Archive de novembre 2015

Como si fuera piedra la arena

jeudi 5 novembre 2015

 

Como si fuera Piedra la Arena, le titre de cette vidéo est une citation d’un des fragments de l’œuvre Fragments d’un évangile apocryphe de Jorge Luis Borges

…41. Nada se edifica sobre la piedra, todo sobre la arena, pero nuestro deber es edificar como si fuera piedra la arena…

…41. Rien ne s’édifie sur la pierre, tout sur le sable, mais nousdevons  construire comme si la pierre était sable …

Dans cette vidéo, l’artiste imagine un procédé pour déverser discrètement du sable provenant des rives méditerranéennes aux pieds des statues grecques antiques « exilées » aÌ€ la Glyptotèque  de Copenhague. Le titre de la vidéo renvoie au poème de Jorge Luis Borges : «Rien n’est construit sur la pierre, tout est construit sur du sable, mais nous devons construire comme si le sable était pierre … »  L’œuvre confronte ainsi la poésie et les éléments, les géographies et les temporalités, comme si le présent rejoignait métaphoriquement le passé.

Présentation du projet

mercredi 4 novembre 2015

Dans le cadre de sa plate-forme « Territoires en création », La Criée invite l’artiste rennais Antoine Martinet, dit Mioshe, à développer un processus de création original en écho à la saison Fendre les Flots. Depuis 2010, Mioshe peint et dessine dans l’espace public pour différentes manifestations (la 1ère édition du festival d’art urbain Teenage Kicks à Rennes, le projet de muralisme collectif La Villa Occupada dans le cadre du Voyage à Nantes, le festival de cinéma Travelling 2015…). Pour La Criée, Mioshe s’est inspiré de recherches menées sur le milieu marin et sa sauvegarde pour imaginer le projet « Humano-Plancton ».

En correspondance avec des groupes d’élèves de Rennes et de Saint-Malo, il propose d’explorer l’infiniment petit de l’univers marin comme matière graphique et de la décliner sur papier, sur les murs de la ville et de la « toile » numérique. Pour Mioshe, le plancton présente « l’avantage d’eÌ‚tre versatile et graphiquement puissant : il peut eÌ‚tre aÌ€ la fois minimal et géométrique ou très exubérant. L’exploration du plancton comme forme insolite est envisagée comme prétexte aÌ€ dessiner, décliner et accumuler des formes. La biologie/ l’écologie/ l’infiniment petit seront les éléments constitutifs de l’infiniment grand. »
À partir de l’observation ou de l’invention de familles de plancton, des « nuées » se constituent pour eÌ‚tre collées sur les murs des différents établissements scolaires. « Si l’on imagine le collage de centaines de planctons sur une grande surface, « la nuée » sera lisible de loin comme une forme étrange constituée de taches géantes, et de près, on distinguera des formes complexes, le foisonnement de tout petits éléments marins. »
Les composantes de ces nuées sont ensuite rassemblées au sein d’une gigantesque figure murale dessinée par Mioshe, intitulée « Humano Plancton ». Antoine Martinet propose de réunir tous les planctons dessinés avec les élèves au sein d’une peinture de sa composition et de la réaliser sur un mur dans l’espace public à Saint-Malo, lors d’une résidence.
Le projet « Humano-Plancton » prévoit également la production d’une application numérique. Les familles de plancton sont mises en mouvement et en son par Antoine Martinet et le game/sound designer Thomas Rougeron au sein d’une application interactive, scénarisée à partir des propositions des élèves, téléchargeable sur tablettes et smartphones. Le lien sera mis en ligne dans la rubrique « La Fabrique ».

Qui a ri de Christophe Colomb?

mardi 3 novembre 2015

A 1’12

They all laught at Cristopher Colombus, lirycs

The odds were a hundred to one against me

The world thought the heights were too high to climb
But people from Missouri never incensed me
Oh, I wasn’t a bit concerned
For from hist’ry I had learned
How many, many times the worm had turned

They all laughed at Christopher Columbus
When he said the world was round
They all laughed when Edison recorded sound
They all laughed at Wilbur and his brother
When they said that man could fly

They told marconi
Wireless was a phony
It’s the same old cry
They laughed at me wanting you
Said I was reaching for the moon
But oh, you came through
Now they’ll have to change their tune

They all said we never could be happy
They laughed at us and how!
But ho, ho, ho!
Who’s got the last laugh now?

They all laughed at Rockefeller center
Now they’re fighting to get in
They all laughed at Whitney and his cotton gin
They all laughed at Fulton and his steamboat
Hershey and his chocolate bar

Ford and his misery
Kept the laughers busy
That’s how people are
They laughed at me wanting you
Said it would be, « hello, goodbye. »
But oh, you came through
Now they’re eating humble pie

They all said we’d never get together
Darling, let’s take a bow
For ho, ho, ho!
Who’s got the last laugh?
He, hee, hee!
Let’s at the past laugh
Ha, ha, ha!
Who’s got the last laugh now? «Â