Giovanni Giaretta
Né en 1983 à Padua, Italie.
Vit et travaille à Amsterdam, Hollande.
La production artistique de Giovanni Giaretta s’attache à raconter l’ordinaire d’une manière inattendue, en mêlant diverses inspirations, de l’anthropologie, à l’architecture, aux sciences et à l’histoire du cinéma. Dans ses vidéos, photographies, installations, l’artiste s’attache aux gestes, aux situations de la vie quotidienne pour révéler leur caractère illusoire. L’artiste propose une vision filmique de la réalité ; il révèle l’inattendu, l’extraordinaire à partir de l’observation de paysages naturels, d’objets anodins ou quotidiens.
Renato Leotta
Vit et travaille à Turin Italie
Né en 1982 en Italie
Renato Leotta concentre ses recherches sur l’observation du paysage et de l’architecture. Le bord de mer est son studio. Dans sa dernière exposition personnelle à la galerie Fonti à Naples, pendant plusieurs jours en Sardaigne, il a alterné l’exercice de l’observation des vagues avec les promenades à travers les salles du Musée archéologique, le vent étant l’élément de jonction des deux expériences. Dans Sempre, il compose les reliefs de la mer à partir du sable pour y imprimer une trace, témoignant de sa présence, comme un premier exercice d’architecture et de mémoire.
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Œuvre exposée
Effetto Majorana (La Solfatara, recording of disappearance), 2014
Film 16 mm numérisé, couleur, muet, 01’19” en boucle
Courtesy des artistes
Le film Effetto Majorana (La Solfatara, recording of disappearance) 2014, est un exercice de disparition, celui du corps dans l’espace. Le film est tourné sur la Solfatara, un volcan en Italie près de Pouzzoles, dont le nom signifie « terre de souffre » (du latin sulpha terra). Selon une ancienne croyance populaire, ce serait par ce cratère que le Dieu des enfers emmenait ses victimes. Les artistes ont utilisé les caractéristiques géologiques du site pour produire un effet cinématographique de disparition « à la Georges Méliès ». Le personnage tente de s’évanouir sous les vapeurs et les fumerolles de la Solfatara. Par ce procédé, les artistes traduisent un effet naturel en une expérience qui ouvre à l’imaginaire fantastique. L’imperfection de la disparition (l’homme doit courir pour sortir du cadre) apporte une dimension burlesque à la vidéo présentée en boucle. Celle-ci fut exposée en 2014 dans les rues de Siennes, près du Campo de Fiori, projetée sur un mur en briques