Archive de février 2016

Simon Faithfull, Self-Portrait – Wreck of the Brioney Victoria- 25 m,

vendredi 19 février 2016

Né en 1966 à Ipsen, Royaume-Uni.
Vit et travaille à  Berlin, Allemagne et Londres, Angleterre.

simonfaithfull.org

Qu’il soit perçu comme poétique, nécessaire ou complètement décalé (il a filmé les derniers instants d’une chaise lâchée dans l’espace ou traversé un avion en flammes), le travail de Faithfull interroge notre perception de l’espace et du temps. Dans ses performances, photographies ou installations, l’artiste britannique tente d’appréhender le monde comme un objet sculptural, en éprouvant ses limites. Dans ‘44’ (2005), Faithfull a filmé pendant 44 jours depuis le hublot d’un navire brise-glace. Pour le projet Reef  (2014-2015), l’artiste a fait couler un bateau, le Brioney Victoria, au large de Weymouth en Angleterre avec des caméras sous-marines installées à bord pour filmer en continu l’évolution de ce récif artificiel. Le projet Reef a été présenté sous forme d’installation vidéo immersive à la Fabrica (Brighton) dans le cadre de la biennale de la photographie, puis au musée des beaux-arts de Calais et au FRAC Basse Normandie à Caen en 2014-2015.

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Œuvre exposée

Simon_Faithfull-Self_Portrait

Self-Portrait – Wreck of the Brioney Victoria,- 25 m, 2014
Photographie numérique C-type. 61×46 cm,  Courtesy de l’artiste et de la galerie Polaris, Paris

Self-Portrait-Wreck of the Brioney Victoria – 25 m a été réalisé à bord du Brioney Victoria à -25 m de profondeur, un mois après le naufrage du bateau. Simon Faithfull a plongé pour documenter la suite de la métamorphose, mais la visibilité était si mauvaise, qu’aucune image n’a pu être utilisée à l’exception de cet autoportrait sans masque pris au sein de la timonerie du bateau. On y voit l’artiste retenant sa respiration, aveuglé par la mer trouble, comme en danger de noyade.

 

 

 

Cela nous a surpris, fait rire, rêver aussi. Écrire évidemment !

jeudi 18 février 2016

Les patients en hématologie et pneumologie du CHU de Rennes ont écrit en s’inspirant  de Nage de Thomas Salvador et Étude pour marcher sur la canopée nuageuse d’ Abraham Poincheval, deux Å“uvres présentées dans l’exposition collective l’Epais Réel

L’association L’Atelier d’Écriture, partenaire du Centre d’Art Contemporain La Criée, qui intervient auprès des malades pour faire entrer l’écriture et la culture à l’hôpital, a animé ces trois ateliers puis publié les journaux de l’atelier, téléchargeables sur cet article et offerts à chaque participant.

« Les productions des patients sont à l’image des expositions de la Criée : poétiques et inspirés » Céline Feillel, écrivain public.

ImageMerSalvador2   

Nage, 2015, film HD, 2 min 33, courtesy de l’artiste et Christmas in July production

« Je suis comme un poisson dans l’eau quand je … »

« Balade au bord de la grève de l’enfant. L’enfant que j’ai sauvé en moi se promène au bord du rivage, au point de départ des départs… » Yvon Le Men, Le Jardin des tempeÌ‚tes, Rougeries 2000

« Vincent n’a pas d’écailles mais il a un don …. »

Voici ce que Tony, Constant, Jaques, Jocelyne,  Aurore, Arnaud, André, Emma, Léna et Alistair ont imaginé autour de ces trois invitations aÌ€ l’écriture:

Journal numéro 137 Vincent n’a pas d’écaille

Journal numéro 88 Vincent n’a pas d’écailles

Journal numéro 89 Vincent n’a pas d’écaille

 

Étude pour marcher sur la canopée nuageuse, 2015, Dessin mural, maquette, crédit photo A. Braud

« Pourquoi Abraham veut-il marcher sur les nuages?… »

« Bien instalé(e) sur mon nuage, aÌ€ dos de nuage, je… »

« Si je reveÌ‚tais un Késa japonnais, autrement appelé manteau de nuage, je… »

Lisons ici les réactions de Sarah, Chiara, Léna, Paulette, Jessica, Klamseuc, Césarine, Pauline, Francisco, Brieuc et Danièle:

Journal numéro 136 Marcher sur les nuages

Journal numéro 88 Marcher sur les nuages

Journal  numéro 87 Marcher sur les nuages

 

 

La Vigie Urbaine, Abraham Poincheval

jeudi 18 février 2016

Dans le cadre de l’exposition L’Épais Réel, Abraham Poincheval fait une performance « La Vigie urbaine »:

« Installé sur une plateforme d’un mètre quatre‑vingt‑dix de long sur un mètre de large, je séjourne une semaine en totale autonomie. À ce radeau des cimes, je suis attaché par une ligne de vie ainsi que tout le matériel embarqué à bord : un sac waterproof, une trousse de premiers secours, les repas pour une semaine, deux jerricans de neuf litres, un rouge et un blanc, un bidon étanche, des sacs‑poubelle, un réchaud à gaz, du matériel de cuisine, deux briquets, du papier toilette, des vêtements de rechange, un sac de couchage haute montagne, un sursac de couchage de protection contre la pluie, une cape de pluie, un tapis de couchage, une lampe frontale, un harnais d’escalade, une ligne de vie, une dizaine de mousquetons, une corde de treize mètres. » — Abraham Poincheval

Plonger, marcher, tomber dans l’Épais Réel

lundi 15 février 2016

Après avoir découvert les dripping de Jackson Pollock, les anthropométries d’Yves Klein et les chutes de Bas Jan Ader  avec  Margaux Brun et sa valise « Un art du geste »,  les élèves de la classe de CP/CE1 de  l’école St Laurent ont découvert, en gestes et aÌ€ double voix, L’Épais réel, exposition collective réunissant onze artistes qui aÌ€ travers la performance et leurs engagements physique, symbolique, romantique, politique éprouvent la force des éléments et la tangibilité du monde qui nous entoure.

 

 

Un grand merci aux élèves, leur professeure Marie-Pierre Chuber et à Margaux Brun.

Le prochain rendez -vous de ce parcours sera un atelier de mise en gestes, proposé par Margaux le lundi 22 février 2016 au Musée de la Danse, de 14h à 15h30.

Suivront d’autres rencontres, notamment une Goutée, gourmande et performative, au Musée de la danse orchestrée par La Collective.

ÉLÉMENT EAU

mercredi 10 février 2016

COULER, TOMBER, POSER, ÉTALER, GRATTER, FROTTER, SOUFFLER, PRESSER, MARCHER

Cet atelier favorise l’acte et le geste sur un format 50x70cm sans anticiper ni définir un résultat aÌ€ priori. Il ouvre une autre pratique des outils communs du dessin et offre aux enfants un terrain d’aventures plastiques, de découverte sensorielle où l’on oublie pour un temps la fonction des outils ou objets utilisés. Selon l’intensité, la dynamique de chacun, les décisions d’eÌ‚tre assis, debout ou allonger, d’orienter sa feuille dans un sens puis dans l’autre, s’en dégagent des  formes, matières, couleurs, motifs, reliefs, textures qui constituent l’enregistrement d’une série de gestes. Enfin un outil précieux est donné aux enfants pour naviguer dans la réalité de ces nouvelles images-paysages, une loupe-kaléidoscope: Waouh !

Atelier du 10 Février 2016 avec le groupe des lutins du centre Loisirs Pluriels, bravo à tous!