A nthropomorphe : Qui a la forme d’un corps humain ou qui a l’apparence humaine. Les sculptures de Salon des refusé.es prennent, en partie, une forme anthropomorphe.
B ar : Lieu où l’on consomme des boissons. D’après l’artiste Rasmus Myrup, Salon des refusé.es est composé d’un bar dont l’hôtesse est Meuf de Tourbière. C’est elle qui fabrique les bières. Elle a même créé une nouvelle collection de bières pour cette occasion, la « Tour bière ».
C outure : technique d’assemblage de morceaux de tissus. Rasmus Myrup a imaginé et cousu tous les vêtements et accessoires des sculptures présentes dans l’exposition.
D anemark : pays d’Europe du Nord et de Scandinavie, aussi nommé Royaume du Danemark. C’est le pays d’origine de l’artiste et des histoires de quelques personnages.
É criture inclusive : est une manière d’écrire qui a pour but d’inclure tous les genres : féminin, masculin et autres. Le titre de l’exposition Salon des Refusé.es est en écriture inclusive. Ici, les femmes, les hommes et autres sont abordées équitablement.
E ddas : L’Edda poétique et l’Edda en prose (de Snorri Sturluson) sont deux manuscrits du XIII ème siècle. Ils compilent des poèmes et histoires de la mythologie nordique. Ces ouvrages ont influencé l’artiste dans la création des récits de plusieurs des personnages de Salon des Refusé.es.
F olklore : ensemble des pratiques culturelles des sociétés traditionnelles (croyances, rites, contes, légendes, fêtes, cultes, etc.). Les folklores danois et suédois ont influencé l’artiste dans la création des récits de plusieurs des personnages de Salon des Refusé.es (Par exemple : Nisse, The Nix ou encore Forest Bussy)
H istoire Scandinave : Connaissance du passé de l’humanité et des sociétés humaines. La Scandinavie comprend : la Norvège, le Danemark, la Finlande et la Suède. L’histoire scandinave a influencé l’artiste dans la création des récits de chacun des personnages de Salon des Refusé.es.
I nstallation : agencement de plusieurs objets ou œuvres d’art dans un même dispositif de présentation. Salon des Refusé.es, est une exposition composée d’une installation de sculptures dans un espace avec des tables, des chaises, des bancs, une piscine, un bar et un vestiaire.
L égende : récit folklorique, où réel et merveilleux sont mêlés. La légende s’inspire de faits historiques ou d’évènements qui ont eu lieu. Elle se nourrit du bouche à oreille et est transmise de génération en génération.
M ythe : récit à caractère merveilleux et fantastique. Le mythe cherche à expliquer la création du monde et les phénomènes naturels liés à la communauté ou la civilisation à laquelle il est rattaché. Les personnages principaux sont souvent dotés de pouvoirs surnaturels, des héros ou des divinités. Le mythe est lié à la tradition orale.
M ythologie nordique : ensemble des mythes qui appartiennent aux peuples nordiques, c’est-à-dire : danois, suédois, norvégiens et finlandais. La mythologie nordique a influencé l’artiste dans la création des récits de plusieurs de ses personnages du Salon des Refusé.es. On retrouve par exemple la déesse de la fertilité et de l’amour Freya ou encore le dieu Vidar, fils d’Odin et de la géante Grid.
M édium : Renvoie aux matériaux de production d’une œuvre. Les sculptures ont été fabriquées à partir de matériaux récoltés, glanés, manufacturés et des déchets issus de la société de consommation, au Danemark, en Suède, aux Îles Féroé et en Bretagne.
N ature : C’est le monde physique, l’univers, l’ensemble des choses et des êtres. Rasmus Myrup utilise et représente la nature sous plusieurs formes dans ses œuvres, que ce soit par des installations, dans des dessins, ou par l’utilisation d’éléments naturels dans ses sculptures.
P ronoms : Mots qui remplacent le plus souvent un nom ou un groupe nominal. Les pronoms personnels remplacent une personne : il, elle, le, la. Des pronoms neutres sont aussi employés pour les personnes qui ne se reconnaissent pas dans une identité de genre féminine ou masculine. Le plus courant est « iel », lié au « they » anglais qui est d’usage courant. Certains des personnages de Salon des Refusé.es ont des identités de genre non-binaire et fluide.
Q ueer : Le terme queer est un mot anglais qui signifie « étrange », « peu commun » ou « bizarre ». Aujourd’hui, « queer » désigne toutes les minorités de genres et sexuelles, les personnes ayant une orientation sexuelle ou une identité de genre différente de l’hétérosexualité ou de l’identité cis. Le terme peut être utilisé pour décrire quelqu’un qui utilise des pronoms non binaires, porte des vêtements non standards ou adopte une expression de genre non-normative. Les personnages de Salon des Refusé.es sont par « essence » queer, selon Rasmus Myrup.
R efusées : personnes non admises par d’autres. Salon des Refusé.es de Rasmus Myrup est composé de personnages qui ont été mis de côté et refusés de plusieurs manières par les humains, dans les histoires auquel iels sont liées.
R écits oraux : développement oral apportant des faits vrais ou imaginaires. Les récits oraux locaux ont influencé l’artiste dans la création des récits de chacun des personnages de Salon des Refusé.es.
S afe space : « espace protégé » ou « zone neutre », un lieu où toutes les personnes se sentant marginalisées peuvent se retrouver et s’exprimer sur leurs expériences d’exclusion sociale. Cet espace vise à assurer la neutralité et la limitation des rapports de domination et de violence. C’est dans cet espace que se retrouvent les personnages de Salon des Refusé.es.
S calde : poète et chanteur scandinave de la période médiévale. Le scalde est celui qui transmet les mythes et légendes par l’oralité. Chaque scalde réinterprète à sa manière les récits qu’il conte. La figure du scalde est importante pour Rasmus Myrup. Les histoires de chacun des personnages doivent être transmis à l’oral, la personne qui raconte les histoires le fait à la manière d’un scalde contemporain.
S culptures : ensemble d’œuvres sculptées avec des matériaux divers. Rasmus Myrup fabrique ses sculptures à partir de plusieurs techniques et matériaux.
V êtement : ce qui habille, recouvre quelque chose ou quelqu’un. Rasmus Myrup créé les tenues de chacun des personnages avec des vêtements qu’il a lui-même cousus ou récoltés.