Archive de février 2015

Visite de l’exposition de Gareth Moore par la classe de CP-CE1 de Maryline Pertué de l’école Léon Grimault. Novembre 2014

mercredi 25 février 2015

Le Jeudi 27 novembre 2014 notre classe de CP-CE1 de l’école Léon Grimault a découvert l’exposition de Gareth Moore.

Nous avons choisi d’écrire des textes sur la branche et le trésor.

Nous avons eu aussi envie de réaliser des créations corporelles et musicales en pensant aÌ€ l’histoire de la branche.

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Lettre à Amandine

lundi 23 février 2015

Bonjour Amandine,

Nous avons adoré l’exposition de Gareth Moore parce que les temples étaient jolis. Il y en a un où il y avait une illusion d’optique et un qui voulait représenter un champ de bataille avec des pièces canadiennes. Certains ressemblaient aÌ€ une télévision, aÌ€ un barbecue, aÌ€ une table, aÌ€ une maison, aÌ€ une scène, aÌ€ un escalier, aÌ€ une boiÌ‚te et aÌ€ une branche qui peut faire penser aÌ€ une jambe de dinosaure ou aÌ€ un serpent.

On a vu, tout aÌ€ droite en entrant, un gros livre en bois avec des formes fabriquées avec des grattoirs d’allumette.

Il y avait aussi une sorte de totem où on avait brûlé de l’encens.

Tout faisait partie de l’exposition, meÌ‚me la porte vitrée et le ventilateur. Chacun de nous a son temple adoré.

Depuis, nous sommes très heureux, cette exposition nous a ouvert le coeur. Cela nous a inspiré nos propres temples. Nous les trouvons très beaux et très variés. Peux-tu nous dire quel est ton préféré? Au revoir Amandine et à bientôt.

La classe de CP/CE de Carine
Ecole L̩on Grimault РRennes

 

 

Rennes, le 19 /03/2015,

Bonjour les enfants,

Merci pour votre lettre, vos dessins et maquettes. Je vois que les sculptures de Gareth Moore vous ont plu et vous ont donné de nombreuses idées. J’ai regardé avec attention vos temples, voici quelques remarques, questions et impressions:

-Le premier temple m’a fait penser aÌ€ un lit avec plein de doudous!

-La Sagrada Familia est en effet un très joli temple de l’architecte Antonio Gaudi, si on compare avec cette photo on reconnait bien la forme des clochers qui sont dessinés.

-Le Père Noël était-il en colère?

-La princesse Marthe, elle, semble eÌ‚tre dans le temple de l’amour.

-Le temple château fort m’a paru eÌ‚tre un château très fort, et surtout très bien défendu.

-Plusieurs dessins représentent le bateau de la mort, un temple pirate, un temple hanté ou encore défendu par des animaux sauvages. Est-ce que ce sont des temples de brigands?  Ces temples m’ont semblé eÌ‚tre des endroits dangereux et ne m’ont pas donné envie d’y aller.

-Est ce que le temple des bonbons se mange en entier? J’ai l’impression qu’il y avait d’ailleurs plusieurs temples bonbons.

-J’ai vu trois temples « maisons », une très belle, qui est très colorée, l’autre qui est comme sur des pilotis (c’est très pratique pour habiter sur l’eau) et, au contraire, le troisième serait l’immeuble bleu qui semble se remplir d’eau de pluie, c’est drôle!

-La méga-araignée m’a fait peur et je préfère celle ci !

– J’ai noté que les sportifs et les musiciens n’ont pas oublié d’imaginer un lieu pour le foot et les concerts de piano!

– Celui qui m’intrigue le plus est peut-eÌ‚tre le temple sac magique… Qu’y a-t-il dedans?

Je vous attends pour votre prochaine visite aÌ€ la Criée. Vous verrez l’espace a beaucoup changé. Yves Chaudouët a fait une gigantesque sculpture, c’est une table si grande qu’elle ne rentre pas toute entière dans la Criée…!

à bientôt,

Amandine

 

 

 

Bibliographie « a l l e r dehors »

mercredi 11 février 2015

 

 

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE

 

Monographie
Auteurs : Anne Bertrand, Yves Chaudoüet
Édition Actes Sud Beaux Arts, Coédition CNAP, ESBA Marseille
Hors collection, Mars 2010

 

Clarita’s way
Auteur : Olivier Roller, Clara Dupont-Monod, Philippe Aronson
Éditeur : L’Opossum éd.
2005

 

Face[s]
Auteur : Olivier Roller
Éditions Argol, 1 février 2007
Collection : Ligne de mire

 

Coxcodex : Tome 1
Auteur : Paul Cox
Éditeur : Seuil, 2 janvier 2004
Collection : Beaux livres

 

Hannah Rickards: To Enable Me to Fix My Attention on Any One of These Symbols I Was to Imagine I Was Looking at the Colours as I Might See Them on a Moving Picture Screen
Auteurs : Paul Hobson, Sally Shaw, Isla Leaver-Yap
Éditeur : Modern Art Oxford, 5 février 2014

 

Jardin des champs, le souffle de la nature
Auteur : Mark W. Brown
Éditions du Chêne
Paru le 02/03/1999

 

Le grand livre du Wood, Ecogenèse
Auteurs : C. Rannou, Fichtre, J. Nédélec, M. Gabiot, L. Tixador..
Éditeur : Ultra Éditions
Parution été 2014

 

Challenger traverse spécial
Publication faisant suite au projet Balises numériques 32ko
Auteur: Catherine Rannou
éditeur: Passerelle, centre d’art
parution 2009

 

Courir les rues, Battre la campagne, Fendre les flots
Auteur: Raymond Queneau
Éditions Gallimard
Première parution 1972

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE JEUNESSE

 

 

 

 


L’affaire du livre aÌ€ taches
Auteur : Paul Cox
Éditeur : Hatier, 22 mars 2006
Collection : Facettes

 

Mon amour
Auteur : Paul Cox
Éditeur : Seuil Jeunesse – Février 2003

 

Cependant…
Auteur : Paul Cox
Éditeur : Seuil Jeunesse – Novembre 2002

 

Ces nains portent quoi ???
Auteur : Paul Cox
Éditeur : Seuil Jeunesse – 2001

 

Le langage des fleurs pour les filles
le langage des fleurs pour les garçons
Editeur la pierre d’alun, Bruxelles, 1999,  coll. La petite pierre.

 

Little tree / Petit Arbre
Auteur : Katsumi Komagata
Co-édition One Stroke / Les Trois Ourses, 2009

 

Au jardin
Auteurs : Cathy Couprie et Anthonin Louchard
Édition Thierry Magnier
septembre 2008 / 15 x 15 cm / 192 page

 

Polvo de roca
Auteurs: Géraldine Alibeu, nono Granero
Editeurs: A buen paso
Parution en 2014

 

Dada le paysage
Couverture : Le temps calme, 1650-1651, Nicolas Poussin, Huile sur toile
Illustration : Julia Wauters
Edition Arola n°163

 

 

 

 

Hannah Rickards

mercredi 11 février 2015

Birdsong, 2002,
Bande sonore diffusée sur 4 enceintes, accompagnée d’un texte A4 dactylographié
Courtesy de l’artiste

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Née en 1979 à Londres, Royaume-Uni
Vit et travaille à Londres, Royaume-Uni

Hannah Rickards est une artiste anglaise dont le travail porte sur la traduction en langage de phénomènes naturels et insaisissables tels que le tonnerre, les mirages ou encore les aurores boréales. L’artiste examine de près ces évènements – et comment nous les vivons – aÌ€ travers des installations qui combinent texte, son et vidéo.

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Le point de départ de l’œuvre Birdsong d’Hannah Rickards est le chant de six oiseaux différents, qu’elle a sélectionné et enregistré. L’artiste a ralentie la vitesse des enregistrements pour créer six extrait plus longs jusqu’aÌ€ ce qu’ils correspondent aÌ€ la hauteur de sa propre tonalité vocale. Hannah Rickards a ensuite imité et enregistré note par note chacun des sons qui composent le chant des oiseaux. Une fois l’ensemble des morceaux enregistré, ils ont été relevés de plusieurs tons de manière aÌ€ revenir aÌ€ la hauteur et aÌ€ la vitesse des chants de départ.
Jouant sur le naturel et l’artificiel, le dispositif sonore nous donne aÌ€ entendre le chant original des oiseaux rejoué par l’artiste.

Dans l’exposition a l l e r dehors, l’œuvre fait écho aÌ€ la page encyclopédique de l’ensemble de Cécile de Cassaganac, expliquant que les oiseaux sont des « artistes », dans la mesure où ils créént leur propre mélodie et se copient parfois meÌ‚me entre eux.

Paul Cox

lundi 9 février 2015

Paul Cox, Sans titre, 2013.
Gouache sur papier, 32,5 x 25 cm.
Courtesy de l’artiste.

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Né en 1959 à Paris
Vit et travaille à Paris

Après des études en histoire de l’art et de littérature anglaise, Paul Cox développe une pratique pluridisciplinaire : peintre, graphiste, illustrateur, auteur de livres pour enfants, créateur d’affiches, éditeur de jeux. Il conçoit également des décors et des costumes pour la danse et l’opéra. Passionné par toutes les techniques d’impression, il décline ses motifs ou cartographies sous la forme de productions expérimentales.

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À la Criée, Paul Cox réalise pour la première fois une peinture murale monumentale qui décline par aplats et couches successives, les motifs d’une frondaison. Conçue aÌ€ partir d’études picturales quotidiennes du paysage et précisément celles d’un arbre baptisé Eugène, peint depuis sa feneÌ‚tre, l’Å“uvre joue sur les tonalités et motifs.

Mark W. Brown

jeudi 5 février 2015

Etude préparatoire pour jardin, micro-tissage.
Courtesy de l’artiste.

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Mark W. Brown est connu pour ses jardins sauvages et naturels basés sur les biotopes et ses connaissances sur les plantes sauvages et leurs milieux. Il a voyagé et herborisé dans le monde entier depuis son premier voyage en 1981 en URSS. Il fut l’auteur du jardin de « La Berquerie » aÌ€ Varengeville-sur-Mer, salué par les plus grands paysagistes internationaux, tels Julie Toll, Piet Oudolf et Henk Gerritsen. Il a entrepris, depuis 2005, renouant avec ses amours d’enfance, la création d’un jardin sur l’évolution des angiospermes ou l’origine des fleurs aÌ€ Sainte-Marguerite-sur-Mer, en Normandie. Il a publié en 1999 Jardins des Champs, Le Souffle de la Nature aux Éditions du CheÌ‚ne.

Invité dans le cadre des journées d’études d’artistes organisées par La Criée sur le thème de « l’art racine », il a écrit aÌ€ cette occasion le texte suivant :

« La palette du jardinier »

[…] Le jardinier est un être qui aime la vie, il est biophile. […] Donnons la chance à ces fous du vivant d’exprimer leur amour. Faisons de nos gazons, parterres et massifs le reflet réel de la riche vie qui nous entoure. Étudions les regroupements des cortèges floraux et des biotopes. Que ceci forme la base de toute instruction de jardinier. […] Des gazons composés de dizaines et de dizaines d’espèces ne requièrent pas plus d’entretien. Par contre, des massifs riches et complexes, basés sur les biotopes nécessiteront un bien plus grand savoir. Mais est-ce un problème réellement, pour un passionné du vivant, d’approfondir son savoir ?

M. Brown

« Mon amour profond des couleurs harmonieuses de la Nature m’a assez vite orienté aussi dans mes travaux de micro-tissage que j’ai commencé aÌ€ l’âge de sept ans » (Mark W. Brown)

Les étiquettes nominatives brodées que les mamans cousaient sur les cols de veÌ‚tements, ces petits rectangles de tissu qui fascinent Mark W. Brown, sont aÌ€ l’origine d’une Å“uvre textile singulière et repose finalement sur un malentendu : les étiquettes étaient brodées et non tissées comme le laisse entendre leur désignation anglaise: woven name tapes (to weawe, wove, wowen = tisser). A la Criée, Mark Brown expose quatre ensembles de micro-tissages qui sont pour l’artiste comme des « gammes chromatiques ». Ces études sont inspirées de variations colorées, de paysages, de plans de jardin ou encore d’Å“uvres, comme les peintures de Klee ou de Turner. Depuis les années 1960, Mark Brown réalise ses tissages aÌ€ l’aide d’un tout petit métier aÌ€ tisser qu’il a conçu lui-meÌ‚me lorsqu’il était enfant, aÌ€ partir d’une boite d’allumettes.

Richard & Cherry Kearton

mercredi 4 février 2015

Nestling Merlin, photographie noir et blanc, circa 1910, extraite du livre Direct from Nature.
Colin Sackett / Uniformbooks, 2007.

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Cherry Kearton (1871-1940)
Richard Kearton (1962-1928)
Royaume-Uni.

Cherry Kearton était un photographe animalier et son frère Richard Kearton, un naturaliste. Considérés comme les pionniers de la photographie naturaliste, ils photographient dès 1892, les animaux dans leur environnement naturel. Pour approcher la faune au plus près, ils ont développé un certain nombre de nouvelles techniques et dispositifs d’observation : des trépieds spéciaux, des échelles, mais aussi des méthodes d’affuts et de camouflage en fabriquant toutes sortes de leurres aÌ€ base d’éléments naturels comme des branches d’arbres, des buissons ou bien directement aÌ€ partir de peaux ou de cadavres d’animaux. Trois ans de ce travail de terrain ont permis la réalisation du premier livre sur la nature entièrement illustré par des photographies; cependant, plus aucun ouvrage parmi la trentaine de volumes qui furent publiés de leur vivant n’est encore édité aÌ€ ce jour.

R1C Kearton

En 2007, Colin Sackett édite le livre Direct from Nature, qui examine les méthodes et procédés aÌ€ l’œuvre chez les photographes et présente une sélection remarquable d’images « d’après nature ».

L’éditeur Colin Sackett est un concepteur de livre. Ce qu’il a aÌ€ dire sur l’homme dans la nature et les  moyens qu’il trouve pour le formuler sont intimement liés. Il teste les codes et les contraintes des livres et ses livres sont une sorte de mise aÌ€ l’épreuve du réel. Ils révèlent une géographie humaine -c’est aÌ€ dire les endroits où les intéreÌ‚ts de l’homme et la nature se croisent- tout en maintenant une approche pratique du paysage rural. Sackett fait des livres comme des poèmes, usant des fonctions appropriées de la typographie et de l’édition afin de structurer et de tester ce qu’il dit.

Pour la scénographie de l’exposition, Yves Chaudouët a extrait certaines pages de cet ouvrage et les donne aÌ€ voir imprimées sur papier de soie, contrecollées sur les palissades de bois de l’exposition.

 

Antoine Boutet

mercredi 4 février 2015

Le Plein Pays, 2009

Vidéo, 58 min.
Courtesy de l’artiste et des films du paradoxe.

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Né en 1968, en France
Vit et travaille à Paris et en Gironde

« J’ai découvert le cinéma documentaire quand j’étais étudiant aux Arts-Décoratifs à Paris. Ce fut un tel choc qu’il m’a fallu une quinzaine d’années avant d’en réaliser un à mon tour. Entre-temps j’ai travaillé dans les arts visuels. J’ai construit une ville pour fourmis, muré des sites touristiques, planifié un canal pour Buenos Aires, sculpté un sanglier dans le bitume… Mon expérience d’artiste m’a permis d’aborder librement l’écriture documentaire pour parler de ce qui m’intéresse : la transformation du monde et la place des habitants. »

A. Boutet

L’exposition a l l e r dehors présente Le Plein Pays, un film réalisé par Antoine Boutet en 2009. Pendant près de deux ans, l’artiste a filmé un homme vivant en marge de la société, au cÅ“ur d’une foreÌ‚t française dans le Lot. Le réalisateur décrit ainsi l’expérience de cette homme vivant en marge de la société, qui bat littéralement la campagne :
« Au printemps 2005, j’ai fait la rencontre d’un homme vivant isolé en pleine foreÌ‚t. Artiste, il sculpte depuis une trentaine d’années des blocs de pierre imposants. Ermite, il bâtit un réseau de tunnels, de gouffres et de grottes en osmose avec la nature, le suivi des failles du terrain ou l’observation du cheminement des insectes. (…) À l’abri dans sa maison, il enregistre des messages sonores sur des bandes magnétiques qui racontent la dérive de l’homme moderne et l’annonce de sa fin aÌ€ travers des reÌ‚ves prémonitoires et des souvenirs d’enfance. Ce sont des complaintes tragiques aÌ€ destination d’un monde merveilleux, loin de la misère humaine, un paradis aÌ€ atteindre quand la terre cessera enfin de tourner en rond. Il en est le messager, celui qui doit guider les élus le jour venu. »

Le dossier de presse sur Le Plein Pays est consultable ici.

Antoine Boutet témoigne plus longuement de cette rencontre et de son expérience de réalisateur dans un entretien réalisé par Gaillac-Morgue en 2010 ainsi que dans une interview donnée en 2011 aux Lutins du Court Métrage :

La complainte de Jean Marie :

Catherine Rannou

mercredi 4 février 2015

Rural design, 2009.
DV Pal, muet, couleur, 3:48″. Échelles de projections variables.
Courtesy de l’artiste

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Née en 1964 à Chartres en Eure-Et-Loir
Vit et travaille aÌ€ Plouezoc’h (Finistère).

Catherine Rannou est architecte, diplômée de l’école d’architecture Paris Tolbiac. Elle est également titulaire d’un CAP de charpentier bois. Depuis 2003 elle enseigne le «projet d’architecture» aÌ€ l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne. L’artiste participe aÌ€ des missions de recherche scientifique, durant lesquelles elle réalise des performances artistiques qui peuvent prendre la forme d’une exposition temporaire ou d’un projet numérique. Par exemple, en 2012, elle rejoint l’expédition ISOLDE qui se rend sur l’iÌ‚le de Tristan da Cunha. Elle réalise au cours de cette mission un roman photo numérique mis en ligne, qu’elle écrit au fur et aÌ€ mesure de l’avancée de l’aventure. Son Å“uvre, Sentiment océanique, ainsi que deux autres projets liés aÌ€ des expéditions scientifiques, Igloolik et 32kO sont consultables ici.
Elle a également participé aÌ€ l’élaboration du Grand Livre du Wood, écogénèse, Å“uvre collective traitant du design d’objet.

Catherine_Ranou

Pour l’exposition  a l l e r  dehors, Catherine Rannou présente une série de 490 photos diffusées sur 4 moniteurs, dont voici les légendes :

Tasmanie-Australie / Ile des Pétrels – Antarctique / Nunavut – Canada-/ Bretagne – France / Alabama-  États-Unis. 127 photos numériques.
Hangars réalisés à partir des savoir-faire agricoles, entièrement démontables. Les matériaux proviennent de coopératives ou sont récupérés. Certains hangars peuvent être construits, puis démontés, déplacés et remontés ailleurs.

Recherche bay, Adventure bay, Tasmanie – Australie / Cherokee, Caroline du Nord – Etats Unis. 59 photos numériques. Auto-constructions autonomes en énergie, qui abritent peÌ‚cheurs et matériel de peÌ‚che. Les matériaux industrialisés proviennent pour la plupart de magasins de bricolage ou de coopératives agricoles voisines.

Iqaluit, Ile d’ Igloolik, Nunavut – Canada. 189 photos numériques.
Auto-constructions Inuit réalisées à partir de l’assemblage de caisses en  bois de transport  maritime récupérées à la décharge du village, ayant essentiellement permis de transporter du matériel électroménager en provenance du «Sud». Ces constructions abritent moteurs et matériel de pêche. Le travail de charpente et d’assemblage de panneaux de bois ne fait pas partie des savoirs faire inuit ancestraux.

Potatoes Patch, ile de Tristan da Cunha РRoyaume Uni. 115 photos num̩riques
Auto-constructions réalisées aÌ€ partir de matériaux récupérés ou glanés sur les grèves volcaniques battues par l’atlantique Sud. Les 275 habitants de l’iÌ‚le constituent la communauté la plus isolée du monde. Aucune piste d’avion n’a pu eÌ‚tre construite. Un bateau ravitaille l’iÌ‚le une fois par mois. La communauté assure son autonomie alimentaire via une agriculture et un élevage de subsistance.

Cécile de Cassagnac

mercredi 4 février 2015

Halo 1, 2014.
Aquarelle sur papier, 65 x 50 cm.
Courtesy de l’artiste.

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Née à Paris en 1979
Vit et travaille à Paris

Cécile Granier de Cassagnac développe une pratique multiple allant de grandes peintures sur toile jusqu’à l’assemblage de petits insectes. Mais c’est par la pratique quotidienne du dessin qu’elle élabore son langage plastique. Constituées d’un ensemble de motifs récurrents (oiseaux, maisons, insectes, arbres, mains), ses œuvres construisent un étrange bestiaire qui donne vie à des formes hybrides.

C. De Cassagnac

A La Criée, Cécile de Cassagnac présente un ensemble qui associe des cailloux issus d’un site archéologique, des pages naturalistes d’une ancienne Encyclopédie Larousse qu’elle a rehaussé avec du carborundum, des aquarelles de petits et grands formats qui meÌ‚lent végétaux, oiseaux et minéraux. Son travail procède par assemblage et combinaison, d’un motif aÌ€ l’autre, créant ainsi un ensemble en constante évolution.