mercredi 5 juin 2024, par lacriee

Né en 1991 à Copenhague, où il vit et travaille.
diplômé de la Funen Art Academy de Odense au Danemark.
représenté par les galeries Nicolai Wallner à Copenhague et Jack Barrett à New York.

Rasmus Myrup développe une œuvre qui évolue au fil de ses expositions et des médiums qu’il emploie. Il s’intéresse aux diverses formes de récits, des grandes histoires à d’autres plus personnelles, à l’évolution des cultures humaines et aux connexions avec la nature. En 2018, il présente l’exposition Homo Homo, à la Tranen Space for Contemporary Art au Danemark. Il y mêle des dessins, des vidéos et des installations abordant les vies fantasmées des Néandertaliens.

Il utilise dans son travail de nombreux médiums tels que la peinture à l’huile, le pastel, le graphite et le fusain, le livre, l’installation et la sculpture. Il privilégie les éléments naturels comme le bois, le lichen, l’aluminium, la roche, les feuilles, la terre …. Rasmus Myrup emploie aussi des objets manufacturés, issus de rebuts de la société de consommation. Il confectionne lui-même les tenues de ses sculptures à partir de tissus, vêtements et autres éléments comme de la fourrure.

Il réalise les premiers personnages du Salon des Refusés en 2020 pour l’exposition collective Witch Hunt à la Kunsthal Charlottenborg à Copenhague, où il s’inspire de la figure de la sorcière. On retrouve ses sculptures au sein de son exposition personnelle Folx, à la Galleri Nicolai Wallner à Copenhague ou encore en 2023 au sein de l’exposition collective Oh, What a World à la Jack Barett Galery située à New York et dernièrement dans son exposition personnelle Salon des Refusés à 1646, à la Haye aux Pays-Bas.

Pour raconter les histoires de ces sculptures, Rasmus Myrup privilégie l’oralité ou prête sa voix à un ou une narratrice, comme dans le livre The Völva’s Bestiary of Best Friends (2023)[1]. On y découvre les ami.es de la narratrice Völva. Iels ont des personnalités alliées, aux identités mouvantes et aux vies multiples, qui tentent de se préserver des affres de l’humanité.

[1] Pour les anciens Germains, Völva était le nom donné aux prêtresses et prophétesses qui pratiquaient l’art divinatoire et la magie. Dans le livre de Rasmus Myrup, elle est la narratrice qui raconte la vie de certains personnages du Salon des refusées qui sont ses ami.es, afin de leur éviter de reproduire les mêmes erreurs à l’avenir.