refuge pour les orphelins et les enfants des rues de la Butte-Montmartre vers 1920.
La figure des titis parisiens, des gavroches et des enfants apaches.

 

  • AUTODIDACTES

Musée de La Fabuloserie, art d’autodidactes.
« Tout au long de sa vie de créateur et plus encore de collectionneur, l’architecte Alain Bourbonnais s’est interrogé sur la manière de présenter sa collection. Au milieu des années 70, il réfléchit à un lieu qui, à partir de sa collection apparentée à l’art brut et de la nécessité de la mettre en espace, soit à même de rendre compte du caractère hors-normes des œuvres hors-réseaux qu’il collectionne. Ce musée offre un cadre singulier pour une collection hors-normes. »
Le « manège » de petit Pierre fait partie du musée.

Baptiste Brun, membre du comité de la Criée.
Mots-clés associés à ses domaines de recherche : Art et anthropologie / Art et psychiatrie / Primitivisme / Art brut / Transferts artistiques / Art contemporain / Agentivité de l’œuvre d’art / Écritures de l’histoire de l’art.

 

  • ART SOCIAL / THÉORIES CRITIQUES

Grant Kester, Conversation Pieces, Community and Conservation in Modern Art, California Press Whitney Museum, 2013.
« The artist doesn’t occupy a position of pedagogical or creative mastery (C. Bishop). » (p.151)

Tom Finkelpearl, What We Made : Conversations on Art and Social Cooperation, Durham, NorthCarolina : DukeUniversityPress, 2013.

Claire Bishop, « The Social turn : collaboration and its discontents », Artforum, fév. 2006.
« All artists are alike. They dream of doing something that’s more social, more collaborative, and more real than art. » Dan Graham (citation en tête d’article).

Markus Miessen, The Nightmare of Participation. (Crossbench Praxis as a Mode of Criticality), Sternberg Press, Berlin, 2011.
L’auteur juge l’apport de la participation dans l’art et la politique comme une manipulation et un leurre. « Welcome to Harmonistan ! Over the last decade, the term « participation » has become increasingly overused. When everyone has been turned into a participant, the often uncritical, innocent, and romantic use of the term has become frightening.»

 

  • HISTOIRES / CONTRE-CULTURE EN FRANCE

Michelle Zancarini-Fournel, Les Luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, Paris, La Découverte/Zones, 2016.

Guillaume Désanges, François Piron, Contre-cultures 1969-1989 : l’esprit français, Paris, La Découverte, 2017.
« Un sentiment persistant sous-tend cet ouvrage et l’exposition qu’il accompagne : c’est par ses marges que la France a produit ce qu’elle a de meilleur. Au sortir des années 1960 et jusqu’à la fin des années 1980, une génération est marquée par la « pensée 68 », qui mêle toutes les libérations politiques, sociales, esthétiques et de modes de vie, sur fond de crise sociale et économique grandissante. Cette situation paradoxale affecte différentes formes de contre-culture où les arts populaires (rock, bande dessinée, presse, télévision, graffiti, etc.) influent sur les champs plus traditionnels de la culture en les subvertissant. »