Archive de février 2021

Dessins d’animaux chimériques

lundi 15 février 2021

Le 12 Février 2021 les élèves de 5e3 du collège de la Binquenais ont participé à un atelier en préparation de la venue des artistes Aurélie Férruel et Florentine Guédon. Lors de cet atelier les élèves avaient pour consigne de choisir un être vivant de petite taille, plus particulièrement, un animal considéré comme « parasite », « mal-aimé », réel ou imaginaire et d’en imaginer l’habitat, sa manière de vivre, de se nourrir, ce qu’il n’aime ou n’aime pas, ses prédateurs etc.

Les élèves se sont répartis en groupes et ont choisi ensemble un animal. Ils se sont ensuite chargés de le dessiner et de réaliser une fiche pour décrire son mode de vie et ses caractéristiques.

Parmi les propositions : « une araignée mygale » , « un Hériomaigle » (mi-hérisson, mi-homme, mi-aigle), « Kimmy » (une airaignée fan de K-pop) etc.

Un groupe est passé à l’oral pour présenter le « Camufleuille » : « C’est un mammifère qui vit dans la forêt Amazonienne, il se nourrit principalement de feuilles et des hommes. Il fait 1.91m et il a beaucoup de puces. Les humains le haïssent »

Plusieurs groupes ont choisi de représenter des mélanges d’animaux déjà existants et d’en faire des chimères. Ils ont pu alors découvrir comment les artistes ont abordé ce thème dans l’histoire de l’art et dans l’art contemporain. Par exemple le monstre sortant des eaux dans la peinture Persée délivrant Andromède de Véronèse (Å“uvre présente dans la collection du musée des beaux-arts de Rennes) ou les chimères en taxidermies dans les sculptures plus contemporaines de Thomas Grünfeld. Une carte mentale sur le thème des « animaux dans l’art » a été conçue spécifiquement à cette occasion et disponible dans les ressources: https://correspondances.la-criee.org/les-ressources-pedagogiques/les-animaux-dans-lart/?section=42

La création de ces animaux servira ensuite de support aux ateliers prévus avec Aurélie Férruel et Florentine Guédon la semaine du 15 au 19 février 2021 où les élèves imagineront les habitats de ces petites bêtes sorties de leur imagination.

Les animaux dans l’art

lundi 15 février 2021

En vu des ateliers Là d’où je viens, là où je vais avec par Aurélie Ferruel et Florentine Guédon lors de leur résidence à Rennes du 15/02/2021 au 19/02/2021, La Criée propose une carte mentale avec quelques exemples de la représentation des animaux dans l’histoire de l’art et dans l’art contemporain.

 

LA PETITE FABRIQUE#4 – UNE IMAGE PUZZLE

vendredi 12 février 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images.
Des ateliers d’une heure pour les 6-12 ans à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

Téléchargez  LA PETITE FABRIQUE – UNE IMAGE PUZZLE

Pour l’exposition Mime, Mathis Collins a gravé quinze tableaux qu’il a ensuite coloré. Ils sont peuplés de figures qui renvoient à la naissance des arts forains, et plus précisément à un conflit qui a marqué l’histoire entre la Comédie-Française et la commedia dell’arte. Mathis Collins s’y représente sous les traits caricaturaux d’un artiste-policier coiffé d’un bicorne. Au XVIIe, ce chapeau de gendarme est aussi celui de Polichinelle, personnage bouffon, valet rusé et populaire qui se moque du pouvoir.

« À ton tour d’imaginer un personnage coiffé d’un chapeau ! Préfères-tu le bicorne de l’artiste-policier et du Polichinelle ou le bonnet des mimes ? Ou pourquoi pas le coiffer d’une casquette, un béret, un sombrero, un bob, un panama, etc ? »

LA PETITE FABRIQUE#3 – UNE IMAGE MONOTYPE

vendredi 12 février 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images.
Des ateliers d’une heure pour les 6-12 ans à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

Téléchargez LA PETITE FABRIQUE#3_UNE IMAGE MONOTYPE

Pour son exposition De paroles en paraboles, on se sert, Amadou Sanogo a réalisé une série de peintures inspirées de proverbes bambaras. Elles se composent de grandes figures bordées d’aplats colorés ou de motifs répétitifs. Ces peintures reflètent le quotidien de l’artiste à Bamako au Mali. Les proverbes et images abordent aussi bien des interrogations, des événements personnels ou liés à l’actualité sociale, politique, économique et culturelle.

       « Les peintures d’Amadou Sanogo traduisent des paroles en une image peinte. A ton tour choisis un proverbe bambara qui te   plaît (voir sur la fiche) et illustre-le grâce à la technique du monotype. »

LA PETITE FABRIQUE#2 – UNE IMAGE A JOUER

vendredi 12 février 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images.
Des ateliers d’une heure pour les 6-12 ans à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

Téléchargez LA PETITE FABRIQUE#2-UNE IMAGE A JOUER

L’exposition L’œuf pondu deux fois d’Éléonore Saintagnan évoque une place de village où l’on peut s’installer pour regarder des films, partager des histoires, jouer et rêver. Elle a choisi de projeter les films dans des cabanes construites à partir d’écorces de châtaignier, de chaume et de matériaux récupérés alentours. Des objets fabriqués par l’artiste comme un tapis de jeux traditionnels revisités et des poteries aux traits humains coiffés de plantes, complètent cet ensemble.

« Avec l’oeuvre Noritapis, Éléonore Saintagnan nous invite à jouer à des jeux traditionnels occidentaux (Othello, Échecs) et asiatiques (Gonu et Yut Nori). Le Yut est un jeu d’origine chinoise proche des petits chevaux. C’est ce jeu que nous allons fabriquer aujourd’hui. »

LA PETITE FABRIQUE#1 – UNE IMAGE A TISSER

vendredi 12 février 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images.
Des ateliers d’une heure pour les 6-12 ans à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

Téléchargez LA PETITE FABRIQUE#1_UNE IMAGE A TISSER

Dans son exposition LE PLUS TÔT C’EST DEUX JOURS MIEUX, Seulgi Lee s’intéresse à la culture orale à travers par exemple les proverbes, les chansons et leur transmission sous forme de sculptures ou objets. Avec la série U, elle interprète des proverbes coréens à l’aide de formes abstraites colorées, en reprenant le format des nubis, couvertures traditionnelles coréennes. Pour la réalisation de ces couvertures Seulgi Lee a collaboré avec des artisans en Corée du Sud. Elle lie ainsi sa pensée et leur savoirs-faire pour de nouvelles créations.

« Nous allons aujourd’hui tisser une image de papier d’après un proverbe ou une expression populaire :
– « Avoir les yeux plus gros que le ventre »,
– « Déplacer des montagnes »,
– « Être libre comme l’air »,
– « Nager comme un poisson dans l’eau »,
Ou toute autre expression de ton choix ! »

Line Simon

jeudi 11 février 2021

Née en 1994, vit et travaille à Rennes, France
Artiste plasticienne diplômée en 2017 de l’EESAB à Rennes,
site de Line Simon
Membre du collectif de sérigraphie La bonne pioche,
site de La bonne pioche

Line Simon mène un travail personnel de sculpture où le principe d’expérimentation guide l’apparition des formes. Par ailleurs, elle est sérigraphe et impliquée dans la création  collective d’ images au sein du trio La bonne pioche à Rennes.
Depuis 2019, Line Simon propose régulièrement des « ateliers à croquer » à la Criée centre d’art contemporain auprès d’enfants de 5 à 12 ans. Ils prolongent la découverte des expositions et proposent la création d’images à partir d’une technique inédite pour chaque atelier.

La cocarde ou la Révolution d’un symbole

vendredi 5 février 2021

Mathis Collins évoque, au sein de son exposition à la Criée, divers sujets étroitement liés à une représentation politique via des Å“uvres qui détournent les symboles de la Révolution Française, afin d’exposer plus clairement la censure de l’État sur l’art contemporain. C’est par l’utilisation de la cocarde tricolore qu’ils ciblent les personnages de leurs Å“uvres et invoquent donc les couleurs de la nation française pour mieux la tourner en dérision. Cependant, en étudiant plus particulièrement la cocarde et son esthétique au sein de l’Å“uvre, par quels moyens lie-t-elle les Å“uvres entre elles ?

Ce symbole de la Révolution Française représente l’union de la nation française au XVIIIe siècle. À travers trois couleurs qui resteront celles utilisées pour le drapeau de la République Française, elle lie les citoyens comme elle va venir lier les Å“uvres de l’exposition Mime en se dissimulant plus ou moins dans les créations exposées. Sa forme circulaire ressemble à une cible, élément avec lequel l’artiste a clairement joué sur Stand de tir. En usant des cercles concentriques comme d’une cible à abattre, le symbole est tourné en dérision : les bicornes aux attributs apparaissants sont alors visés comme dans une fête foraine.

 

 

Il règne une certaine ambivalence dans la signification de la cocarde avec, d’un côté ce qu’elle dit et de l’autre ce qu’elle veut dire. En effet historiquement, et ce, pour la royauté, les trois couleurs de celle-ci ont des valeurs fortes : le rouge pour la puissance, le blanc synonyme de nation et de royauté et enfin le bleu la couleur de Paris. Néanmoins et ce malgré la transparence de la cocarde, un sens nouveau se dessine pour les artistes qui la dépeignent dans Artiste policier surpris par la mort. Suite à la censure de l’art par le roi Louis XIV,  elle devient un symbole de censure cachée dans un tableau par sa forme ciblant le policier artiste ou dans la bouche d’un des protagonistes de l’Å“uvre Artiste policier mime qui vient le faire taire. Elle rappelle aussi les cibles dispersées ici et là dans une fête, cibles sur lesquelles le peuple se défoule, comme s’il s’en prenait au Pouvoir via ce Stand de tir. Ce qui est assez paradoxal lorsque l’on pense que la majorité des artistes de cette époque sont justement financés par l’État, l’artiste se met à la place de la cible, il la critique et l’incarne aussi.

 

 

La cocarde tricolore devient donc le symbole de la République Francaise, composée des trois couleurs du drapeau actuel de la France, avec le bleu au centre, le blanc ensuite et le rouge à l’extérieur. Confectionnée en laine ou à l’aide de rubans, la cocarde tricolore est dès le début de la Révolution française le symbole du patriotisme, notion importante de la Révolution. La cocarde devient rapidement un signe d’engagement politique. Son port est rendu obligatoire pour les hommes le 8 juillet 1792, pour les femmes le 21 septembre 1793.

Les chercheurs institutionnels interrogés sur le sujet ramènent son origine au XVIIème siècle. Le Roi Soleil, Louis XIV, disposait d’un régiment de soldats croates distingués par une cocarde, faite d’une gerbe de plumes de coq portée sur leur coiffe. Par ailleurs, en étymologie, on retrouve dans le terme de cocarde le mot coq. Dès lors, les armées françaises se distingueront de plus en plus par cette cocarde, dont l’emploi est généralisé dès la guerre de succession d’Espagne au début du XVIIIème siècle. Louis Philippe la supprime pendant la Restauration, lui reconnaissant ainsi toute sa valeur politique. Elle renaît définitivement en 1830, avec les couleurs dans l’ordre bleu, blanc et rouge. La Troisième République la consacre comme emblème national et la dispose sur le bonnet phrygien de la République en 1871.

Le 21 novembre 1911, en prévision d’un futur conflit, la décision officielle est prise de faire figurer sur tous les appareils militaires français un emblème national unique. Elle devra être identifiable depuis le sol, elle sera donc placée sous les ailes des appareils. Ce n’est que dans le courant de l’année 1912 que les premiers avions français en seront ornés. La cocarde est finalement un symbole militaire, patriotique et citoyen.

 

Maëlle Picaud, Pierre Monget et Marie Dessi.

Léa Bénétou, Yann Baïzid et Fanny Martel

jeudi 4 février 2021

La Criée collabore avec le trio d’artistes rennais Léa Bénétou, Yann Baïzid et Fanny Martel pour la création d’un jeu d’éducation artistique évolutif sur la durée du cycle Lili, la rozell et le marimba (2019-2022).

Léa Bénétou, née en 1988 à Léhon, vit et travaille à Rennes.
Artiste plasticienne et diplômée des Beaux-Arts de Quimper depuis 2011. Elle travaille également avec la Galerie des petits carreaux.
site de Léa Bénétou

Yann Baïzid, né en 1987 à Saint-Brieuc vit et travaille à Rennes.
Développeur d’applications web. Après plusieurs années d’études d’ingénieur puis de mathématiques, Yann Baïzid a suivi une formation en développement web (JAVA).
site de Yann Baizid

Fanny Martel, née en 1988 à Saint-Hilaire-du-Harcouët vit et travaille à Rennes.
Graphiste et diplômé de l’École Estienne de Paris avec un DSAA. Fanny Martel conçoit des projets imprimés et numériques, des livres, de l’identité, de l’affiche au Web, des applications et des designs interactifs pour créer des expériences cohérentes et créatives.
site de Fanny Martel

 

 

LiZellBa classe de 5e

mercredi 3 février 2021

Les médiatrices de La Criée se sont déplacée mardi 02/02/2021 au collège Échange afin de présenter le jeu LiZellBa aux élèves de la classe des 5eB avec Yannick Louis, leur professeur d’histoire-géographie et Isabelle Tournoux, leur professeure d’arts plastiques.

Lors de la présentation, les élèves ont pu découvrir que le rôle d’un centre d’art était de soutenir les artistes et le jeu LiZellBa, qu’ils allaient tester, leur a été présenté.

La classe s’est répartie en deux groupes. Chacun des groupes s’est installé autour d’un des deux LiZellBa et a observé sa mise en place alors que la médiatrice leur expliquait le déroulé du jeu. Ils ont pu découvrir des objets faits à la main, en bois, en tissus colorés, en céramique..

D’abord intrigués par le format, les élèves ont pris possession de l’espace de jeu avec enthousiasme. La découverte des cartes a induit le principe coopératif du jeu, les élèves partageant les consignes ou les questions inscrites sur les cartes et cherchant les réponses ensemble. Au fil du jeu, les questions sur le bogolan, la commedia del arte et  la signification de proverbes ont fusées, attisant la curiosité des élèves.

Les deux parties se sont déroulées avec vivacité et engouement, terminant par un applaudissement général: les deux expositions de la classe étaient achevées avec succès.