Archive de mars 2020

Tout un monde vu d’ici avec Amadou Sanogo, La douche

mercredi 25 mars 2020

Jeudi 12 mars au matin.

Amadou Sanogo rencontre les élèves de CM1-CM2 de la classe d’Anna Sauvaget.

A nouveau l’artiste raconte son parcours et partage sa passion pour les proverbes :

Les proverbes sont « comme des cannes à sucres que l’on ne cesse de sucer » , ils sont « des paroles en paraboles, si un enfant manie bien les proverbes on dit qu’il a profité du bon voisinage des adultes ». « les proverbes sont faits pour nous pousser à réfléchir. »

L’artiste dit aussi aux enfants que peindre c’est « exprimer quelque chose que je ressens, sur un espace donné, comme une fenêtre par laquelle on regarde ».

Ce matin, il invite les enfants à faire de même, à ce que chacun regarde en lui ou en elle pour exprimer une pensée en peinture. Il dit « qu’on cesse d’apprendre chez l’autre » et  qu’il faut toujours partir de quelque chose pour nous exprimer et être nous même.

Amadou Sanogo propose une autre esquisse ce matin, il s’agit d’une série intitulée  La douche. Celle-ci aborde la question de la corruption au Mali.

 

Les enfants commentent leurs œuvres :

« Tout le monde a eu beaucoup d’inspirations »  » des inspirations différentes » « c’est très beau » »on voit que les personnes ont mis du cœur dans leur peintures ».

Bravo à Yannis, Yanis, Yusuf, Nassim, Pamphile, Giovani, Maëla, Ilann, Rihanna, Lima, Carine, Zena Hikma, Laurane, Candys, Zaïna, Nadjim, Inès, Dachi, Mohsine, Lilahawa.

Tout un monde vu d’ici avec Amadou Sanogo, Compagnons spirituels

mercredi 25 mars 2020

Mardi 10 mars au matin, Amadou Sanogo rencontre les élèves de la classe de CM1-CM2 de Mathilde Leroy.

Ils ont de nombreuses questions à poser à l’artiste, en particulier à propos de l’œuvre Compagnons spirituels, réalisée en 2014.

Qu’as-tu voulu dire avec le tableau les compagnons spirituels? :

« Compagnon spirituel est un appel à la mémoire de notre société ; quelque soit notre religion, on est animistes. Cela fait partie de notre vie, de nos coutumes au Mali » dit Amadou Sanogo.  « On ne peut parler que de là où on habite, de là où on nait.»

Vous pouvez écouter sur le lien ci-dessous Amadou Sanogo s’exprimer sur l’œuvre Compagnons spirituels. Il évoque également l’animisme, c’est-à -dire le fait d’attribuer une « âme » à tout ce qui existe : les objets, les animaux ou les éléments de la nature. Puis, il parle des peuples Peul et Bambara et précise la notion de société coutumière. Par exemple au Mali, depuis toujours, chaque personne représente toute sa famille et par extension, toute sa communauté.

 

A la suite de cet échange, les élèves ont présenté leurs recherches autour des proverbes en lien avec l’exposition de Seulgi Lee découverte en début d’année.

Ensuite, dans l’atelier, l’artiste a fait apparaître une esquisse des Compagnons spirituels sur carton, sous les regards curieux et attentifs des enfants.

Puis les élèves ont à leur tour fait apparaître une pensée à l’aide de la peinture.

Un grand Bravo à Marwa, Shayniss, Lenny, EL-Hachemi, Thanina, Ilyasse, Pédrick, Antonio, Hadjra, George-Armani, Sagesse, patrick, Cristian, Zélimkhan, Elené, Hoang-Tram-Anh, Carlos, Abdoul Aziz, Rozina, Léonsi pour toutes ces pensées colorées !

La collection des chercheurs épatants – classe de 5e

mercredi 25 mars 2020

Après avoir constitué une première collection d’objets personnels, puis une deuxième à partir des objets des collections du musée de Bretagne, les élèves ont cette fois travaillé à partir d’une collection d’objets choisis par les artistes. Aurélie Ferruel et Florentine Guédon ont rapporté des objets trouvés à Emmaüs en vue de constituer « la collection des chercheurs épatants ». Chacun des objets fait écho à ceux choisis précédemment par les élèves. Pour les 5e, il s’agit d’une photographie en négatif sur plaque de verre, un trophée, un bateau/lampe, une cruche, un tableau, une brosse et d’autres objets de curiosité comme des bottes poilues.

Les artistes ont proposé aux élèves d’imaginer le récit qui pourrait leur être associé (partant de la remarque des conservateurs du musée de Bretagne expliquant que le choix de conserver tel ou tel objet est motivé par le récit qui lui est associé). Les 5e ont dès lors inventé des histoires incroyables :

  • Les bottes poilues ont donné lieu à une mise en scène entre scientifiques en désaccord sur leur provenance
  • Un petit masque est devenu un objet provenant du jeu Fortnite
  • Une statuette hibou : un GPS du roi-Hibou- tortue de Thaïlande pour trouver des trésors
  • La photographie en négatif : une trace de l’Alenver, un monde où tout est inversé
  • Le trophée : une brosse pour chauve
  • La cruche : la conque d’Halembert, utilisée en manifestation
  • Le tableau : le tonneau de l’avenir
  • La brosse : une mâchoire d’extraterrestre
  • La boîte- vitrine : « la boitouche » qui permet d’attraper les objets n’importe où au travers

Découvrez toutes ces histoires contées par les 5e et enregistrées par Aurélie Ferruel & Florentine Guédon :

Les artistes ont ensuite proposé aux élèves d’imaginer la façon dont leurs objets pourraient être exposés au public, en vue d’une possible restitution au collège. Les 5e ont imaginé plusieurs mises en scène pour raconter leurs histoires et noté les besoins matériels pour chacune :

  • Pour le GPS du roi Hibou-tortue de Thaïlande : du sable, de la lumière jaune, une vitrine, des fausses plumes colorées et du papier mâché
  • Pour les bottes : une performance avec accessoires de scientifiques (blouses, gants) et une caméra pour filmer et diffuser la vidéo
  • Pour l’Alenver : une vitrine, du bois blanc, ruban rouge, tissu, lumière bleue et pancarte
  • La mâchoire d’extraterrestre : avec un socle et une main en papier mâché
  • La boite portail : une carte et une affiche, etc.

 

La collection des chercheurs épatants – classe de 3e

mercredi 25 mars 2020

De retour en classe, Aurélie et Florentine ont partagé avec les élèves leurs découvertes sur les collections du musée de Bretagne et du musée des beaux-arts. Lors de leurs échanges avec les conservateurs, elles ont notamment appris que la collection privée De Robien, à l’origine de la création des deux musées rennais, avait été constituée en partie à partir d’objets récupérés auprès d’autres collectionneurs (et dont ils ne voulaient plus). Par ailleurs, elles ont retenu que ce qui motive le choix de conserver ou non un objet au musée de Bretagne, c’était avant tout l’histoire qui leur est associée.

Partant de ces observations, les artistes se sont rendues à Emmaüs pour récupérer à leur tour des objets dont nos contemporains ne veulent plus, pour proposer aux élèves d’imaginer quelles histoires pourraient leur être associées, en vue de créer « la collection des chercheurs épatants ».

Chacun des objets rapportés fait écho aux objets choisis par les élèves parmi les collections muséales. Pour la classe de 3e, les artistes ont proposé : un petit appareil à fondue, un bracelet en métal, une voiture en bois, une ombrelle, un petit réchaud, une maquette de bateau, une cruche et un masque vénitien.

À partir de ces objets, les élèves ont imaginé des histoires incroyables :

  • L’appareil à fondue est devenu une boussole qui vient du futur
  • Le bracelet : une bague d’une princesse ogresse
  • La voiture en bois associée à l’ombrelle : un Léviathan distributeur de bébés
  • L’ombrelle : un ascenseur pour le paradis ou machine à voler inventée par Léonard DeVinci
  • Le petit réchaud : un abri pour chat et hamster
  • La cruche : une chaussure de protection contre les chutes sur la planète funfunfun
  • Le masque : un frisbee magique

Découvrez les histoires contées par les 3e et enregistrées par Aurélie Ferruel & Florentine Guédon :

Les 3e ont ensuite imaginé plusieurs mises en scène de leurs objets pour raconter leurs histoires, en vue d’exposer aux publics « la collection des chercheurs épatants ». Ils ont dessiné les plans en notant les besoins en terme de régie d’exposition (matériel, éclairage, etc.)

Jouez avec les proverbes

lundi 23 mars 2020

Pour son exposition De Paroles en paraboles, on se sert, Amadou Sanogo a intitulé chacune de ses peintures avec un proverbe bambara, qu’il a traduit en français.

En pays bambara, à chaque situation correspond un proverbe. Ces paroles, transmises par les sages, sont très usitées dans la vie quotidienne.

Parmi les titres d’œuvres exposées à La Criée, Si tu te baisses pour regarder le derrière de quelqu’un, quelqu’un se baissera pour regarder le tien est dit pour mettre en garde ceux qui se mêlent des affaires des autres.

À vous de jouer ! Tentez de trouver la signification de chacun de ces proverbes, qui ont guidé Amadou Sanogo tout au long de son parcours et proposez une interprétation, par le dessin ou en peinture :

  • Il est difficile de se battre contre soi-même (A kaguɛlɛ mckcni kcnc ka kɛlɛ)
  • Deux personnes qui ont mal au dos ne peuvent pas se soutenir (Kɔ dimi tɔ fila tɛse ka sɛmɛ ŋɔkɔnna)
  • Les proverbes sont faits pour ceux qui ont une grande tête (N’tale dabɔna kun kolo ba de kama)
  • On lui confie la tête, mais on lui retire la langue (Ka kun kolo di mama nika nɛkun minɛna)
  • Le cavalier du cheval à tige de mile ne fait que cavaler lui-même (Nikôkala so boliba bê a yêrêkan)
  • Si tu ne respectes pas la vache qu’on trait pour le lait matinal respecte là pour le lait du soir (Ni ma misi to a sôkôma biri ye i ka to wulala birili ye)
  • La malédiction pousse la volaille à se transformer en vendeur de couteau (Ni danka wili la siɛ kɔ a bido muru jakola)
  • Tu peux cacher ton regard, mais tu ne peux pas cacher celui des autres (I ŋɛ tukuli bɛi bclc nga i setɛ mckc tcw la)
  • Que ce ne soit pas comme ça a été prédit. Le soleil ne doit pas apparaître là où on a pointé le doigt (Bolo sina y ɔrɔ mina tile kana bɔye)
  • Tu ne peux pas connaître la profondeur de la poutre qui n’a pas été enfoncée devant toi (Bclc ni gengena i ŋɛna ibɛo dondu ku don)
  • Quand tu vois un sage le regard baissé sur la route, ce n’est pas parce qu’il ne la connait pas, c’est par sagesse (Makcrcba ka kun biri ka tama bɛtɛ sira dcnbaliyaye majinkido)

Vous pouvez nous adresser vos réalisations par courrier à :

La Criée centre d’art contemporain / Ville de Rennes – place Honoré Commeurec – cs 63126 – 35000 Rennes

ou par mail : la-criee@ville-rennes.fr

et nous posterons vos productions sur le blog dans la rubrique « Les Correspondants / De paroles en paraboles ». A vos pinceaux, mains ou crayons !

Les proverbes du pays Bambara, une sagesse en images

lundi 23 mars 2020

Pour son exposition De paroles en paraboles, on se sert, Amadou Sanogo est retourné sur ses pas, dans sa ville natale de Ségou, en pays Bambara, pour collecter des proverbes. Ces paroles, usitées « chaque jour et à chaque situation » dans la vie courante, font partie des savoirs vernaculaires au Mali. La sagesse des hommes est dans les proverbes, dit un adage bambara et pour Amadou Sanogo, la richesse est dans leur apprentissage et leur transmission. Dans ses peintures, l’artiste tente de « matérialiser ce bien insaisissable et inestimable sur un espace donné ».

Dans Proverbes du pays Bambara, un sagesse en images [1], Maurice Haslé et Djouldé Sow ont constitué un Abécédaire de plus de 2300 proverbes métaphoriques suivi d’un Bestiaire de 1700 proverbes – deux approches en images de la culture Bambara, reflétant la philosophie de la vie et de l’homme dans la société malienne.  En voici un extrait :

« Un bon proverbe ne frappe pas aux sourcils, mais dans les yeux. Sa popularité, le proverbe le doit à son réalisme et à ses images et métaphores, mais aussi à ses caractéristiques formelles et musicales : lapidaire dans ses parallélismes et ses oppositions (surtout ses oppositions), toujours bien rythmé, nourri d’assonances et d’allitérations qui ont fonction poétique et mnémotechnique tout à la fois, le proverbe propose son humble message, sinon universel du moins généralisable à toute une culture. S’il affirme, conseille ou ordonne, c’est que par-delà le jugement, il se veut action ou morale. Son attitude reflète le système de valeurs du groupe qui l’a vu naître.»

Le proverbe bambara est une parole d’homme habilité à prendre la parole sous l’arbre à palabres ou sur les bancs à palabres que sont les assemblées représentatives. Le proverbe est le tam tam de la sagesse ; il est la parole des sages, des anciens. Prononcer un proverbe, c’est évoquer la sagesse des ancêtres, ceux qui font autorité dans la communauté.

«Les proverbes a donc naturellement triple fonction. D’abord, et c’est la fonction la plus connue, le proverbe est didactique : par son langage métaphorique, animalier par exemple, il se prête particulièrement bien à l’éducation des enfants. Mais juridique aussi : dans la société coutumière les palabres sont / étaient résolus par des proverbes judiciaires. Humoristique et satirique, enfin : dans une situation tendue entre des hommes porteurs de la parole, la bonne humeur et la sérénité seront restaurées par un proverbe exploitant la veine satirique. »

[1] Maurice Haslé et Djouldé Sow, Proverbes du Pays Bambara, une sagesse en images (ABCdaire et BESTIAIRE métaphoriques), Association Gouesnou-Mali Djiquiyasô, coordination de la société civile de Bossofala.

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Autres références bibliographiques :

Amadou Hampâté bâ, Il n’y a pas de petites querelles, Stock, Paris, 2000

Mwamba Cabakulu, Le Grand livre des proverbes africains, Presses du Chatelet, Paris, 2003

Maurice Haslé et Djouldé Sow, Le coupe coupe et le sourire et autres contes du pays Bambara, Gouesnou, 2008

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Maurice Haslé est professeur émérite de langue et littérature allemandes à l’université de Bretagne occidentale (Brest), préside l’association Gouesnou-Mali Djiguiyasô qui fait de la coopération décentralisée avec son partenaire malien, la Coordination de la société civile de Bossofala, chef-lieu Néguéla.

Djouldé Sow, enseignant à la retraite, conseiller du chef de village de Néguéla, adjoint maire de Bossofala, secrétaire général et responsable du groupe Culture de la Coordination. Cultive aujourd’hui mil et arachides sur les terres familiales.

 

 

Rencontre et atelier avec Amadou Sanogo autour des proverbes

lundi 23 mars 2020

Ce lundi matin 9 mars 2020, les élèves de la classe de CM1-CM2 de  Guillaume Bellayer accueillent Amadou Sanogo, artiste peintre natif de Ségou, au Mali et vivant à Bamako, capitale du pays. Les questions fusent :

A quel âge as-tu commencé à peindre ? Pourquoi as-tu décidé de faire ce travail ? Faisais-tu autre chose avant comme métier ? Combien de peintures as-tu fait ? As-tu fait des peintures dans d’autres pays ? As-tu déjà vendu des tableaux ? Tu t’inspires de quoi pour tes œuvres ?

Amadou Sanogo répond qu’il a commencé à dessiner très jeune ; un professeur a repéré son talent à 13 ans et lui a proposé de le former à la technique du Bogolan, une peinture traditionnelle sur tissu de coton, emblématique de la culture malienne, réalisée à partir de teinture d’argile et de feuilles bouillies. Il a beaucoup appris de cette technique, puis il est entré en 1997 à l’Institut national des arts de Bamako. Amadou Sanogo explique qu’il a eu la chance ensuite de rencontrer les bonnes personnes, qui lui ont permis d’exposer à travers le monde : « on ne cesse d’apprendre chez l’autre », dit-il.

L’artiste présente son parcours :

Il explique ensuite aux élèves pourquoi les proverbes l’intéressent tant. « Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient », dit-il. Les proverbes bambaras font partie des savoirs ancestraux et de la vie quotidienne au Mali. Les proverbes, selon l’artiste, « aident les enfants à réfléchir par eux-mêmes ».

Les élèves partagent à leur tour les proverbes qu’ils connaissent.

Puis, dans la salle d’arts plastiques, Amadou Sanogo commence à peindre comme il le fait dans son atelier, au sol, sans esquisse préalable. Il travaille habituellement la peinture à l’eau (acrylique, gouache ou aquarelle) qu’il dépose directement sur le support pour tracer au pinceau ou à la main, des figures et des formes. Aujourd’hui il choisit trois couleurs : noir, rouge et blanc. Sous les yeux attentifs des élèves une première grande figure apparaît, encadrée d’un aplat coloré. Les élèves interprètent ce qu’ils perçoivent et Amadou Sanogo leur précise qu’il s’agit d’une esquisse inspirée de ses peintures réalisée pour son exposition De paroles en paraboles on se sert à La Criée.

C’est au tour des élèves d’expérimenter la peinture. Amadou Sanogo leur propose de peindre une pensée, qui pourrait être, en quelque sorte, leur proverbe.

« Ne faites pas quelque chose de beau, faites quelque chose qui vous plait » ; « il y a aussi de la beauté dans la laideur », dit-il aux élèves.

 

 

Bravo à Safa, Oumianti, Layonn, Diego, Esaina, Prégana, Samuel, Hasinah, Anelka, Alicia, Zaina, Laetitia, Kalfa, Aboubakar Ousmane, Carlito, Petre, Nazli, Zakia, Ylane pour toutes leurs pensées colorées !

 

Là où je suis… – Mon objet au musée de Bretagne – classe de 3e

vendredi 13 mars 2020

Le mardi 4 février 2020, les élèves de la classe de 3e sont venus en visite au Musée de Bretagne. Ils ont eu pour consigne de choisir un objet parmi les collections du parcours permanent.

Leur choix s’est portée sur un minitel, un peigne en bois du 16eme siècle découvert sous la place Sainte-Anne à Rennes, la maquette du négrier « L’aurore », bateau du 18ème siècle, une table à échiquier en chêne et platane, un châle, un réchaud de voyage, un tarare agricole … autant d’objets témoignant de l’histoire de la Bretagne qui ont fait écho auprès des élèves pour diverses raisons ; ces objets ont suscité simplement leur curiosité ou leur ont rappelé des objets personnels.

La mosaïque a été constituée à partir des images du portail des collections du musée de Bretagne. Chaque choix personnel a permis ainsi de constituer une image collective de « Là d’où je suis », mêlant passé et présent.

Là où je suis… Mon objet au musée de Bretagne – classe de 5e

vendredi 13 mars 2020

Lors de la visite au musée de Bretagne, chacun·e des élèves a choisi un objet dans le parcours des collections, en vue de constituer une collection propre à la classe. Ils ont témoigné de leur choix subjectif à l’oral au musée. Puis en classe, les médiatrices de La Criée leur ont proposé de retrouver les notices correspondant aux photos de leurs objets, extraits du Portail des collections du musée. Certain·e·s ont répondu par écrit à la question : Quel objet as-tu choisi au musée de Bretagne et pourquoi ?

Voici quelques-unes des réponses de la classe de 5e 3 :

Le beurre salé. Parce que c’est bon. (Timothée)

Un échiquier, parce qu’il était beau et que j’y joue à mes heures perdues. (Irham)

Les fusils car j’aime bien les trucs de guerre.

La maquette du négrier « L’aurore ». J’ai aimé la maquette mais je ne savais pas que c’était un bateau de transport d’esclaves. (Korkut)

J’ai choisi un fusil, parce que c’est beau. (Ridwan)

Un brasero car ça ressemble à un vase chinois. (Karim)

De la poudre de blé parce que je l’avais trouvé plutôt bien. (Jann)

J’ai choisi un plumier de publicité pour du chocolat car j’adore le chocolat. (Manon)

Une boîte de conserve, car cet objet représente (pour moi) le changement d’époque, on voit la société qui se modernise et qui arrive à créer de nouvelles choses avec de nouveaux matériaux ; des objets utiles. (Olivia)

Le trophée, car il m’intéresse. (Kachouani)

Le bateau de pêche, car j’aime pêcher. (Adam)

J’ai choisi l’image d’Anne de Bretagne parce que ça me fait penser à une ancienne histoire qui est devenue au final une erreur. (Salma)

Une jupe, parce que j’ai la même, je l’utilisais pour un festival où je me déguisais en « castaniera ». (Nour)

Une robe, parce qu’elle avait une histoire. (Erine)

J’ai choisi la robe car je la trouve belle. (Johanna)

J’ai choisi la dentelle car c’est beau. (Dija)

Le jeu d’échec parce que j’aime bien. (Ilyus)

L’ordinateur (minitel) parce que c’est beau et ancien. (Enyo)

Là d’où je viens… Mon objet personnel – classe de 5e 

vendredi 13 mars 2020

Pour se présenter aux artistes Ferruel & Guédon, les élèves ont ramené en classe des objets personnels qui les représentent. Ils ont tour à tour photographié leur objet, comme sur les photos des objets muséaux observés sur le portail des collections du Musée de Bretagne, en notant la raison de leur choix :

Aux questions « Quel objet personnel as-tu choisi pour te présenter ? Et pourquoi ? », les 5e 3 on répondu :

La Joy-switch, parce que c’est mon porte-bonheur. (Imane)

Le Rubik’s cube, parce que je l’aime bien. (Timothée)

J’ai choisi mon téléphone, parce que c’est un être cher qui me l’a offert. Parce qu’il me représente et tout ce que l’on doit savoir sur moi y est noté. Je m’amuse avec. C’est de qualité, satisfaisant et distrayant. (Irham)

Une manette PS4 car les jeux vidéo, c’est ma vie !!!

Mon tablier, car j’adore la cuisine et je sais cuisinier. Le plat que je fais le mieux, c’est l’aubergine frit garnie à la viande hachée assaisonnée de tomate et poivron. (Korkut)

J’ai choisi mon tél parce que je passe mon temps avec pour faire mes devoirs, pour parler et me divertir. (Ridwan)

Mon téléphone, parce que ça faisait longtemps que je l’attendais et vu que j’ai déménagé, je peux rester en contact avec mes cousins, mon papi, mon père, etc. (Karim)

Un livre parce que depuis toute petite, j’adore lire et je lis encore. Et je peux passer toute une journée entière. (Jann)

J’ai choisi un crayon parce que j’adore dessiner. (Manon)

Un livre sur les animaux car j’adore les animaux et je voudrais devenir vétérinaire, alors je me documente pour apprendre à mieux les connaître. (Olivia)

Un carte de métro car j’aime voyager. (Kachouani)

Des crampons car j’aime jouer au football. (Adam)

J’ai choisi mon compagnon de toujours, Yoshi ! Parce que depuis mon enfance, il était toujours là quand j’étais déprimée et triste. Je jouais toujours avec lui. Depuis 2012, il me supporte ! Un vrai ami avec qui je dormais toujours, bref c’est mon meilleur ami. (Sohane)

J’ai choisi une photo de classe parce que ça me rappelle les souvenirs d’enfance, les bons moments et des mauvais moments, des bêtises d’enfance. (Salma)

J’ai choisi un livre que je lisais quand j’ai appris à lire. Parce qu’avant, j’aimais lire cette histoire et car je l’ai acheté dans le cadre d’un projet avec ma classe. (Nour)

De la décoration, car je suis d’origine turque et vu d’Istanbul, la Turquie est le pays le plus connu. (Ozge)

Une trousse. Comme je l’ai fait. (Erine)

J’ai choisi un bracelet africain car toutes les filles de ma famille en ont un et pour moi ça représente les africains et qu’on peut le mettre sur la taille ou sur la cheville. (Johanna)

L’objet que j’ai choisi pour me représenter est un tissu africain, parce qu’il appartenait à ma grand-mère et c’est comme une première richesse, parce que ma grand-mère représente beaucoup pour moi. (Apphia)

Une barrette à cheveux car elle appartenait à ma mère, elle la portait beaucoup quand elle était petite et elle me l’a donné. (Dija)

Un téléphone parce que j’aime trop les téléphones pour les réseaux et tout. (Selhatin)

Mon objet des Airs Pods parce que j’aime beaucoup écouter de la musique depuis longtemps. (Enyo)