Archive de février 2020

Le portail des collections du musée de Bretagne

lundi 24 février 2020

Dans le cadre du jumelage avec le collège de la Binquenais autour de la résidence de recherche du duo d’artistes Ferruel & Guédon, les élèves des classes de 5°3 et de 3°1 se sont rendus au musée de Bretagne pour une découverte des collections. Ils y ont choisi des objets, que l’on peut retrouver en ligne via le site du musée.

Le musée de Bretagne s’inscrit en effet dans la politique globale de la ville de Rennes en faveur du numérique,  par le partage de ses collections via un portail en ligne. Cette ouverture des données au public permet une véritable transmission du patrimoine.

Plus de deux cent cinq mille Å“uvres et documents ont été numérisés, décrits et photographiés, et sont disponibles en consultation libre sur la plateforme à l’adresse suivante :

http://www.collections.musee-bretagne.fr/index.php

La plupart de ces items sont dans le domaine public ou sous des licences très ouvertes type Creative Commons, ce qui permet le téléchargement et la réutilisation des fiches descriptives ou images, gratuitement et sans demande d’autorisation préalable.

Il est possible de rechercher un objet directement, ou de passer par les parcours thématiques proposés par le musée pour naviguer à travers le portail. La recherche peut être affinée selon le type de ressource, le lieu ou encore l’époque souhaités.

Visites au musée de Bretagne

vendredi 14 février 2020

Mardi 4 et jeudi 6 février 2020, les élèves de 5ème3 et de 3ème1 du collège de la Binquenais se sont rendus au musée de Bretagne pour une visite.

Ils ont été accueillis par Gwen Neveu, médiatrice culturelle, et Manon Six, responsable des collections. Les élèves se sont répartis en deux groupes.

Le premier a suivi Gwen dans l’exposition permanente, Bretagne est univers, qui dresse le portrait de la région. Ils ont pu y découvrir quelques trois mille objets qui font trace de l’histoire du territoire et de ses habitants, depuis la Préhistoire jusqu’à l’époque contemporaine. Les élèves ont été invités à déambuler librement dans le parcours, et à y choisir un objet ayant retenu leur attention. Ils se sont ensuite réunis pour échanger sur les objets sélectionnés, et expliquer les motivations de leurs choix.

Le second groupe est de son côté descendu au sous-sol, guidé par Manon, pour découvrir les réserves du musée. Celles-ci contiennent près de sept-cent-mille objets, qui sont parfois prêtés ou exposés dans le cadre d’expositions temporaires mais qui représentent également un défi immense de conservation. Les réserves sont divisées en cinq espaces distincts, selon le type de matériaux. Ces espaces sont appelés magasins.

Les élèves ont pu accéder au magasin des photographies. Manon a abordé avec eux les questions du stockage, de la restauration, de l’inventaire. Le musée dispose en réserve de plus de quatre cent mille images n’ayant pas encore été traitées, et qui font l’objet d’un long travail d’identification, de restauration si nécessaire, de numérisation, et de mise en valeur. Ils sont pour la plupart sous forme de négatifs photographiques, ce qui nécessite des conditions particulières de conservation, notamment en termes de température ou de taux d’humidité de l’air.

Les élèves ont aussi découvert le magasin des textiles. Celui-ci accueille actuellement plus de six mille pièces inventoriées. Les éléments textiles sont conservés sur des cintres dans des housses sur mesure et suspendus dans des rayonnages mobiles. Les accessoires de costumes sont disposés dans des tiroirs. Les collections regroupent des costumes traditionnels, mais également des effets personnels qui représentent l’identité bretonne au travers des siècles, ou qui portent la trace d’un temps fort dans l’histoire du territoire.

Les deux groupes ont ensuite alterné dans les espaces pour poursuivre leur visite du musée.

Retours de visites des élèves :

Timothée et Irham : On a bien aimés les sous-sols et les réserves des Champs Libres. L’âge des photos était impressionnant! Cette sortie était super!

Manon, Olivia, Jann : Quand on est allés aux Champs Libres, on a fait deux activités : La 1ère était le Musée de Bretagne ; c’est une grande exposition sur l’histoire de la Bretagne expliquée avec des objets, des maquettes, des textes et des vidéos. Il y avait plus de 2500 objets, datant de la préhistoire jusqu’à aujourd’hui. C’était très intéressant, on a appris beaucoup de choses. La 2e était la visite des réserves des Champs Libres, locaux interdits aux publics. On a visité 2 réserves : l’une contenait des photos, très anciennes, des négatifs de photos. L’autre abritait des textiles (vêtements, accessoires, tissus,…). C’était assez impressionnant. Au total, plus de 700 000 objets reposent dans toutes les réserves des Champs Libres. C’était une sortie très instructive, ludique et passionnante.

Sohene, Salma : On a fait deux groupes et on a visité le musée en deux parties. Le 1er groupe a vu les réserves de photos, le 2ème a vu des réserves d’objets. Le tout, trop bien. 

Apphia, Johanna, Erine, Dija : On a vu des Å“uvres des anciens temps. Nous sommes allés au sous-sol voir comment étaient faites les photos avant. D’abord nous sommes arrivés au musée de Bretagne. Notre avis, nous n’avons pas trop aimé car on a trouvé ça ennuyant.

Ozgé : C‘était bien, moi j’ai aimé quand on a vu la réserve d’objets ; on a vu des objets anciens, puis on a choisi l’objet qu’on préfère et dit pourquoi on l’a aimé. C’était trop bien !

Rencontre avec les artistes

jeudi 13 février 2020

Jeudi 23 et vendredi 24 janvier 2020, le duo d’artistes Aurélie Ferruel et Florentine Guédon est venu rencontrer les élèves de 5ème3 et de 3ème1 du collège de la Binquenais.

Elles ont commencé par se présenter, avant de parler de leur travail aux élèves.

Sur une carte de la France esquissée au tableau, trois points : « Ici, c’est là d’où vient Aurélie, en Normandie. Ici, c’est là d’où vient Florentine, en Vendée. Et ici, à Angers, c’est là où on s’est rencontrées, à l’école des Beaux-Arts. On est devenues amies, et puis on a découvert qu’on s’intéressait à plein de choses en commun, et on a décidé de travailler ensemble. »

À travers des vues de leurs ateliers, elles présentent la façon dont elles façonnent différents matériaux, et leurs environnements de travail respectif. Florentine travaille la couture, le textile, elle a besoin de calme et de concentration. C’est un travail de minutie et de précision.  Aurélie sculpte le bois à la tronçonneuse, elle travaille plutôt en extérieur. C’est un outil bruyant et dangereux, qui fait beaucoup de poussière.

Nous découvrons ensuite en images les Å“uvres qui naissent de la rencontre de leurs idées et de leurs pratiques, au travers de plusieurs projets. Ceux-ci abordent la question de la transmission, du savoir-faire, de ce qui fait groupe. L’objet y tient une place centrale : Quel lien entretient-on avec un objet ? d’où vient-il et quelle histoire raconte-il ? Comment a-t-il été fabriqué et par qui ? Que dit-il sur les rites, les traditions, les pratiques culturelles de celui ou celle qui l’utilise ?

Les artistes présentent le projet Sisi la famille, exposé au musée des beaux-arts de Rennes en 2018 dans le cadre de l’exposition collective Sculpter (faire à l’atelier). Les artistes ont demandé à chacun des membres de leurs familles de choisir des objets qui les représentent, pour réaliser treize coiffes. Celles-ci ont été portées à l’occasion d’une photo de famille et exposées sur des socles en bois, telles des totems.

Lors d’un séjour en Bretagne, elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses bretonnes, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection de sculptures en bois, de costumes complets, à la réalisation d’un travail chorégraphique et d’une performance : « Après la découverte des fest-noz de Bretagne et de la danse Shangaan d’Afrique du Sud, nous souhaitions séduire deux hommes en bois. Nous dansons autour d’eux sur un chant de nos grands-mères nous expliquant comment charmer les hommes au bal. » (Danse avec le cul, 2015)

Aurélie et Florentine travaillent en immersion, à la rencontre de différentes communautés et personnes. Dans la région du Grand-Est, elles organisent chaque année un rituel festif autour d’une sculpture-totem en bois et pierre de taille, sur laquelle elles accrochent un étendard brodé. Les motifs des vêtements de fête et du drapeau s’inspirent à la fois de la céramique précolombienne et de l’univers visuel des bikers. (La Fête du RRRHOH RRRHOH, 2018)

Pour se présenter à leur tour aux artistes, les élèves ont choisi des objets qui les représentent. Un élève de 5e a amené un tablier de cuisine, avec des motifs représentant les principaux monuments turcs. Il nous en parle, et nous confie adorer cuisiner des plats turcs. Une autre élève de 5ème est venue avec un tissu que lui a offert sa grand-mère du Congo. D’autres ont apporté des gâteaux turcs, un livre sur les animaux, des galets de plage, un livre de Jacques Prévert, un Rubik’s cube, etc.

Aurélie et Florentine reviendront au collège en mars. Entre temps, les élèves iront au musée de Bretagne pour découvrir le parcours des collections permanentes et visiter les réserves. Ils pourront choisir des objets pour constituer leurs collections, à partir desquelles ils pourront travailler avec les artistes.

 

Présentation de La Criée

jeudi 13 février 2020

Pour lancer le projet « Là où je suis, là d’où je viens, là où je vais », les médiatrices de La Criée sont venues au collège de la Binquenais rencontrer les classes de 5e3 et 3e1 en octobre et novembre 2019.

Le diaporama suit le déroulé de la présentation.

diaporama_college_Binquenais_5e [Mode de compatibilité]

Les médiatrices ont échangé avec les élèves sur :

  • qu’est ce qu’un centre d’art ?
  • quelle est la différence avec un musée ?
  • quels sont les métiers de l’exposition et/ou de la conservation ?
  • qu’est-ce qu’une collection ?
  • quelle est la différence entre art contemporain et patrimoine ?

Partant de ces questions, les médiatrices ont présenté aux élèves les coulisses du centre d’art avec des vues de montages d’expositions et des temps de production d’œuvres.

Les collégiens ont noté leurs réponses sur un questionnaire préparé par leur professeure documentaliste, en tentant de différencier les formes de création : vidéo / installation / street-art/ danse, etc.

Puis, les échanges ont porté sur les visites à venir : l’exposition de Seulgi Lee avec les 5e, celle d’Éléonore Saintagnan avec les 3e ; puis une visite du cabinet de curiosités au musée des beaux-arts de Rennes.

La suite sera la rencontre avec les artistes Ferruel & Guédon. Quelles questions pourrions-nous leur poser et comment se présenter à elles, en individuel et en collectif ?

Créons nos couvertures comme Seulgi Lee

lundi 3 février 2020

 

Nous avons beaucoup apprécié les couvertures de Seulgi Lee. C’était amusant de découvrir les histoires (expressions). Les élèves de CE1 ont travaillé en classe sur les expressions, puis ils ont essayé de les mettre en images avec des formes découpées dans de la feutrine. Il y a « donner sa langue au chat » et « avoir la tête dans les nuages ». Les élèves de CP ont réalisé des animaux également avec des formes géométriques découpées dans de la feutrine: vous pouvez retrouver un poisson, un crocodile, un loup, un oiseau…

 

L’exposition d’Éléonore Saintagnan vue par M. de Parcours Plus

lundi 3 février 2020

Mardi 14 janvier 2020, le groupe de stagiaires de la formation « Parcours Plus » de l’association Prisme a découvert quelques œuvres exposées à La Criée ; totalement réalisées par une artiste française Éléonore Saintagnan, à partir de matériaux recyclés comme quelques cabanes construites à partir de cagettes ainsi qu’en guise de toits du chaume et des écorces de châtaigniers.

A l’intérieur de ces cabanes nous avons pu regarder des documentaires sur différents types de sujets (jeu de quilles géantes oubliés, femme vivant sur l’île de Ouessant etc.) qui ont été réalisés par l’artiste elle-même.

Mais aussi, nous avons pu observer quelques sculptures ; des créations assez originales d’ailleurs ! Ces sculptures sont en grès coloré et on a pu nous expliquer que pour ces sculptures, l’artiste n’a pas utilisé de machine mais qu’elle utilise une ancienne méthode qui consiste à tout faire soi-même.

Nous avons également testé un tapis « Noritapis » confectionnée par l’artiste. Ce sont des jeux traditionnels occidentaux ou asiatiques « oubliés » comme les jeux coréens « Yut-Nori » et « Gonu » ou « Othello ».

Moi personnellement, ce n’est pas mon truc les expositions mais je trouve ça intéressant le fait de créer des œuvres à partir de matériaux recyclés.

M. de Parcours Plus