Née en 1976 à New York (USA).
Vit à Londres (Royaume-Uni).
Représentée par la galerie Bureau (New York).
Ellie Ga mélange des genres narratifs – mémoires et carnet de voyage. L’artiste pousse les limites de la documentation photographique et utilise divers media, aboutissant à des performances et des installations. Son travail explore les distinctions entre : documentaire et fiction, les histoires privées et publiques, l’écriture et les inscriptions visuelles, l’image fixe et l’image animée.
Ellie Ga a passé plusieurs mois à bord du Tara – navire de recherche scientifique- durant la nuit polaire arctique puis a rejoint un programme d’archéologie sous –marine à l’université d’Alexandrie, autour de l’île de Pharos en Égypte et sa célèbre tour de lumière : le phare d’Alexandrie.
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Œuvres exposées
The Deck of Tara _ sculpture (2011)
52 cartes à jouer customisées, table et chaises
Dimensions variables.
Un jeu de cartes est disposé sur une table, protégé sous du verre. Jeu de cartes qu’Ellie Ga « tire » régulièrement comme des tarots avec des auditeurs. Fabriqué à partir d’images prises lors du séjour de l’artiste à bord du navire Tara, alors immobilisé dans les glaces de l’Océan Arctique. Le recto de ces cartes sert à élaborer un récit en fonction de son auditeur et de son propre vécu, recomposant ses souvenirs d’expédition arctique et ceux d’autres aventures.
Miroir ardent _ sculpture (2015)
Miroir en verre, bois
Dimensions H 101.60 cm x 53.34 cm x 53.34 cm
Par cet objet apparemment précieux et délicat, Ellie Ga propose une référence fantasmatique et historique : ce miroir est une réplique du miroir ardent dessiné par Archimède, qui était supposé servir d’arme pour mettre le feu à des navires ennemis. Il est disposé ici devant l’écran mais tourné vers le ciel.
Le Miroir d’Archimède: L’anecdote la plus connue, même si elle reste la plus invraisemblable concernant l’énergie solaire, est celle des miroirs d’Archimède dont le savant se serait servi pour incendier les bateaux romains qui faisaient route vers la ville de Syracuse, alors colonie grecque. L’idée était de refléter la lumière du soleil grâce à des miroirs concaves afin d’incendier les navires ennemis.