Archive de octobre 2022

Yves Chaudouët

jeudi 27 octobre 2022

Né en 1959 à Paris

https://dda-nouvelle-aquitaine.org/yves-chaudouet

Artiste jardinier, Yves Chaudouët est capable de donner à un même sujet des formes multiples et de faire subir à un même objet de nombreuses transformations. Dans un mouvement réflexif, il fait du processus de création la matière tangible de ses œuvres, que celles-ci soient littéraires, picturales ou spectaculaires.

La campagne que bat Yves Chaudouët est multiple : elle est sauvage, faite de roches animales et d’herbes hautes ; elle est parcourue par des chercheurs d’or, des glaneurs et des fous ; elle est domestiquée, bâtie et cultivée ; elle grouille de vies, d’ennui parfois aussi ; elle a des ciels immenses et des terres insoupçonnées.

Pour la saison Battre la Campagne, Yves Chaudouët propose une exposition qui déborde les murs de La Criée pour aller s’allonger dans la campagne rennaise, invite à sa table sa compagnie de théâtre et d’autres fertiliseurs, initie des journées d’études, et plus largement, nourrit la programmation de ses intérêts, idées et recherches.

Teresa Margolles

jeudi 27 octobre 2022

Teresa Margolles
née en 1963 à Culiacán, Sinaloa, Mexico
vit et travaille à Mexico City et Madrid

représentée par la galerie Peter Kilchmann, Zurich

 

Margolles a étudié l’art et les communications à l’Universidad Nacional Autónoma de México et a également reçu une formation en médecine légale. Elle a été l’un·e des membres fondateur·trice·s du collectif de performance SEMEFO (acronyme espagnol du Service de médecine légale du Mexique). À la fin des années 1990, elle a amorcé sa propre démarche, créant des œuvres avec différents médias – installation, sculpture, art textile, photographie, vidéo – en réaction à la situation sociopolitique et économique du Mexique. Elle a été en partie influencée par les langages esthétiques de l’art post-conceptuel, du minimalisme politique et de la performance.

En 2009, Margolles a représenté le Mexique à la 53e Biennale de Venise et a également participé à de nombreuses autres biennales et expositions internationales. Elle a été récipiendaire de plusieurs prix dont, notamment, en 2012, celui de l’organisation Artes Mundi de Cardiff, le prix le plus prestigieux décerné en Grande-Bretagne à un(e) artiste dont l’œuvre traite de « la réalité sociale, l’expérience vécue et la condition humaine ». Ses œuvres ont fait l’objet de multiples expositions monographiques au Mexique et à travers l’Europe. Parmi les récentes on citera : A New Work by Teresa Margolles, Witte de With, Rotterdam ; Sutura, Daadgalerie, Berlin ; Ya Basta Hijos de Puta, Padiglione d’Arte Contemporanea (PAC), Milan, 2018 ; Mundos, Musée d’art contemporain de Montréal, 2017 ; We Have a Common Thread, une exposition itinérante au Neuberger Museum, New York, 2015, au Colby Museum of Art, Maine, 2016, et à l’El Paso Museum of Art, Texas, 2017.

source : MACM / Musée d’art contemporain de Montréal, Galerie Peter Kilchmann

_

Œuvres exposées

Nkijak b’ey Pa jun utz laj K’aslemal
(Opening Paths to Social Justice), 2012-2015
200 x 200 cm.

Broderie sur tissu imprégné de sang provenant du corps d’une femme assassinée à
Guatemala City, créée avec la participation de femmes mayas membres de l’Asociación
de Desarrollo de la Mujer K’ak’a Na’ (ADEMKAN)

L’œuvre fait partie d’une série réalisée par Teresa Margolles de 2012 à 2015, où l’artiste a invité des femmes de différentes communautés des Amériques (dont les Kunas du Panamá, les Taharamaras de Mexico et les Mayas au Guatemala), à réaliser des broderies à partir de linceuls de femmes ayant subi une mort violente. Cette broderie en particulier a été réalisée sur un tissu imprégné du sang d’une femme ayant été assassinée à Guatemala City. Elle a été brodée par un groupe de femmes mayas membres de l’Asociación de Desarrollo de la Mujer K’ak’a Na’ (ADEMKAN). Teresa Margolles a choisi de présenter l’œuvre sur un caisson lumineux, dans la pénombre, derrière un rideau de perle.

Pour la commissaire de l’exposition Tessa Giblin, « Le choix de présenter la broderie sur un caisson lumineux témoigne de la démarche toute en nuances de Teresa Margolles. L’artiste refuse en effet d’instaurer une distance entre les broderies et les visiteur·euse·s. Elle désire également mettre en lumière les différents niveaux de lecture des « messages » inscrits au cœur de ces tissus, des lignes nettes et colorées du travail de broderie, aux tâches de sang délavées. La broderie, devenue un objet complexe mêlant la terreur, les traumatismes, la guérison, la foi, l’amour et la communauté, est présentée dans la pénombre. Elle vibre avec la lumière blanche projetée en dessous et l’éclairage tamisé du dessus. Bien que l’artiste se défende de vouloir interpréter des reliques, le mode de présentation de son ouvre évoque irrésistiblement le sacré.»

Nkijak b’ey Pa jun utz laj K’aslemal
(Opening Paths to Social Justice), 2015
vidéo coulour, son, 10 min 59 sec
courtesy de l’artiste et Galerie Peter Kilchmann, Zurich

Cette vidéo documentaire dévoile le processus de création de la broderie. On y découvre le groupe de femmes mayas, brodant le linceul, en témoignant leur compassion et leur respect à l’égard de la femme assassinée. Le travail autour de l’objet traumatique devient support d’échanges sur la violence et les problèmes sociaux qui affligent leur communauté. Les femmes mayas évoquent leur environnement et leur amour de la nature, qui inspirent les motifs brodés : « Regardez le lac qui nous entoure. Nous vivons au milieu de l’eau, des montagnes, de la nature. Toutes ces choses nous apportent une grande joie. Vous avez peut-être remarqué que nous avons brodé une lune sur le tissu. La lune est notre grand-mère. Elle veille sur nous en permanence, même sous la pluie ou dans la brume. Ce tissu parlera pour la sœur qui y a versé son sang, et au nom de toutes celles qui veulent trouver la paix en ce monde. »

 

abécédaire – the sun is my only ally – charbel joseph h. boutros

lundi 10 octobre 2022

A bstraction : ce que nous ne pouvons pas voir en regardant du premier coup d’œil, abstrait. C’est souvent un sens caché auquel on doit réfléchir. Dans l’exposition de Charbel Joseph H. Boutros il faut connaître l’histoire des œuvres pour comprendre leur sens, leur seule vue ne suffit pas. L’art abstrait est aussi un mouvement de l’histoire de l’art.

A mour : sentiment fort que l’on éprouve pour quelqu’un, qui nous intéresse, avec qui nous voulons passer du temps et à qui nous voulons faire plaisir. Dans l’exposition The Sun Is My Only Ally, Charbel Joseph H. Boutros considère l’amour comme un matériau, présent dans certaines de ses œuvres.

 A mitié : relation entre deux personnes qui ne sont pas de la même famille mais qui se connaissent bien et aiment passer du temps ensemble.

B ouzouk : instrument à cordes de la famille du Oud originaire de l’Est de la Méditerranée (Palestine, Jordanie, Liban et Syrie). Sa forme se situe entre celle du Bouzouki grec et du Saz turc, avec un corps plus petit et un manche plus long et fretté. Cet instrument est en général joué en solo. Charbel Joseph H. Boutros en utilise trois dans son exposition, fabriqués par un luthier, qui a également composé une musique unique sur chacun d’eux.

C atwalk : nom anglais du podium des défilés de mode. C’est une allée surélevée, le plus souvent rectiligne, longue et étroite où les mannequins défilent. Les coulisses étant situées à l’une des extrémités, et le public étant installé de part et d’autre dans la longueur. Dans l’exposition The Sun Is My Only Ally, le catwalk est emprunté exclusivement par le personnel du centre d’art.

C ire: matériau utilisé pour créer des bougies. À température ambiante la cire est plus ou moins solide mais malléable. Elle fond à partir d’une chaleur de plus de 45°C. La cire de bougie est un des matériaux récurrents dans les œuvres de Charbel Joseph H. Boutros, il y plonge notamment des objets de la vie quotidienne et les « charge » ainsi de ses rêves et ses souvenirs.

E space de regard : les œuvres de Charbel Joseph H. Boutros nous invitent à plonger dans un espace mental, un monde invisible où l’air, la nuit, la lumière les objets et sculptures de l’artiste offrent un support pour que les pensées se déploient.

E xposition : présentation d’œuvres d’art dans un espace et un temps donnés. Pour Charbel Joseph H. Boutros l’exposition est une partie importante de la création et de la vie des œuvres.  Dans The Sun Is My Only Ally, il rend d’ailleurs hommage à ses anciennes expositions au Liban et en Belgique par son œuvre Three songs Three Exibitions où trois bouzouks représentent chacun une exposition accompagnée de sa musique propre.

F iliation : transmission de la parenté d’une personne à une autre. L’œuvre Three abstactions on Three Histories présente trois chemises suspendues en hauteur. Elles se ressemblent et pourraient appartenir à la même personne mais l’une a appartenu au grand-père de l’artiste, la seconde à son père et la troisième à l’artiste. Chacune fait aussi référence à une époque de l’histoire du Liban.

G éographie(s) : lieux, position dans un espace. Dans le travail de Charbel Joseph H. Boutros, plusieurs géographies se croisent, son origine libanaise est importante, de même que ses multiples déplacements à l’étranger. L’exposition est pensée comme une géographie nouvelle, qui se déploie autour d’un espace central et de deux espaces satellites, un salle échos des rêves et l’autre échos de l’amour.

H istoire(s) : évènement du passé ou fait, récit que l’on raconte. Charbel Joseph H. Boutros nous raconte un récit à travers chaque œuvre qu’il créé mais il nous parle aussi de son passé, de son histoire et celle de son pays, le Liban.

H ommage : montrer le respect, l’estime envers quelqu’un ou quelque chose. À travers certaines de ses œuvres, Charbel Joseph H. Boutros rend hommage à son galeriste, à ses anciennes expositions, à sa propre histoire mais aussi au personnel du centre d’art.

I mmatériaux : matériaux invisibles, que l’on ne peut toucher, impalpables.  Charbel Joseph H. Boutros inclut les sentiments, les émotions, les souvenirs mais aussi l’obscurité et la chaleur dans ses œuvres et les considèrent comme matériaux.

I nstallation :  agencement, placement de différents objets et œuvres d’art en trois dimension dans un espace d’exposition qui participe à donner un sens aux œuvres.

I nvisibilité : caractère de ce qui n’est pas visible, qu’on ne peut voir avec nos yeux humains. Dans les œuvres de Charbel Joseph H. Boutros beaucoup de matériaux sont invisibles (l’obscurité, l’amitié, la nuit, etc.).

L iban : pays du Moyen-Orient qui longe la mer méditerranée. C’est le pays d’origine de Charbel Joseph H. Boutros auquel il fait souvent référence à travers ses œuvres.

Lit : meuble confortable où l’on se couche pour dormir, se reposer, rêver. Dans l’exposition, Charbel Joseph H. Boutros a mis en place deux lits, un installé à plusieurs mètres de hauteur qui se rapporte au rêve, un autre dédié à la commissaire de l’exposition ou au régisseur dans lequel ils peuvent dormir.

M arbre : roche très utilisée comme matériau en sculpture pour sa solidité, ses nombreuses couleurs et motifs esthétiques. Le marbre est présent dans certaines œuvres de l’exposition de Charbel Joseph H. Boutros sous différentes formes : cubes, stèles, etc. Il est utilisé de manière diverse avec une histoire et un sens différent pour chaque œuvre.

M atériaux : ensemble des éléments utilisés pour créer un objet, une œuvre. Dans ses œuvres Joseph Charbel H. Boutros utilise des matériaux naturels comme le bois, le sable, le marbre mais aussi des matériaux du quotidien comme des chaussures, une couverture, une bague. L’artiste considère également l’amour, la chaleur et la nuit comme des matériaux.

M ort : fin de la vie. La mort est présente dans l’exposition de Charbel Joseph H. Boutros où certaines œuvres rendent hommage à la mort et notamment la maquette du mausolée.

M ausolée :  monument érigé en l’hommage d’un mort et où repose son corps. Dans l’exposition, l’œuvre The Booth, The Gallerist and the Mausoleum est une maquette d’un mausolée. A la mort du galeriste de Charbel Joseph H. Boutros, son corps reposera dans ce mausolée qui sera alors construit à taille réelle.

M oquette : tapis à poil ras couvrant généralement l’ensemble d’une pièce. Dans l’exposition, Charbel Joseph H. Boutros utilise de la moquette beige afin de rappeler les foires d’art où l’on retrouve souvent ce matériau.

Nuit : la nuit est une expérience commune que nous partageons depuis toujours, pour Charbel Joseph H. Boutros c’est comme si la nuit était un temps à part et qu’elle résistait à l’évolution des choses. C’est aussi le moment où les rêves se déploient.

O bscurité : absence de lumière, noir, ténèbres et, par extension, nuit. L’obscurité est considérée comme un matériau selon l’artiste. Dans l’une de ses œuvres, il l’enferme dans de la mousse d’isolation, l’isolant ainsi de la lumière, de la chaleur et du son.

O bjet : c’est une chose fabriquée à partir de différents matériaux, que l’on peut voir et toucher comme des chaussures, une chaise… Charbel Joseph H. Boutros utilise de nombreux objets et notamment des objets du quotidien pour créer ses œuvres.

P astèque : gros fruit rond et vert qui pousse en été et dont la chair rouge contient des graines noires. Charbel Joseph H. Boutros utilise ce fruit pour laisser une marque dans le béton en ne laissant du fruit seulement la forme et les graines.

Q uotidien : qui relève de la vie de tous les jours. Pour créer ses œuvres, l’artiste utilise de nombreux objets du quotidien qui surprennent dans une exposition comme un vélo, une couverture, une table, un verre d’eau etc.

R êve : images, sons, histoires, produits par notre imaginaire lorsque nous dormons. Les rêves prennent une place importante dans les œuvres de l’artiste et leur conception. Certaines des œuvres de Charbel Joseph H. Boutros y font directement référence comme le lit ou le masque de nuit.

R elation : rapport, lien entre deux choses ou deux personnes. Les relations sont centrales dans l’œuvre de Charbel Joseph H. Boutros. Les relations amicales, amoureuses, familiales et professionnelles mais aussi les relations entre les expositions elles-mêmes sont présentes dans son exposition.

R écit : histoire, narration vraie ou inventée. Chaque œuvre de l’exposition The Sun Is My Only Ally à son propre récit qui nous permet de comprendre le sens de l’œuvre.

S ens : perception, sensation. L’Homme possède cinq sens, la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût. Le sens est aussi la signification, ce que veut dire un objet. L’exposition de Charbel Joseph H. Boutros convoque ces deux définitions du sens. Les œuvres sollicitent deux sens différents : la vue et l’ouïe, mais pour apprécier les œuvres nous avons aussi besoin de leur signification.

S ommeil : moment pendant lequel nous dormons, où nous n’avons plus conscience de ce qu’il se passe autour de nous et qui nous permet de rêver. Le sommeil et les rêves ont une place importante dans l’exposition de Charbel Joseph H. Boutros : il y’ a par exemple un lit dans lequel la commissaire d’exposition ou le régisseur peuvent dormir.

S oleil : étoile qui produit de la lumière et de la chaleur autour de laquelle tournent les planètes. Dans The Sun Is My Only Ally, le soleil est central et est représenté par certaines œuvres comme Days Under Their Own Sun qui expose trois feuilles de calendrier laissées toute une journée sous le soleil du mont Liban, de Beyrouth et de Bruxelles.

S ouvenir : se rappeler quelque chose ou quelqu’un, un évènement ou une personne du passé.  De nombreuses œuvres de l’artiste sont un hommage, un souvenir à des personnes, des relations ou des évènements du passé. Il expose ainsi un souvenir pour son grand père, pour ses expositions passées, pour un amour, un ami, etc.

T emps : perception de l’écoulement des évènements du futur au présent et du présent au passé. Le temps a une place importante dans l’exposition de Charbel Joseph H. Boutros. Il présente ainsi des œuvres qui font référence au passé, au temps qui passe et parallèlement, au futur.

Votive : qui a rapport à un vœu. Parmi les matériaux que l’on retrouve dans l’exposition de la cire votive recouvre certains objets, celle-ci est « chargée », elle contient des souhaits émis par des inconnus.

 

BIBLIOGRAPHIE JEUNESSE autour de l’exposition the sun is my only ally – Charbel Joseph h. boutros

vendredi 7 octobre 2022

Une sélection proposée avec le soutien de Christophe Lucas, conseiller pédagogique départemental en arts visuels à la DSDEN 35.

Cycle 1

  • Avec le soleil, Shingu Susumu, collection Giboulées, Gallimard jeunesse, 2018.

L’ouvrage propose une réflexion sur les effets et les représentations du soleil du point de vue de celui-ci et aborde les thématiques de la lumière et de l’obscurité.

 

  • Le voyage du vent, Shingu Susumu, collection Giboulées, Gallimard jeunesse, 2018.

Album pop-up, traitant des relations avec le monde, des transformations et de l’immatérialité du point de vue du vent.

 

  • Dans l’infini : livre de chevet, Beauclair Alexis, collection Tête de lard, T. Magnier, 2012.

Album graphique traitant de la place des objets et de la pensée dans l’infini, dans l’univers.

 

  •  Tiroirs Secrets, Thiébaut Olivier, Sarbacane, 2008.

Récit du point de vue de différents objets.

 

Cycle 2

  • Petites poésies pour jours de pluie et de soleil, Jabès Edmond, collection Enfance en Poésie, Gallimard jeunesse, 2013.

Recueil de poèmes traitant du temps, des objets et de l’immatérialité.

 

  • Le rêve du renard, Tejima Keizaburō, collection Album, l’École des loisirs, 1988.

L’ouvrage aborde les thématiques du rêve, de l’imaginaire et de la métamorphose en jouant sur les points de vue.

 

Cycle 3

 

  • Cahiers de Douais, « Le Buffet », Rimbaud Arthur, collection Étonnants Classiques, Flammarion, 2022.

Recueil de poèmes où les objets prennent la parole et deviennent les personnages principaux.

 

  • Le ChâteauLes Ferrailleurs (tome 1), Carey Edward, collection Les livres de Poche, Librairie Générale Française, 2016.

Dans cet ouvrage, les objets prennent la parole et deviennent les personnages principaux.

 

  • La passe-miroir, Dabos Christelle, collection Grand format littérature, Gallimard jeunesse, 2013.

Dans cet ouvrage, les objets prennent la parole et deviennent les personnages principaux.

 

  • Le soleil meurt dans un brin d’herbe, Rivet Jean, collection Pommes, pirates, papillons, Motus, 2007.

Des éléments naturels et des objets sont utilisés comme métaphore pour décrire une pensée, une relation ou un souvenir.

 

  • Catalogue d’objets introuvables, Carelman Jacques, Le Cherche-Midi, 2006.

Des objets imaginaires sont répertoriés et deviennent les sujets du roman.

 

  • Ma maison, c’est la nuit, Rochedy André, collection Poèmes pour grandir, Cheyne, 2002.

Trois narrateurs différents s’expriment tour à tour (une femme, une mère, la nature) et abordent les thématiques de la nuit, de l’obscurité.