De retour en classe, Aurélie et Florentine ont partagé avec les élèves leurs découvertes sur les collections du musée de Bretagne et du musée des beaux-arts. Lors de leurs échanges avec les conservateurs, elles ont notamment appris que la collection privée De Robien, à l’origine de la création des deux musées rennais, avait été constituée en partie à partir d’objets récupérés auprès d’autres collectionneurs (et dont ils ne voulaient plus). Par ailleurs, elles ont retenu que ce qui motive le choix de conserver ou non un objet au musée de Bretagne, c’était avant tout l’histoire qui leur est associée.
Partant de ces observations, les artistes se sont rendues à Emmaüs pour récupérer à leur tour des objets dont nos contemporains ne veulent plus, pour proposer aux élèves d’imaginer quelles histoires pourraient leur être associées, en vue de créer « la collection des chercheurs épatants ».
Chacun des objets rapportés fait écho aux objets choisis par les élèves parmi les collections muséales. Pour la classe de 3e, les artistes ont proposé : un petit appareil à fondue, un bracelet en métal, une voiture en bois, une ombrelle, un petit réchaud, une maquette de bateau, une cruche et un masque vénitien.
À partir de ces objets, les élèves ont imaginé des histoires incroyables :
- L’appareil à fondue est devenu une boussole qui vient du futur
- Le bracelet : une bague d’une princesse ogresse
- La voiture en bois associée à l’ombrelle : un Léviathan distributeur de bébés
- L’ombrelle : un ascenseur pour le paradis ou machine à voler inventée par Léonard DeVinci
- Le petit réchaud : un abri pour chat et hamster
- La cruche : une chaussure de protection contre les chutes sur la planète funfunfun
- Le masque : un frisbee magique
Découvrez les histoires contées par les 3e et enregistrées par Aurélie Ferruel & Florentine Guédon :
Les 3e ont ensuite imaginé plusieurs mises en scène de leurs objets pour raconter leurs histoires, en vue d’exposer aux publics « la collection des chercheurs épatants ». Ils ont dessiné les plans en notant les besoins en terme de régie d’exposition (matériel, éclairage, etc.)