Né en 1970 à Rennes, France.
Vit et travaille à Paris, France.
Nicolas Floc’h développe une démarche performative questionnant l’émergence du geste artistique, la relation du monde vivant à celui de l’art. Cette dimension apparaît dès ses premières productions, comme Performance du 21 août 1994 ou Écritures productives. Depuis 2000, il collabore avec des danseurs et chorégraphes (série Performance Painting). Qu’il s’agisse de performance ou d’installations, son travail questionne les notions d’usage, de fonctionnalité, de consommation, de devenir : « Mon travail, d’un point de vue plastique, peut aussi être mis en parallèle avec celui d’un metteur en scène dans la mesure où je m’approprie un ensemble d’éléments que j’interprète, que je réinvente dans un contexte donné. J’inscris des éléments appartenant au champ de l’art dans le réel et inversement. Ces déplacements intègrent donc l’humain et son potentiel actif ou performatif, les notions de fonctionnalité, de consommation, de collaboration. Au sujet des collaborations, celles que je mets en place répondent à des scénarios. J’inclus dans le fonctionnement même du projet les compétences de diverses personnes qui vont venir s’inscrire dans un cadre donné » .
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Œuvre exposée
21 août 1994 (La Turballe),
Vidéo, 59′, Courtesy de l’artsite, collection FRAC Bretagne
Dans la vidéo 21 août 1994 (La Turballe) (1994), Nicolas Floc’h émerge de l’eau, pourtant irrespirable, à la vitesse de la marée. Immobile sur un rocher, son corps, d’abord invisible, est découvert progressivement ; le paysage produit à lui seul le mouvement de la performance.