Journée du 6 Mai, mini-forêt //

mardi 4 juin 2024, par lacriee

La journée du 6 mai 2024 se déroule à la forêt de la Chalouzais avec Léa Muller et la classe de CM1 de l’école du Chat Perché à Janzé. Elle marque une nouvelle étape dans la résidence de Léa Muller. Elle invite les élèves à façonner leur mini-forêt pour ensuite la transplanter dans la cours de leur école. Tout au long de la journée, chacun a pu glaner, façonner, mettre en pot, transmettre et faire preuve de délicatesse.

Glanage

Le temps de mai contraint à faire certaines activités de la journée sous un hangar à l’abri des averses. La matinée commence donc par un jeu, qui permet aux élèves de se recentrer sur la nature autour d’eux. Le but est de comprendre le fonctionnement d’un arbre à travers son organisme et les différentes saisons. Deux élèves se placent debout au centre du hangar et forment le cœur de l’arbre, quatre autres s’assoient à leurs pieds les jambes tendues, ils représentent les racines, quelques-uns se transforment en branches les bras en l’air et enfin, le tronc est mimé par une ronde d’enfants. Une fois l’arbre façonné, chacun lui donne vie par des mouvements et bruits. Ils correspondent par exemple à l’écoulement de la sève, aux racines qui se nourrissent de minéraux et de l’eau dans le sol. Les derniers élèves incarnent les aléas météorologiques comme les bourrasques de vent ou les pluies torrentielles qui viennent s’abattre sur les forêts.

Une petite éclaircie incite Léa et les élèves à aller glaner sous les bois les composants nécessaires pour la création de la mini-forêt. La classe est alors divisée en quatre groupes, chacun avec une mission différente : récolter de la terre, des pierres, de l’humus et des branches. Les seaux se remplissent rapidement et la récolte se finit juste avant que la pluie ne reprenne et contraigne tout le monde à se mettre à l’abri.

Façonnage

Avant l’arrivée des enfants, Léa a pu récolter de l’argile provenant de la terre soulevée par les racines des arbres tombés lors des tempêtes de l’hiver. Léa leur explique que cette argile va leur servir pour façonner les pots qui accueilleront les pousses d’arbres de leur mini-forêt. Les élèves sont assis autour de planches en bois, avec leurs doigts, ils malaxent les petites boules d’argile. Chacun s’applique dans la création de ses pots, pour qu’ils puissent accueillir parfaitement les plants de chêne, de sorbier et d’alisier.

Modelage

Léa propose, à ceux qui ont fini leurs pots, de modeler des petites amulettes en argile. Elles peuvent prendre différents aspects : un oiseau, une feuille, une coccinelle… Elles seront les protectrices et gardiennes de la mini-forêt. Les élèves font tous preuve d’imagination et de beaucoup délicatesse dans leur tâche.

La « chaîne de délicatesse »

Une fois le façonnage des pots et le modelage des amulettes terminé, les plants d’arbres sont prêts à être replantés dans les pots. Les pousses puis le terreau sont donnés par Léa et sont ensuite transmis de mains en mains par les élèves. Ils créent ainsi une « chaîne de délicatesse », qui montre le respect porté à ce qui leur est confié par Léa. Les plants d’arbres sont placés dans les pots avec une attention particulière pour les racines fragiles.

Assemblage de la mini-forêt

Avant de rentrer, Léa propose de faire un premier test d’assemblage de la mini-forêt. Les mains des élèves s’activent dans chacune des étapes. Et en quelques minutes le résultat de cette journée en forêt est visible par tous.

La mini-forêt est implantée définitivement quelques jours plus tard par les élèves dans le jardin de la cour de l’école.