Dans son exposition Félicia Atkinson nomme une sculpture étagère au statut hybride Là-bas, dont le titre prend pour possible mais non unique référence l’œuvre littéraire de Joris-Karl Huysmans « Là-bas ».
Résumé de « Là-bas » :
Huysmans est passionné par la démonologie et le surnaturel. Son héros, Durtal, est un historien amené à s’interroger sur la doctrine chrétienne et le satanisme qui abandonne « l’adultère, l’amour, l’ambition, tous les sujets apprivoisés du roman moderne, pour écrire l’histoire de Gilles de Rais. »
_
Né en 1848 à Paris, décédé à Paris en 1907.
Écrivain et critique d’art français, Joris-Karl Huysmans, comme Baudelaire, commence des études de droit qu’il abandonne rapidement pour mener une vie de bohème dans le quartier latin à Paris. À partir de 1876, il fréquente l’écrivain Émile Zola et les frères Goncourt. Dans le recueil naturaliste Les soirées de Médan, il publie la nouvelle « Sac au dos » (1880). Puis viennent Les Soeurs Vatard 1879), En ménage (1881) et À vau-l’eau (1882). En 1884, la parution du roman À rebours cause une brouille avec Zola ; Huysmans reconnait bien plus tard qu’il s’agit d’une dénonciation du naturalisme.
Dès 1890, Huysmans s’intéresse au satanisme, comme en témoigne le roman Là-bas (1891) où le personnage Durtal est un adepte de la magie noire. Le livre fait scandale mais les derniers romans de Huysmans révèlent plutôt une évolution vers un catholicisme orthodoxe.
_
Source :
https://www.etudes-litteraires.com/huysmans.php