L’installation de Bertille Bak, Mineur Mineur, aborde le thème du travail des enfants dans les mines de différents pays du monde que sont l’Inde, la Bolivie, l’Indonésie, la Thaïlande, et Madagascar.
Une définition a été donnée du travail de l’enfant par l’Organisation Internationale du Travail qui précise que le travail des enfants « regroupe l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, […], nuisent à la scolarité, santé développement physique et mental ».
Aujourd’hui, 160 millions d’enfants dans le monde sont impliqués dans le travail. Il y a eu une augmentation de 8,4 millions d’enfants ces quatre dernières années. Beaucoup d’entre eux travaillent sans être scolarisés.
Le travail des enfants s’étend à plusieurs secteurs, comme l’industrie du textile où ils sont le plus nombreux, le secteur agricole ou chez les marchands. Les heures de travail sont similaires à celles des adultes mais la rémunération ne l’est pas.
Cet emploi de la main d’œuvre infantile reste aujourd’hui quelque chose de très répandu dans certaines régions et il préoccupe, malgré les lois qui l’encadre. Il s’agit d’un travail dur et dangereux qui prive les enfants de leurs droits fondamentaux d’éducation et de santé.
En Inde, on compte le plus grand nombre d’enfant au travail, environ 20 millions de mains d’œuvres infantile selon les sources. Le revenu mensuel est de 177€. Les conditions de travail sont très dures notamment par rapport aux outils utilisés. Les mineurs sont quant à eux payés au nombre de charbon qu’ils extraient et pour les « gros bras », le salaire dépasse difficilement les 13 €.
À Madagascar, certains secteurs ont arrêté d’employer des enfants, mais d’autres continuent comme les mines de Saphir dans la région d’Ilaka. Il s’agit du secteur qui emploi le plus d’enfants, certaines sources en comptent environ 86000 à travailler.
En Bolivie, sur environ 15 000 mineurs de Potosi, plusieurs centaines sont des enfants. Il s’agit d’un travail fatiguant et très risqué, par rapport aux gaz toxiques qui peuvent être respirés. La loi Bolivienne accepte l’emploi des enfants à partir de 10 ans mais interdit l’emploi dans les mines car c’est un travail dangereux. On peut cependant retrouver beaucoup d’enfants dans ce secteur.
En Indonésie, en 2016, beaucoup d’enfants travaillent notamment dans les plantations de tabac ce qui peut être la cause de nombreuses maladies. La loi fixe un minimum de 15 ans pour travailler mais beaucoup d’enfants sont employés dans les champs, dans les rizières, en tant qu’ouvriers agricoles ou pour du travail domestique.
Enfin, en Thaïlande, les enfants travaillent beaucoup dans les secteurs agriculteurs, dans la pêche ou l’élevage de crevettes. Ils portent de lourdes charges et peuvent travailler de nombreuses heures. Ils respirent également des substances dangereuses comme des pesticides. On estime qu’environ 12,3% des enfants entre 5 à 14 ans qui travaillent ne sont pas payés.
Pour en savoir plus sur le travail des enfants dans le monde, voici une vidéo :