Cet atelier s’est déroulé les jeudi 8 février et vendredi 9 février, avec la participation des quatre classes impliquées dans le projet Les Merveilles.
Suite à l’impossibilité de tenir l’atelier la semaine précédente, Gabrielle a donné des consignes aux enfants et à leurs enseignants pour suivre le travail en autonomie. Leur mission était la suivante :
Les différentes classes ont ainsi eu l’occasion de sortir durant la semaine pour réaliser un exercice dans leurs carnets, consistant à observer la nature environnante et à en conserver une trace. Certains ont également approfondi leur vocabulaire en apprenant des adjectifs pour décrire le ciel, tels que « splendide », « aube », ou « crépuscule ».
Les thèmes abordés lors de cet atelier s’inscrivent dans la continuité du projet, formant un cheminement vertical. Alors que la séance précédente explorait ce qui se trouve au-dessus du ciel, celle-ci se concentre sur ce qui compose le ciel lui-même.
L’atelier du jour est articulé en deux grandes séquences : une première axée sur l’imagination, suivie d’une partie pratique avec différentes techniques.
Immersion dans l’univers
Gabrielle entame la séance en lisant avec les enfants le livre Le Ciel. Ils parcourent ensemble les pages du livre, discutant des différents thèmes abordés : le ciel, les dieux égyptiens, les différentes couches de l’atmosphère, les noms des nuages, etc. Le livre, agrémenté de découpes délicates dans le papier, offre des illustrations interactives stimulantes.
Les taches de nuages
Avant de passer à la pratique, Gabrielle réalise une démonstration pour les enfants, expliquant les attentes de l’atelier. Le sujet du jour est la « tache ». Après s’être entraînés la semaine précédente à tracer des lignes, les participants vont désormais travailler dans leurs carnets sur la représentation des nuages. Gabrielle leur montre différentes techniques pour manipuler les couleurs mises à leur disposition, en jouant notamment sur la transparence et l’opacité des couleurs.
Elle leur explique qu’un pinceau est comme un animal. Il crie lorsque l’on appuie trop fort dessus, il faut donc garder un poignet souple. Et également que les pinceaux sont faits avec des poils d’animaux : de poney, de sanglier…
Les enfants s’installent à leur bureau, tandis que Gabrielle leur rappelle qu’ils peuvent changer de position s’ils sont plus à l’aise debout. Chaque élève reçoit une palette de quatre couleurs (jaune, rouge, bleu et blanc), un pinceau, un verre d’eau et un sopalin. Ils commencent à expérimenter avec les couleurs, Les couleurs se multiplient, certains se targuent d’avoir créé une couleur unique tandis que d’autres interpellent Gabrielle afin de lui demander comment faire du violet.
Elle leur explique le concept de couleur primaire en leur montrant qu’il suffit de 5 couleurs pour parvenir à créer les autres. Les enfants peignent d’une manière qui leur est propre et de nombreux styles se dessinent. Si certains peignent avec soin une tache avec chacune des nuances de couleurs qu’ils ont créés, d’autres mélangent toutes les couleurs dans un ciel orageux.
Au milieu de l’atelier, Gabrielle invite les enfants à faire une pause dans leur travail et à aller voir ce que les autres ont produit. Chaque enfant fait le tour des tables en admirant les productions de ses camarades.
Les carnets sont ensuite disposés pour être observés par tous, permettant aux enfants d’apprécier la beauté et la diversité de leurs réalisations.