Archive de janvier 2021

Présentation de l’Écomusée et des animaux, mythes et légendes

jeudi 28 janvier 2021

Les 21 et 22 janvier, les élèves du collège de la Binquenais devaient aller visiter l’Écomusée. En raison de la fermeture temporaire des musées, ce sont les médiateurs qui sont venus à la rencontre des élèves au collège.

Philippe Dagron, médiateur à l’Écomusée, a commencé par présenter l’histoire de l’Écomusée : une ferme rachetée par la Ville de Rennes qui est devenue un lieu de conservation du patrimoine vivant (animaux, végétaux). C’est aussi un grenier à céréales avec un immense verger qui donne lieu à la fabrication de cidre !

On y trouve des animaux domestiques (vaches, moutons, oies, cochons, etc.) mais aussi des animaux sauvages, et tout particulièrement dans les haies bocagères qui constituent un habitat naturel pour les insectes et oiseaux. Par ailleurs l’Écomusée a installé 184 nichoirs à oiseaux sur le site.

Philippe Dagron a ensuite raconté aux élèves les mythes et légendes qui ont contribué à percevoir certains animaux comme « aimés » ou « mal-aimés » à travers l’histoire, comme par exemple le rouge-gorge (surnommé « l’oiseau de dieu »),  les chouettes (associées à la sagesse et à la déesse Athéna dans la mythologie grecque), les hirondelles (qui annoncent le printemps), les mésanges, les chauves-souris, les écureuils, etc.

Les élèves ont notamment pu découvrir la légende de la chouette effraie: Il y a longtemps, quand le monde n’étais encore peuplé que d’oiseaux, ceux-ci vivaient de querelle et de défis. Un jour ils décidèrent de parier sur lequel d’entre eux pouvait aller le plus haut dans le ciel. L’autruche ne décolla pas d’un centimètre, la poule fit un mètre au-dessus du sol et retomba, les autres s’envolèrent. Seulement, un oiseau en particulier sembla se distinguer des autres et monta très très haut dans le ciel: l’aigle royal. Un petit oiseau, mécontent de la performance de l’aigle, redoubla d’efforts et monta haut, très haut dans le ciel. Tellement haut qu’il se brûla les ailes, trop proches du soleil et retomba. Seulement voilà, cet oiseau, le roitelet, avait gagné, et l’aigle devenu jaloux, le poussa d’un coup d’aile. Le petit roitelet devint handicapé et ne put, à l’avenir, que voler juste au-dessus des haies. Honteux de cette pulsion de jalousie, l’aigle royale donna une de ses plumes au roitelet  afin qu’il reconstitue son plumage et demanda à tous les autres oiseaux d’en faire autant. Chaque oiseau, alors, lui donna une plume. Tous, sauf un. La chouette Effraie. Celle-ci refusa car elle avait peur de prendre froid la nuit. Dieu intervint alors et, pour punir la chouette de son égoïsme, la maudit. À partir de ce jour, la chouette ne vivra que la nuit, elle ne se nourrira que de bêtes répugnantes comme les rongeurs et elle annoncera la mort. C’est pourquoi au moyen-âge, les paysans clouaient les chouettes effraie aux portes des granges afin d’éloigner cette dernière.

Une autre histoire contée par Philippe Dagron a permis aux élèves de découvrir les superstitions autour de la chauve-souris :

Il était une fois un couple d’hirondelle qui avait installé leur nid dans une grange. La femme hirondelle avait pondu des Å“ufs et s’occupait de les couver tandis que le mari partait chasser des insectes et collecter des graines pour nourrir tout le monde. Seulement un jour, le mari ne revint pas. La femme hirondelle était désespérée, elle ne pouvait laisser les Å“ufs seuls pour aller chasser, elle devait les couver! À ce moment-là, une petite souris grimpa jusqu’au nid et se retrouva nez à nez avec l’hirondelle. Cette dernière eut une idée. Elle proposa à la souris de rester couver ses Å“ufs tandis qu’elle partirait à la recherche de graines et d’insectes qu’elle partagerait ensuite avec la souris. Celle-ci accepta son marché. Ainsi, l’hirondelle partit et le marché conclu avec la souris dura quelques semaines où elles se remplir bien la panse. Enfin les Å“ufs étaient prêts à éclore et la souris s’en alla. L’hirondelle se teint prête à accueillir ses petits. Le premier Å“uf commença à craquer puis ils s’ouvrirent un à un et quelle ne fut pas l’horreur de l’hirondelle quand elle découvrit l’apparence de ses petits! Ils étaient poilus et grotesque comme le rongeur qui les avait couvés mais ils avaient des ailes comme leurs parents biologiques! Une peau se tendait à la place du plumage des ailes et leur peau était noire. Ils étaient hideux! C’était des chauves-souris.

A la fin de la présentation, les médiateurs de l’Écomusée ont proposé aux élèves un petit jeu « qui niche où ? » pour relier les animaux à leut habitat, en précisant que tous sont liés à leurs besoins et modes de vie.

 

 

Présentation de La Criée

jeudi 28 janvier 2021

Pour cette deuxième année de jumelage, La Criée poursuit le projet « Là d’où je viens, là où je suis, là où je vais » avec deux nouvelles classes : les 5e 6 et les 5e 3.

Les 14 et 15 janvier 2021, La Criée est venue à la rencontre des élèves au collège de la Binquenais pour leur présenter ce qu’est un centre d’art, les différences avec un musée, les métiers de l’exposition et des lieux patrimoniaux …

Les collégiens ont pu découvrir en images les coulisses du centre d’art, comment se fabrique une Å“uvre ou une exposition.  Un petit quizz leur a été remis pour noter ce qu’ils ont découvert :

En voici quelques extraits :

 

Qu’est-ce qu’un centre d’art ?

« C’est un lieu d’expositions. Un lieu qui aide les artistes à produire des Å“uvres. Un lieu de recherches, un lieu ouvert à tous publics » (Elye)

« Un lieu où on expose des Å“uvres d’art d’artistes vivants » (Malou)

 » Un centre d’art aide à la production d’Å“uvre d’art et les expose au public pendant 2/3 mois » (Enzo)

 » C’est un lieu qui aide les artistes à produire des Å“uvres et les expose au public » (Ismaël, Yazid)

 

Qu’est-ce qu’un musée ?

« Un musée collectionne des œuvres et objets du patrimoine, les conserve et les expose aux publics » (Assia)

« Il y a des tableaux, des sculptures qui sont souvent vieux mais aussi récents » (Julien)

À la fin de la présentation, les élèves ont découvert le projet à venir avec les artistes Ferruel & Guédon et leur proposition :

 

Nous aimerions que par groupe de 3, 4 ou 5, vous choisissiez un être vivant de petite taille. Plus particulièrement, un animal considéré comme « parasite », « mal-aimé », réel ou imaginaire. Que chacun se renseigne, comment il vit, où ? Ce qu’il aime, n’aime pas ?

Imaginez que vous êtes de vrais spécialistes de cet animal, que vous connaissez ses gestes, ses déplacements…

Pour vous aider, lors de vos visites à l’Écomusée et à La Criée, observez les animaux que vous ne connaissez pas, qui vous effraient ou vous surprennent.

Nous en parlerons de notre venue à Rennes, les 18 et 19 février !

Les élèves ont alors noté leurs premières idées d’animaux. C’est ainsi que des « coccinelle-serpentard », des « chauves-souris covid » ou encore des « fourmis serpent » sont apparues parmi d’autres petites bêtes plus connues comme les serpents, les fourmis, les araignées ou les rats.

 

 

LiZellBa, le jeu objet

mercredi 27 janvier 2021

Avec LiZellBa, découvrez les artistes exposé.e.s au centre d’art, enrichissez vos connaissances et devenez apprenti commissaire d’exposition !

Jeu coopératif, Lizellba invite le public à créer une exposition fictive. Il permet de découvrir et de s’approprier de façon ludique les oeuvres et les thèmes qui traversent le cycle artistique Lili, la rozell et le marimba, création contemporaine et vernaculaire (2019-2022). Le jeu objet se joue à même le sol, lancez le dé-visage à l’aide du pot-chapeaux sur le plateau en tissu coloré, en fonction de la zone où s’arrêtera le dé-visage vous répondrez aux questions autour des expositions avec les cartes questions, icônes, textes ou actions. Une bonne réponse donnera la possibilité de piocher une des Å“uvres-miniatures à positionner dans l’espace d’exposition. L’opération se répète jusqu’à ce que les commissaires soient satisfait·e·s de leur exposition.

Au cours d’une partie, les joueurs et joueuses seront amenés à :

  • découvrir des Å“uvres et les expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba.
  • explorer les sources d’inspiration des artistes et les liens qu’ils et elles entretiennent avec les savoir-faire vernaculaires.
  • manipuler à plusieurs des Å“uvres-miniatures aux textures, formes et couleurs divers, inspirées des Å“uvres présentées à La Criée.

Le jeu a été crée par Léa Bénétou, Yann Baïzid et Fanny Martel. Il est évolutif tout au long du cycle artistique Lili, la rozell et le marimba.

 

 

Dans ce village, dans cette cabane…

lundi 11 janvier 2021

Au cours de la visite de l’exposition L’ Oeuf pondu deux fois d’Eléonore Saintagnan, les élèves de CM1-CM2 de l’école Trégain ont découvert un village de cabanes perchées, penchées, feuillues, trapues ainsi que des sculptures de personnages, qui pourraient être les habitants de ce village. Ils ont alors imaginé  la vie de ces habitants en terre coiffés de plantes :

« Il était une fois une famille un peu étrange mais on les aimait bien.La mère s’appelait Louise, le père Tom, leur fille s’appelait Emma.Emma faisait voler les objets, Louise se téléportait et Tom disparaissait à tous moments! »

« Il s’appelle Pierre, ses amis s’appellent Tom et Paul. Ils partent tous les jours en voyage et une fois ils ont vu un monstre. Il a transformé Pierre en statue. Ses amis étaient morts. Il a été ramené dans un musée et tout le monde a oublié Pierre. »

« Il y avait un village qui s’appelait Lommanji. C’était un village de sculpteurs. Évidemment Jonathan était un sculpteur. C’était le meilleur sculpteur du village. »

« Il était une fois deux meilleurs amis et un roi jaloux. Le roi était jaloux car il n’avait pas d’amis. Un jour il a eu un ami. Mais finalement , un jour le roi a été empoisonné. »

« Il était une fois un village où il y avait des gens bizarres car leurs têtes étaient si grosses que même un géant ne pouvait pas la porter. C’est pour ça qu’on les appelait les bizarres. Ils mangeaient plein d’insectes et buvaient l’eau des marécages. Ils ne faisaient rien à part manger et dormir. »

« Il était une fois Jean-Pierre, il pleurait parce qu’il était sourd. Il ne pouvait pas avoir un travail, ni d’amis. Il vivait seul. »

« Dans cette cabane habitait une vielle femme et un vieil homme qui vivaient pauvrement. Ils avaient un garçon qui s’appelait Max et une fille qui s’appelait Lilou. Ils travaillaient pour avoir de l’argent. »