La piñata est un objet creux qui peut prendre la forme d’une figurine ou de tout autre objet, que l’on remplit généralement de sucreries et/ou de jouets et que l’on suspend en l’air grâce à une ficelle. Une succession d’enfants, les yeux bandés ou non, et armés d’un bâton essayent de casser la piñata afin de récupérer ce qu’elle contient. La piñata est faite à partir de matériaux facilement cassables, tels que la paille, du papier mâché, ou de l’argile. Traditionnellement, elle est faite avec une forme humaine ou animale.
Une hypothèse suppose que son origine soit attribuée à la culture chinoise. En effet, les chinois auraient été les premiers à créer et utiliser la piñata, pour les fêtes de la Nouvelle Année, qui coïncident avec le début du printemps. Ses racines, issues des milieux ruraux et agricoles, expliqueraient les représentations animales des piñatas (vaches et buffles), pendant les célébrations. La tradition chinoise voulait que les piñatas, faites de papiers de différentes couleurs, soient remplies de diverses semences. Le fait d’en extraire les graines, par frappes successives, devait attirer le bon climat pour la saison suivante.
Durant la semaine de résidence, les élèves ont réalisé un moineau en piñata. En son centre, derrière le plastron noir du moineau se trouvait des dizaines de sauterelles en origami, faisant référence à la l’invasion de sauterelles qui a suivi l’extermination des oiseaux.
La piñata fait également écho au passé, lors du massacre, les habitants brandissaient leurs perches, bâtons et même des figures de papier mâché géantes ressemblant à des nuisibles (mouches, rongeurs, moustiques), le but étant d’effrayer les moineaux environnant pour les empêcher de se poser.