Le 25 septembre dernier, à l’occasion de l’exposition Molusma, La Criée a proposé à aux visiteurs et visiteuses d’assister à la rencontre Échappées férales. Au milieu des œuvres, une discussion s’est engagée entre l’artiste Elvia Teotski, la commissaire de l’exposition Lotte Arndt, l’anthropologue et chercheuse au CNRS Sophie Houdart ainsi que Cyrille Bret, historien de l’art et professeur à la HEAR.
Ces échanges se sont axés autour de la notion de « feral » développée par Anna L. Tsing dans son ouvrage Le champignon de la fin du monde[1]. Pour illustrer cette idée de féralité, les échanges se sont centrés autour des différentes recherches menées respectivement par les intervenants. Ainsi, ont été abordés des sujets aussi divers que la nature après Fukushima, d’après les recherches de Sophie Houdart, l’usage d’êtres vivants dans des dispositifs muséographiques, d’après celles de Cyrille Bret ainsi que la féralité dans l’exposition Molusma.
Si cette rencontre vous intéresse, vous pouvez accéder à sa captation audio en intégralité sur Soundcloud.
Vous pourrez également retrouver Elvia Teotski pour une nouvelle rencontre, Dialogue avec les criquets le samedi 11 décembre à La Criée. À cette occasion, l’artiste sera accompagnée d’Orane Bert et Adrien Aras de l’association TERRE, ainsi que l’agroéconomiste Marc Dufumier.
[1] L’anthropologue Anna Tsing désigne par « feral » les environnements que les hommes ont tentés de contrôler en y laissant une marque indélébile et où la nature est finalement devenue hors de contrôle.
A voir sur le blog CORRESPONDANCES :
« Anna Tsing et la notion de « feral » » [En ligne] URL : https://correspondances.la-criee.org/les-ressources-pedagogiques/anna-tsing-et-la-notion-de-feral/?section=42
« Le Vivant exposé » [En ligne] URL : https://correspondances.la-criee.org/les-ressources-pedagogiques/le-vivant-expose/?section=42