Archive de février 2022

Atelier 6: Reportage photo à l’atelier

lundi 28 février 2022

jeudi 24 février 2022, avant dernière journée en atelier de fabrication avec Julien Laforge.

Les volumes de chacune des pièces apparaissent, des solutions sont trouvées.
La gravure des parements de bois du coffre avance… « On est un peu charrette ! » comme le dit l’expression remontant au XIXe siècle apparue dans le jargon des ­architectes.

À l’époque, lorsqu’ils étaient à la traîne au moment de rendre leur travail, les étudiants des Beaux-Arts de Paris avaient recours à de véritables charrettes de livreurs de la gare Montparnasse, près de leur école. Ces véhicules transportaient en urgence les ­panneaux sur lesquels les architectes en herbe réalisaient leurs dessins, depuis leur atelier jusqu’à la salle des ­examens, au centre de la capitale. Il arrivait que les étudiants les moins prévoyants mettent la dernière tou­che à leurs travaux sur la charrette.

Atelier 5 : réalisation du coffre, avancée des objets

lundi 28 février 2022

Par Irvin

Sculpter les parements du coffre

Nous avons commencé par créer des lignes de sculpture sur les panneaux du coffre en reliant les points réalisés précédemment. À partir des photos, nous avons identifié des zones sombres et nous les avons hachurées au crayon sur les panneaux. Ces zones devront être sculptées plus précisément que les autres pour créer un maximum de relief.

Nous avons sculpté les panneaux du coffre avec des gouges et des ciseaux à bois. En fonction du relief que l’on cherche à donner, on utilise des tailles de gouges différentes. C’était vraiment nouveau pour nous ! C’était compliqué car c’est un travail très précis et que la prise en main des outils est difficile. Il faut trouver la bonne inclinaison de l’outil sur le bois pour creuser sans transpercer la matière ou glisser sur la surface. Le noyer était plus difficile à sculpter car c’est un bois dur et dense. Le tilleul est lui beaucoup plus tendre alors c’est plus facile. Au départ, nous avons trouvé cette tâche longue et laborieuse. C’était dur et exigent pour peu d’avancée et de réussite. Nous nous sommes découragés et vous étions vraiment mécontents de devoir en passer par là. Mais au fil du temps, lorsque nous avons réussi à apprivoiser l’outil, la tâche est devenue plus distrayante, plus agréable.

Créer nos œuvres individuelles

Nos objets individuels seront en contre-plaqué peuplier, en chêne rouge ou en tilleul.

Nous avons d’abord cherché définir la taille de nos objets pour qu’ils rentrent tous dans le coffre en occupant le maximum de place possible. C’était difficile pour nous car à cette étape, nous ne savions pas bien ce qu’allait rendre notre croquis une fois mis en volume. Surtout que nos formes sont toutes différentes ! Nous étions perdus, c’était vraiment dur de nous projeter ! Nous ne savions pas quoi débiter et par où commencer, nous n’avions plus nos repères habituels de travail.

Julien nous a aidé à parfois réinventer nos projets pour dépasser nos difficultés. Mme Dorchies, notre professeure, nous a aussi épaulé et accompagné pour trouver des solutions techniques et nous permettre de nous lancer. Il a vraiment fallu coopérer et réfléchir avec Julien et Mme Dorchies pour trouver des techniques de fabrication et d’assemblage adaptées à nos projets. Cela nous a demandé du temps mais ce temps était nécessaire pour nous permettre d’attaquer le travail du bois en évitant les erreurs et donc en évitant de gâcher de la matière.

Cette étape nous a déstabilisé car, habituellement, nous savons tout de suite où nous allons car nous sommes guidés par des feuilles de débit et des plans. Nous avons l’habitude de travailler sur le mode de l’exécution et non sur celui de la conception. C’est une étape que nous ne connaissions pas. D’autant plus, que nous ne sommes pas habitués à travailler des formes arrondies.

Ophélie et Dylan ont pu débiter du chêne rouge pour leurs objets. Ils les ont usinés (c’est-à-dire dégauchis et rabotés). Clément a déligné des tasseaux de tilleul. Benjamin a dû complètement retravailler son projet. Il a donc commencé par usiner des disques en contre-plaqué peuplier. Boubacar a tracé et découpé des formes en contre-plaqué peuplier également. Il a ensuite fait des entailles pour préparer son assemblage.

 

Le montage du coffre

Nous avons commencé par faire des signes d’établissement sur les pièces du coffre. Ensuite, nous avons mis à longueur toutes les pièces. Puis, nous avons tracé les assemblages en marquant l’axe des dominos. Les dominos vont servir à assembler 2 pièces ensemble et ce, de façon invisible. Ce sont donc des pièces que l’on rajoute pour assembler 2 éléments entre eux. C’est rapide et facile à usiner. Lors de cette étape, il y a eu une erreur d’usinage mais Boubacar et Dylan ont su trouver une solution qui nous a évité de perdre la pièce et donc de devoir en réaliser une autre.

Ensuite, nous avons fait à montage à blanc, c’est-à-dire sans colle, pour être sûr que tout était bon. Pour cette étape, nous avons utilisé des serre-joints.

Puis, comme tout était bon, Kyliane et Dylan ont collé le coffre et ils ont assemblé les panneaux de contre-plaqué à l’intérieur du coffre. Pour cela, ils ont utilisé des vis. Ces panneaux serviront de supports aux parements sculptés. La structure du coffre est donc à présent terminée. Cette étape était simple car ce sont des gestes que nous connaissons bien. La seule difficulté a été l’équerrage, c’est-à-dire faire en sorte que tous les éléments du coffre soient « d’équerre » (bien parallèles et perpendiculaires). Nous sommes satisfaits de cette structure. C’est une première étape d’aboutie et de concrétisée.

Visite des enfants de l’accueil de loisirs de Cintré

lundi 21 février 2022

Un groupe d’enfants de l’accueil des loisirs de Cintré a pu observer les Å“uvres de Bertille Bak, dans l’exposition DARK-EN-CIEL, le jeudi 17/02/22.

Après une courte introduction tournée sur ce qu’est une Å“uvre d’art et une présentation de La Criée, les enfants ont découvert le film Bleus de Travail. À l’aide d’un jeu de cartes, les enfants ont pu reconstruire le film et témoigner de leur ressentit sur la projection.


Ce jeune public a voulu dire à l’artiste que « Le film était bien fait et que l’on ne voyait pas que c’était faux. »
Après la projection, les enfant ont participer à un atelier, pour qu’ils puissent fabriquer leur arc-en-ciel. Sur le modèle du carton d’invitation de l’exposition, avec des cartes à gratter, ils peuvent enlever le noir pour révéler la couleur qui se trouve en-dessous. 

Par Tout Artiste

jeudi 17 février 2022

Un petit groupe d’enfants de l’association Par Tout Artiste est venu visiter l’exposition DARK-EN-CIEL mardi 15 février 2022.

Après avoir mené l’enquête pour découvrir à quoi pouvait servir ces boîtes en bois colorées, ils ont découvert le film Bleus de travail de Bertille Bak. De nombreux commentaires ont fusé : « c’est drôle mais triste aussi », « ça fait un peu peur », « c’est pour de faux », »les poussins sont trop drôles », « c’est pas comme ça que sont fabriqués les arcs-en-ciel, normalement il y a un trésor au pied de l’arc-en-ciel » ..

Puis la visite s’est poursuivie avec une partie de LiZellBa, les artistes en herbe ont monté à leur tour une très belle exposition !

Abécédaire de l’exposition DARK-EN-CIEL

mercredi 16 février 2022

A rc en ciel : phénomène optique se produisant dans le ciel — visible dans la direction opposée au soleil qui brille pendant la pluie. C’est un dégradé de couleurs allant du rouge, à l’extérieur, au jaune, vert, bleu, jusqu’au violet à l’intérieur. L’arc-en-ciel, peut-être à cause de sa beauté et de la difficulté à l’expliquer, fascine les hommes de toutes les cultures. L’arc-en-ciel est souvent associé à la joie. DARK-EN-CIEL est un jeu de mots qui intègre la noirceur au merveilleux.

B urlesque: de l’espagnol burla, « plaisanterie », enchaînement de blagues ou gags qui font rire. Apparu dans un premier temps en Italie dans la Commedia dell’Arte, le burlesque s’impose comme genre à part entière dès les origines du cinéma. Il se définit par des accidents comiques comme par exemple l’Arroseur arrosé de Louis Lumière en 1895 ou les cascades de l’acteur Buster Keaton. Le film La Brigada de Bertille Bak présente une brigade de cireurs de chaussures qui parcourent les rues de la Paz en Bolivie, montés sur des boîtes de conserves.

C ommunauté: organisation singulière entre des individus qui leur permet de se constituer en société avec des règles et rituels. Selon Bertille Bak faire communauté, c’est créer du commun avec elle. La Brigada présente la communauté des cireurs de chaussures de La Paz. Les lustracalzados se sont réunis dans un collectif pour défendre leurs droits et améliorer leurs conditions dans la société bolivienne. L’artiste a pris contact avec eux via leur association Hormigon Armado.

D roits des enfants : les enfants ont des droits spécifiques, ceux-ci ont été légiférés en 1989 dans la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) sous l’autorité de L’UNICEF. Dans cette convention, UNICEF met en avant, dans l’article 28.1:  « Les États parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, […] et l’État a l’obligation de rendre l’enseignement primaire obligatoire et gratuit, d’encourager l’organisation de différentes formes d’enseignement secondaire accessibles à tout enfant et d’assurer à tous l’accès à l’enseignement supérieur, en fonction des capacités de chacun ». Avec l’installation Mineur, mineur l’artiste aborde l’exploitation des enfants au détriment de leurs droits à la scolarisation ; ces derniers doivent travailler pour vivre.

E thnologie : c’est la science qui observe, compare et analyse les liens au sein des différents groupes humains. En immersion longue au sein de communautés, Bertille Bak observe et participe à leur vie quotidienne, pour créer une Å“uvre collective.

F able: court récit dont on peut tirer une morale. Les animaux sont souvent les acteurs principaux des fables, comme dans le court-métrage  Bleus de Travail où chaque espèce d’oiseaux illustre un rôle de notre société.

G éographie : science qui étudie les composantes spatiale et terrestre : les pays, les villes, les fleuves, les montagnes… Mineur Mineur est un projet qui s’est développé dans cinq espaces géographiques différents : Madagascar, Bolivie, Indonésie, Inde et Thaïlande.

H umour: l’humour fait apparaître ce qui est drôle, comique ou absurde. Il existe plusieurs formes d’humour : le comique fait rire à travers la plaisanterie; l’humour satirique joue à partir de ce qui pourrait être gênant ou blâmable dans le réel; l’ironie met en doute la réalité. Dans ses films, Bertille Bak développe un humour absurde. Bleus de Travail, montre des poussins qui sont projetés sur un fil électrique pour créer un arc-en-ciel. Le montage de cette scène, laissé apparent, renforce le caractère absurde.

I nvisible : chose que l’on ne peut pas voir ou que l’on ne veut pas voir. Rendre visible les invisibles est l’un des grands leitmotiv du travail de l’artiste, que cela soit dans La Brigada pour défendre les droits des cireurs de chaussures de La Paz (Bolivie) ou dans Bleus de travail, pour exposer le divertissement des puissants.

J eux: Activité physique ou mentale plaisante, réalisée pour se divertir ou se détendre. Elle n’est pas imposée et n’a pas d’utilité. Les jeux d’enfant sont des activités crées et guidées par leur imagination. L’artiste par la magie du montage avec des incrustations et des effets spéciaux, détourne les activités quotidiennes des enfants, dans les mines, pour les transformer en jeux d’enfants.

L utte: combat pour défendre une cause ou un groupe par des actions menées collectivement. Dans Tu redeviendras poussières, Bertille Bak s’intéresse à rendre visible le combat des anciens mineurs, du nord de la France, en abordant le combat des silicosés et de leurs veuves.

M ineurs: personne qui travaille dans une mine pour la recherche de métaux, pierres précieuses ou charbon. Petite fille de mineur, Bertille Bak s’intéresse à la communauté des mineurs du Nord de la France. Puis elle élargit son propos à travers les projets Bleus de travail et Mineur Mineur pour parler des enfants travaillant dans plusieurs mines d’extraction d’aujourd’hui.

O bservation participante: méthode de sociologie permettant au sociologue de rentrer dans un groupe en jouant un rôle. Grâce à ce rôle, il va  participer à la dynamique du groupe, comme un membre à part entière. Dans ses projets, Bertille Bak s’immerge totalement dans les groupes qu’elle observe. Pour Mineur Mineur, l’artiste a changé son processus créatif pour la première fois. À cause du confinement, elle a dû collaborer, depuis la France, avec des équipes de tournages sur place en Bolivie, Madagascar, Inde, Thaïlande, Indonésie.

P opulaire (art) : désigne la pratique de l’art par le peuple. Dans chaque scène qu’elle réalise, la vidéaste créé une esthétique qui correspond à une lutte sociale ou politique en collaboration avec les communautés. Dans le cadre de l’exposition DARK-EN-CIEL, l’artiste présente pour la première fois sa collection de boîtes de cireurs de chaussures achetées en Bolivie.

Q uotidien: action qui se répète tous les jours et qui devient une habitude. En faisant un travail d’immersion dans des communautés invisibles, Bertille Bak participe à leurs quotidiens pour comprendre leurs us et coutumes. Dans la scénographie de Bleus de travail, Bertille Bak utilise les mêmes lampes que celles du film.

R écit:  histoire, racontée par un narrateur à partir d’histoires réelles ou fictives. C’est une forme ancestrale de transmission des savoirs entre les hommes. Les scénarios de Bertille Bak se mettent en forme grâce à un travail collectif des communautés et de l’artiste. Elle crée une fiction qui s’inspire du réel, pour créer un récit imaginaire.

S on: sensation auditive que l’on entend. Le son est très important dans les vidéos de Bertille Bak, elle utilise des prises de son hors des tournages et les insère en post-production. Les bruitages de l’artiste permettent de construire un décor auditif, qui traduit l’aspect sonore d’un événement.. Au cinéma, le travail sonore est essentiel, il permet d’influencer la réception du spectateur. Mineur Mineur est un film où l’artiste a fait appel pour la première fois à un compositeur, pour créer une ritournelle dissonante. Celle-ci contribue au décor de la kermesse.

T rucages:  techniques plus ou moins simples pour construire des images fantastiques. George Méliès (1861 – 1938), pionnier du cinéma français et ancien illusionniste, a créé les premiers décors et trucages du cinéma. Ils mêlent magie, théâtre et incrustations créant des illusions optiques, des changements d’échelles permettant des choses inexistantes dans la réalité. Aujourd’hui, à l’aide d’un fond vert, on peut incruster des images de synthèse d’un personnage, personne ou objet dans une vidéo. Dans Mineur Mineur ou dans Bleus de travail, l’artiste utilise l’incrustation pour ajouter des éléments dans ses films.

U s et coutumes: habitudes ou manières de vivre. Les us renvoient à des traditions, habitudes d’un peuple ou d’un pays et les coutumes renvoient à une habitude sociale inconsciente. Certains artistes s’inspirent des us et coutumes dans leurs processus de création. Bertille Bak a été invité par La Criée dans son cycle Lili, la rozell et le marimba (2019-2022), qui interroge les relations entre création contemporaine et vernaculaire. Pour la première fois, l’artiste expose sa collection de boîtes de cireurs de chaussures de La Paz. Bertille Bak, présente une tradition et un savoir-faire typique de la capitale de la Bolivie et invite les spectateurs à les observer.

V idéo: du latin video (je vois), ce médium regroupe plusieurs techniques et technologies pour permettre un enregistrement et la restitution d’images animées, sonore ou non, sur un support adapté. Depuis les années 1980, les artistes contemporains s’emparent de ce médium. Le travail de Bertille Bak se base, dès ses débuts, sur la vidéo en jouant avec des incrustations et des sons en post-production.

 

Atelier 4 : réfléchir et concevoir ensemble

vendredi 4 février 2022

Par Kyliane

Première partie :

Individuellement, nous avons repris nos croquis de recherche pour la création de notre ouvrage personnel. Julien nous a apporté des compléments photographiques en lien avec nos premiers dessins.

Nous avons à nouveau dessiné au marqueur noir avec comme objectif d’aboutir à des formes simplifiées. Pour atteindre cet objectif, Julien nous a lancé des challenges, nous devions dessiner dans un temps limité (30 secondes, 1 minute, 3 minutes).

Travailler vite était difficile mais cela avait l’avantage de nous obliger à rester concentrés. Nous ne pouvions pas trop réfléchir à la forme finale, nous dessinions vraiment à l’instinct. Ainsi, nous n’étions pas envahis par des idées parasites et cela nous a permis d’obtenir des formes épurées. Pour ma part, C’est à grâce à l’étape du dessin en 30 secondes que j’ai réussi à trouver ma forme finale alors qu’auparavant, je n’étais jamais satisfait de mes dessins et je les recommençais sans cesse.

Ensuite, Julien nous a proposé de modeler nos formes avec de la plastiline et du carton. Nous avons beaucoup aimé cette étape car c’était différent du travail du bois. Habituellement, nous travaillons un matériau dur et résistant avec des machines ou des outils et là, nous devions travailler un matériau mou avec nos mains pour seul outil.

Deuxième partie :

Accompagné de Julien et de Mme Dorchies, nous avons réfléchi tous ensemble à la conception de notre coffre. C’est ce qu’on appelle l’étude de fabrication.

Pour cela, nous avons réalisé un croquis du coffre sur lequel, nous avons reporté les côtes que nous connaissions déjà. Ainsi, nous avons pu calculer les côtes qu’il nous manquait. Ensuite, nous avons rédigé la feuille de débit. C’est un document de travail qui nous guide pour le débit des différentes pièces. On y trouve les côtes finies et les côtes majorées de chaque pièce.

Cette étape était très intéressante car elle est lien direct avec le métier de menuisier fabricant. Cependant, elle était déstabilisante car nous ne sommes pas habitués à travailler sur de si grands formats, surtout dans du bois massif.

Troisième partie :

Nous avons enfilé pour tenue de professionnelle et quitté la salle de cours pour rejoindre l’atelier où nous nous sommes divisés en 2 groupes.

  Consignes de travail Outils et machines Essence de bois
Groupe 1 Débiter les montants et les traverses du coffre (éliminer l’aubier, les nÅ“uds, les fentes et les gerces, tronçonner et déligner) – Déligneuse

РTron̤onneuse

– Scie à format

Chêne rouge
Groupe 2 – Positionner et fixer les photos du paysage sélectionnées le jour 3 et agrandies à l’échelle 1 sur les panneaux qui seront utilisés pour les façades et les parements du coffre.

– Avec des pointes, faire ressortir les reliefs du paysage.

– Marteau

– Pointes

– Papier cache

Noyer et tilleul

 

Il était difficile de trouver les lignes directrices sur les photos des paysages mais il était intéressant pour nous de découvrir et d’expérimenter cette technique de marquage avec des pointes. On se rend vraiment compte du résultat lorsque l’on retire la photo. Tout fait sens à cet instant.

À la découverte des cinq pays de l’Å“uvre Mineur Mineur

vendredi 4 février 2022

Pour son exposition DARK-EN-CIEL à La Criée, Bertille Bak présente sa nouvelle production, Mineur Mineur, une installation composée de cinq vidéos réalisées avec des enfants travaillant dans les mines d’extraction : de l’argent en Bolivie, du charbon en Inde, de l’or en Thaïlande, de l’étain en Indonésie et des saphirs à Madagascar.

En regard de ces fictions, voici 5 planches de photographies documentaires relatives à chacun des pays.

  • Inde

  • Bolivie

  • Indonésie

  • Thaïlande

  • Madagascar

Bibliographie de Bertille Bak

mercredi 2 février 2022

CATALOGUE INDIVIDUEL

  • Michel Bak, Christian Boltanski, Laurent Busine, Bertille Bak, Circuits : exposition, Paris, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris musées, 2012

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris a présenté une exposition consacrée à Bertille Bak en 2012. Circuits développe un parcours dont Paris est le point d’ancrage des deux derniers projets de l’artiste : Ô quatrième portant sur le questionnement existentiel de religieuses retirées dans un couvent et Transports à dos d’hommes, projet inédit réalisé avec les habitants d’un campement tsigane. L’ouvrage, conçu par l’artiste comme un jeu de piste, présente son travail avec deux communautés: les Roms d’Ivry et celle des Filles de la Charité.

CATALOGUES COLLECTIFS

  • Isabelle Ewig (dir.), Dix-7 en Zéro-7, catalogue de l’exposition des diplômés de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris avec les félicitations du jury, Fondation d’entreprise Ricard, Paris, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2008
  • Bernard Blistène (dir.), Panorama 9-10, Tourcoing, Editions du Fresnoy – Studio national des arts contemporains, 2008
  • Thibaut De Ruyter, Sophie Kaplan (dir.), Forteresse. Bertille Bak. Damien Cado. Passage à faune, CRAC Alsace, Altkirch, Editions du CRAC Alsace, 2009
  • Philippe Artières, Bart Lootsma (dir.), Insiders, CAPC, Bordeaux, Les Presses du Réel, Dijon, 2009

 

  • Laurent Busine (dir.), À toutes les morts, égales et cachées dans la nuit, Musée des arts contemporains de la Communauté française de Belgique au Grand-Hornu, Hornu, Editions du Musée des arts contemporains du Grand-Hornu, 2010
  • Régis Durand (dir.), Là où nous sommes : Å“uvres de la collection Neuflize Vie, Maison d’art Bernard Anthonioz, Nogent-sur-Marne, Editions de l’Oeil, Montreuil, 2010
  • Guillaume Desanges (dir.), 2001-2011, Soudain, déjà , École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris, ENSBA, 2011
  • Marianne Derrien (dir.), Infiltration. Le privilège des chemins, Plataforma Revolver, Lisbonne, Portugal, Éditions de la Plataforma Revolver paraa Arte Contemporânea, 2011
  • Laurent Busine, Jessica Castex, Fabrice Hergott, Laurent Jean-Pierre (dir.), Bertille Bak – Circuits, Musée d’art moderne de la ville de Paris, Paris, Éditions Paris-Musées, 2012
  • Elena Filipovic (dir.), Évocateur, Fondation d’entreprise Ricard, Paris, Editions de la Fondation d’entreprise Ricard, 2012
  • Claire Le Restif (dir.), L’Homme de Vitruve, Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, Ivry‑sur‑Seine, CREDAC, 2012
  • Christopher Marinos (dir.), Agora : 4th Athens Biennale 2013, Athènes, Grèce, Éditions Athens biennale, 2013.
  • Caroline Bourgeois, Marie Darrieussecq, Thierry Grillet (dir.), A triple tour : collection Pinault, La Conciergerie, Paris, Éditions du Patrimoine, 2013
  • Enrico Lunghi, Hubert Wurth (dir.), NY-LUX : Edward Steichen award Luxembourg, 2004- 2014, Musée d’art moderne Grand-Duc Jean, Luxembourg, Éditions du MUDAM, 2014
  • Marianne Derrien (dir.), Faire des mondes/ Creating worlds, Kyungpook National University, Wooyang Museum of Contemporary Art, Daegu, Corée du Sud, Noosphere contemporary art lab, 2016
  • Bérénice Saliou (dir.), Bertille Bak : complexes de loisirs, Espace d’art le moulin,La Valette‑du‑Var, 2017
  • Émilie Ouroumov (dir.), Palais Potemkine,National Gallery, Sofia, Bulgarie, Fondation d’entreprise Ricard, Paris, 2017