Cela nous a surpris, fait rire, rêver aussi. Écrire évidemment ! // Les correspondants

jeudi 18 février 2016, par lacriee

Les patients en hématologie et pneumologie du CHU de Rennes ont écrit en s’inspirant  de Nage de Thomas Salvador et Étude pour marcher sur la canopée nuageuse d’ Abraham Poincheval, deux œuvres présentées dans l’exposition collective l’Epais Réel

L’association L’Atelier d’Écriture, partenaire du Centre d’Art Contemporain La Criée, qui intervient auprès des malades pour faire entrer l’écriture et la culture à l’hôpital, a animé ces trois ateliers puis publié les journaux de l’atelier, téléchargeables sur cet article et offerts à chaque participant.

« Les productions des patients sont à l’image des expositions de la Criée : poétiques et inspirés » Céline Feillel, écrivain public.

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Nage, 2015, film HD, 2 min 33, courtesy de l’artiste et Christmas in July production

« Je suis comme un poisson dans l’eau quand je … »

« Balade au bord de la grève de l’enfant. L’enfant que j’ai sauvé en moi se promène au bord du rivage, au point de départ des départs… » Yvon Le Men, Le Jardin des tempêtes, Rougeries 2000

« Vincent n’a pas d’écailles mais il a un don …. »

Voici ce que Tony, Constant, Jaques, Jocelyne,  Aurore, Arnaud, André, Emma, Léna et Alistair ont imaginé autour de ces trois invitations à l’écriture:

Journal numéro 137 Vincent n’a pas d’écaille

Journal numéro 88 Vincent n’a pas d’écailles

Journal numéro 89 Vincent n’a pas d’écaille

 

Étude pour marcher sur la canopée nuageuse, 2015, Dessin mural, maquette, crédit photo A. Braud

« Pourquoi Abraham veut-il marcher sur les nuages?… »

« Bien instalé(e) sur mon nuage, à dos de nuage, je… »

« Si je revêtais un Késa japonnais, autrement appelé manteau de nuage, je… »

Lisons ici les réactions de Sarah, Chiara, Léna, Paulette, Jessica, Klamseuc, Césarine, Pauline, Francisco, Brieuc et Danièle:

Journal numéro 136 Marcher sur les nuages

Journal numéro 88 Marcher sur les nuages

Journal  numéro 87 Marcher sur les nuages

 

 

2 Commentaires pour “Cela nous a surpris, fait rire, rêver aussi. Écrire évidemment !”

  1. lacriee dit :

    L’artiste Abraham Poincheval a écrit aux patients d’hématologie, de pneumologie et de Pédiatrie Grands Enfants :

    Bonjour .
    L’autre fois je lisais dans le train les messages que vous m’aviez laissé : Chiara,Sarah, Jessica, Léna, Pauline, Francisco, Brieuc, Danièle, Jean, Pauline, Klamseuk, Paulette et Césarine.
    Dans ce train de banlieue sans chauffage autour duquel défilait un paysage gris et endormi, lorsque je lisais à voix basse vos écrits, de ma bouche se formait de petits nuages que j’imaginais rejoindre les cumulo-nimbus, stratus et d’autres encore…. Je voulais pour ce moment passé dans le train que vous avez su changer par vos écrits vous remercier. Vous remercier aussi du retour que vous me faîtes de ce projet qui est de marcher sur les nuages. Ce rêve qui est à chacun, qui est un espace de rêve en commun que nous pouvons habiter, traverser à notre guise sans plus de moyen que l’imaginaire. Par vos écrits, vous avez su l’habiter, le faire entrer dans votre chambre et j’en suis très heureux.
    Abraham

  2. lacriee dit :

    Réponse de Thomas Salvador à la lecture des textes de Tony, Constant, Jaques, Jocelyne, Aurore, Arnaud, André, Emma, Léna et Alistair:

    Bonjour à toutes et tous,

    Les poèmes que j’ai lu m’ont beaucoup touché.
    Qu’il s’agisse du plaisir à encadrer ses broderies, faire du vélo ou manger des glaces, du désir de posséder le don de guérir ou de contrôler les océans…, il se dégage de ces textes sensibles une grande poésie.
    Je les ai perçus comme le reflet d’expériences, d’intimités, qui parlent aussi bien de vous, de votre quotidien, que de vos rêves, vos envies d’ailleurs et d’ouverture. Il s’en dégage aussi un grand soucis de l’autre, une très belle empathie qui m’a fait chaud au coeur.
    J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ces textes, et à travers eux leurs auteurs, et suis ravi que mes quelques images aquatiques aient pu les inspirer!
    Merci et bravo à tous.

    Amicalement,
    Thomas Salvador

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