Archive de octobre 2020

Un atelier avec Line Simon

vendredi 16 octobre 2020

L’atelier en famille est l’occasion de prolonger la découverte de l’exposition Mime de Mathis Collins & Paul Collins au cours d’un atelier d’expérimentation plastique mené par l’artiste Line Simon.

Line Simon propose de réaliser sous la forme d’un puzzle, une image modulable révélant un Polichinelle, un mime, un artiste ou tout autre personnage imaginaire qui ferait écho à l’artiste-policier identifiable dans les œuvres de Mathis Collins par son couvre-chef à deux pointes : le bicorne.

Sur un support en bois, la technique consiste à créer une image- puzzle par superposition de couches colorées :

  • Découper six morceaux de bois répartis en 3 bandes et 2 colonnes
  • Peindre un motif par bande de bois
  • Dessiner et découper une silhouette de personnage coiffée d’un couvre -chef (chaque partie de la silhouette doit toucher le haut et le bas de la planche de bois)
  • Appliquer une couche de peinture noire sur l’ensemble
  • Retirer la découpe de papier
  • L’image apparait !

 

Paroles d’artistes

vendredi 16 octobre 2020

Mathis Collins présente une nouvelle série de tableaux en bois peuplés de figures comiques et solitaires, alter ego de l’artiste-clown, -éducateur, -flic, archétypes d’une imagerie populaire née dans la commedia dell’arte, les carnavals, les bistrots, la nuit d’aujourd’hui.
Avec lui, Paul Collins expose « History of Modern Art » (2020), un retour sur quelques sources d’une histoire de l’art à la fois personnelle et collective.

Ci-dessous, la parole aux deux artistes et à la commissaire d’exposition Émilie Renard :

L’exposition « Mime » par Mathis Collins

L’exposition « Mime » par Paul Collins

L’exposition « Mime » par Émilie Renard, commissaire

Filmographie sur les marionnettes, la fête foraine

mercredi 14 octobre 2020
  • A propos du mime : Les Enfants du Paradis, Marcel Carné, 1946

  • A propos d’un castelet et des marionnettes à fils : La Mélodie du bonheur, Robert Wise, 1965

  • A propos de la commedia dell’arte et de l’humour burlesque : Scaramouche, George Sidney, 1952

  • A propos des théâtres de foire, tréteaux et acrobates :  Molière, Ariane Mnouchkine, 1978

  • A propos des représentations de la fête foraine au cinéma dans l’émission « Blow up »

Références graphiques chez Paul Collins

mercredi 7 octobre 2020

 

  • Paul Collins, des impressions d’écriture

Marqué par son expérience en tant que photograveur, Paul Collins dévoile dans l’exposition Mime son intérêt pour les règles de composition graphique. Toutes les toiles qu’il présente suivent la même logique de reproduction de pages d’ouvrages dans lesquelles il remplace le texte par des bandes de peinture grisées. Depuis ses études à Toronto, Paul Collins cultive une curiosité pour les peintures classiques dans lesquelles on peut voir des éléments de texte signifiés (livre, journal, partition, etc.). Les lettres ne sont pas représentées en tant que telles, c’est seulement l’effet « texte » qui est recherché. Dans ses toiles, Paul Collins reprend l’idée de la trame, propre à la photogravure et l’associe à un système de sérigraphie « DIY ». Il commence par photocopier une page d’un livre (par exemple le manuel scolaire History of modern art) puis il l’agrandit et l’imprime au format de la toile. Il dépose son polycopié agrandi sous une grille de moustiquaire et sur cette dernière, il remplit les zones de textes en peignant des bandes. Ensuite il pose la grille de moustiquaire sur sa toile vierge et il repasse les zones peintes, obtenues par le décalquage des emplacements de texte. La peinture se dépose sur la toile entre les fils de la grille. Il réitère ce geste en décalant légèrement cette même grille. Cette technique confère un effet moiré aux zones peintes sur la toile et créé une sorte d’ondulation. Ce motif est davantage perceptible sur les grands aplats, notamment dans la toile History of Modern Art (for D. R.) (2020), réalisée en collaboration avec son fils Mathis.

 

  • Basic Typography

Paul Collins choisit de reproduire des pages de l’un de ses manuels de typographie : les pages 84 et 85 qui renvoient à la police Univers. Dessinée en 1957 par Adrian Frutiger, il s’agit d’une fonte sans-serif qui est encore aujourd’hui un classique de la typographie. Univers est une adaptation des caractères plomb destinée à être utilisée par la première machine à écrire IBM. Créée après la seconde guerre mondiale, cette police reflète la volonté de réunification. Réel tournant dans l’histoire de la typographie, elle est conçue pour fonctionner dans toutes les langues – cette fonte devait d’ailleurs s’appeler à l’origine « Monde ». L’une des pages reproduites par Paul Collins est un texte définissant les usages de la police Univers : en anglais, en français et en allemand. Sans avoir accès au contenu textuel, on peut toutefois imaginer à quelle langue correspond chaque bloc de texte.

 

  • Des normes dans l’art

L’œuvre Les formats (2020) renvoie à un document de référencement de la peinture française utilisé par les marchand.e.s de tableaux. Dans ce document, trois genres sont répertoriés : « Figure », « Paysage » et « Marine ». Pour chaque genre, différents formats sont définis au choix. Paul Collins a reproduit fidèlement la page, avec ses tâches de café, ses traces de marqueur et ses erreurs d’impression (le format 27×16 a été imprimé à l’envers et diffusé comme tel). La page témoigne d’une histoire à la fois personnelle et collective. Les toiles de Paul Collins témoignent de son intérêt pour les questions de transmission de l’information, ses canaux et méthodes.

Références à l’histoire de l’art chez Paul Collins

mercredi 7 octobre 2020

Pour l’exposition Mime, Paul Collins a produit l’ensemble History of modern art, qui rassemble différentes peintures se référant aux ouvrages qui ont marqué sa formation artistique, débutée dans les années 1970 à l’école d’art de Toronto, puis en tant que photograveur.

  • History of Modern Art

Quatre de ses toiles reproduisent les pages de l’ouvrage History of Modern Art (p. 249, p.344, p.617, p. 624) un livre écrit par H. H. Arnason[1], qui a été la référence pour nombre d’étudiant.e.s en école d’art dans les années 1970 en Amérique du Nord. Cet ouvrage retrace une histoire de l’art occidental, depuis la Révolution française jusqu’aux années 1960. Sur ses toiles, Paul Collins représente le texte des pages par des bandes moirées. Les images du livre restent quant à elles reconnaissables.

Les œuvres que l’on peut reconnaître dans cette série sont notamment :

  • Marcel Duchamp (1887-1968), 3 Stoppages-étalon, 1913-64, trois morceaux de ficelle d’un mètre chacun, toile peinte, 28 x 129 x 23 cm chaque panneau
  • Hans Arp (1886-1966), Trois objets désagréables sur une figure, 1930, bronze, 21.5 x 36.5 x 26 cm
  • Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969) et Lilly Reich (1885-1947), Fauteuil Barcelona, 1929
  • Ellsworth Kelly (1923-2015), Derrière le miroir n°149, 1964, lithographie, 38 x 27 cm
  • Bridget Riley (1931), Drift 2, 1966, peinture émulsion sur toile, 232.41 x 227.33 cm

Ces différent.e.s artistes sont représentatif.ve.s des mouvements d’avant-garde qui se sont succédés au XXe siècle en Europe et aux États-Unis. Icône des avant-gardes européennes, Marcel Duchamp a côtoyé les mouvements du cubisme, du futurisme, du dadaïsme, etc. Dans son œuvre, il cherche à s’affranchir des normes de l’art. Hans Arp côtoie les mêmes cercles artistiques, il est à l’origine du mouvement dada à Zurich en 1916. Reproduit sur une toile de Paul Collins, le fauteuil Barcelona a été dessiné par Mies van der Rohe et Lilly Reich, membres de l’École du Bauhaus. Il fait partie des créations emblématiques du mobilier moderne au XXe siècle. Une autre toile fait référence à Ellsworth Kelly dont l’œuvre est associée à l’histoire de l’art abstrait américain de la seconde moitié du XXe siècle. Enfin, on identifie une œuvre de Bridget Riley, artiste anglaise de l’art cinétique – Op Art – des années 1960, mouvement d’expérimentation autour des effets d’optique.

  • At Five in the Afternoon

Parmi ces références à l’histoire de l’art, un artiste a une place toute particulière pour Paul Collins. Il s’agit de Robert Motherwell (1915-1991) ; Paul Collins reproduit sa toile At Five in the Afternoon (1949) en conservant son titre et en accentuant les effets mécaniques de la copie. Artiste américain, Motherwell est associé à l’expressionnisme abstrait, premier grand mouvement artistique aux États-Unis qui voit le jour après la seconde guerre mondiale. Paul Collins apprécie tout particulièrement le calme qui émane des toiles de Motherwell, souvent composées de noir et de blanc. La peinture de Motherwell fait référence au titre d’un poème de Federico Garcia Lorca (1898-1936),  « at five in the afternoon », qui a également inspiré un poème de Ted Berrigan dont Paul Collins a reproduit la mise en page dans sa toile, at five o’clock in the afternoon (2020). L’artiste révèle ainsi son intérêt pour la peinture abstraite américaine et la poésie concrète. On devine à travers la mise en page des textes moirés de quel type d’ouvrage il s’agit.

Pour découvrir la toile de Motherwell, rendez-vous sur le site du Moma.

___

[1] H. H. Arnason, History of Modern Art : Painting, Sculpture, Architecture, New York, Harry Abrams Inc., 1968.

Le bicorne et la cocarde

mercredi 7 octobre 2020

Le bicorne, couvre-chef à deux pointes, est très présent dans l’iconographie de Mathis Collins. Dans la série de tableaux Mime, il se représente lui-même sous les traits d’un artiste-policier coiffé d’un bicorne.

  • La petite histoire du bicorne

Originellement conçu comme un chapeau équestre, l’histoire du bicorne est liée à des enjeux politiques. Au XVIIIe siècle il est le couvre-chef masculin standard et remplace le tricorne. Avant d’être largement associé à l’image de Napoléon Ier et au régime napoléonien, l’usage du bicorne a été institué pendant la Révolution française, arboré d’une cocarde. À la différence de l’usage, le chapeau est porté avec l’une des cornes en avant. Le port en bataille, c’est-à-dire en parallèle des épaules, sera adopté par la suite. Encore aujourd’hui le bicorne fait partie de l’uniforme des officiers dans de nombreux pays. En France il est notamment porté par les élèves de l’École polytechnique, mais aussi par les membres de l’Académie française. Le bicorne est un élément représentatif de l’autorité de l’Etat – dans les institutions militaires ou celles chargées de définir la langue française.

  • Des cocardes aux jeux de massacre

La cocarde[1] est un disque d’étoffe plissée. Portée à la coiffe des soldats, elle arbore les trois couleurs de la République française ; bleu, blanc, rouge. L’origine de cet insigne remonte aux prémices de la Révolution française, elle est adoptée dès les premiers jours de juillet 1789. La cocarde est tout d’abord de couleur verte[2], puis rouge et bleue – les couleurs de la ville de Paris – et enfin tricolore avec l’apparition du blanc – symbole de la Nation et/ou de la royauté. Sous l’Empire, le blanc se trouve à l’extérieur. Il sera placé entre le bleu (au centre) et le rouge (à l’extérieur) définitivement en 1812 ; ordre qui correspond à la cocarde actuelle.

Dans la série de tableaux Mime de Mathis Collins, la cocarde est un motif récurrent. Elle est disposée sur les bicornes et à des endroits où pourrait figurer du texte (papier, phylactère, affiche, etc.). Mathis Collins joue sur l’ambiguïté de la cocarde, dont la forme circulaire composée d’anneaux successifs évoque celle des cibles tricolores dans les stands de tirs des fêtes foraines. L’artiste joue avec la disposition de la cocarde – tantôt en arrière-plan du personnage central, sur lui-même ou encore dans sa bouche. Ce signe est pour l’artiste le symbole de la citoyenneté et de l’Etat.

Dans Artiste policier mime (2020), le personnage évoque la forme d’une tête de passe-boule, un jeu dans lequel on doit lancer une boule dans la bouche démesurément grande d’un personnage. Ce geste suggère la volonté de faire taire ce dernier – ce qui peut faire ici écho à la censure des troupes de théâtre de rue mise en place sous Louis XIV. Sous une autre forme, on retrouve un système de jeu de massacre dans Bicornes (stand de tir) (2020). Les cocardes, actionnées par un mécanisme, tournent derrière les bicornes, attendant d’être les cibles de joueur.se.s éventuel.le.s.

  • Le bicorne de Polichinelle

Pour Mime, Mathis Collins choisit de se représenter en artiste policier. Il joue sur l’ambivalence de son alter-ego en l’associant à la figure de Polichinelle, un personnage querelleur de la commedia dell’arte, toujours coiffé d’un bicorne dans les pièces du théâtre de rue au XVIIe siècle. Dans le tableau Artiste policier danseur de corde (2020), il apparait le ventre rond, le nez crochu avec son chapeau. Polichinelle est celui qui ouvrait le carnaval – un espace de fêtes et de liberté, mais il était également celui chargé par le pouvoir, de le clôturer.

___

[1] Cocarde, dérivé de « coq » avec le suffixe –ard. « Coquarde » signifiant au XVe siècle « […]coiffe ornée de plumes de coq ou de rubans ressemblant à une crête de coq redressée. » (Speculum des pecheurs, ap. Ler. De Lincy, Femmes célèbres de l’anc. France, p.518).

[2] Renvoyant au geste du journaliste Camille Desmoulin qui aurait cueillit une feuille verte pour la placer comme cocarde.

Qui est Polichinelle ?

mardi 6 octobre 2020

Une figure bouffonne aux airs de Polichinelle, un des plus anciens personnages de la commedia dell’arte apparaît dans les tableaux de Mathis Collins.

Véritable caméléon social, Polichinelle n’a peur de rien et surtout pas des conséquences. Il se place toujours du côté des vainqueurs, même si le triomphe accidentel est son quotidien. Ainsi si Polichinelle a le pouvoir d’ouvrir le carnaval, il porte aussi la responsabilité de le faire cesser. Ce sont les traits de cette personnalité animale et grotesque, duelle dans son rapport au pouvoir qui sont mis en scène dans les tableaux de Mathis Collins.

Quelle que soit l’époque à laquelle Polichinelle est représenté, il est ventru et bossu – le diable l’aurait pris par le dos puis l’aurait laissé tomber par terre -, il porte un masque et  piaille pour attirer l’attention. Il parle en imitant le cri des oiseaux et enfin il marche comme une poule. Cela lui a valu le surnom de « Pullu Galinaceus » puis Pulcinella, du mot latin « poulet ».

Il est :
– soit fanfaron et lâche ; et de sa voix nasillarde, il excite la bêtise tout en étant fort conscient de la situation. Il paye alors ses dettes à coups de bâtons et divulgue à qui veut bien l’entendre les secrets qu’il ne peut garder.
– soit entreprenant et vif ; il singe l’intelligence et s’incarne en maître, magistrat ou savant, pour faire en sorte que ceux qui sont en deçà de son rang aient une bonne opinion de lui, tout en étant sûr d’apaiser ceux qui occupent des positions de pouvoir.

Valet d’origine paysanne, Polichinelle descendrait des bouffons Maccus et Bucco, des Atellanes, pièce de théâtre de rue de l’antiquité romaine. De l’un, il aurait hérité l’insolence et la méchanceté, de l’autre l’orgueil et le vice. Absent des représentations du Moyen-Âge, ce personnage est réinventé au XVIe siècle par Silvio Fiorello, comédien qui l’introduit dans les parades napolitaines. Il change alors d’allure : il est vêtu d’une large blouse de toile blanche, serrée au-dessus de son ventre par une grosse ceinture de cuir à laquelle un sabre de bois et une bourse de cuir sont attachés. À son cou, une large collerette molle et sur sa figure, un demi-masque noir. Il porte aussi un bonnet blanc. Il a prospéré sous cette forme dans la tradition de la commedia dell’arte. Polichinelle est avant tout devenu le personnage principal dans le théâtre de burattini, le théâtre de marionnettes napolitain et n’a jamais occupé une grande place dans la littérature dramatique bien que Molière l’ai introduit dans une des entrées de ballets de Psyché en 1671 et dans le premier intermède du Malade imaginaire en 1673 :

« Polichinelle dans la nuit vient pour donner une sérénade à sa maîtresse. Il est interrompu d’abord par des violons, contre lesquels il se met en colère, et ensuite par le guet composé de musiciens et de danseurs. »

Aujourd’hui son nom est synonyme de clown, zouave, pitre ou bouffon dans le langage courant et on retrouve Polichinelle dans les expressions populaires :

« Faire le polichinelle », se comporter de manière bouffonne, de façon déraisonnable, faire le guignol, le pitre, le zouave.

« Mener une vie de polichinelle », faire des frasques, avoir une vie de patachon.

« Un secret de Polichinelle » est un secret bien mal gardé, dont tout le monde connaît la substance.

Biographie Seulgi Lee

mardi 6 octobre 2020

Seulgi Lee
née en 1972 à Séoul, Corée du Sud
vit et travaille à Bagnolet, France

seulgilee.org
représentée par la galerie Jousse Entreprise

Seulgi Lee travaille depuis plusieurs année en étroite collaboration avec des artisans, dans une tentative de rendre visible le lien entre l’artisanat et la culture orale. Après avoir travaillé la performance, elle se définit aujourd’hui plutôt en tant que sculpteure. Elle accorde grande attention à l’espace et réinterprète les savoir-faire et pratiques traditionnelles, en collaboration avec des artisans locaux de différentes régions du monde (Corée, Maroc, Mexique, etc.). Seulgi Lee puise autant son inspiration dans l’anthropologie, l’archéologie, la sociologie que dans l’oralité, à travers les récits populaires. Elle tente de revenir aux origines du langage, en menant des recherches sur la transmission des savoirs. Ses rencontres l’amènent à réinterroger le rapport aux gestes, au corps, aux matériaux, à l’environnement et à dépasser les frontières  entre art/ artisanat, tradition/ modernité, local/ global.

_
LE PLUS TÔT C’EST DEUX JOURS MIEUX
Œuvres exposées

U : Mots coulent comme de l’eau, rampent comme un insecte. = Rumeur.
U : 유언비어 (流言蜚語). Yu-eon-bi-eo.
soie de Jinju, coton, 155 x 195 x 1 cm, 2019
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy Gallery Hyundai, Séoul

U : Même la sandale en paille trouve sa paire. = Une âme soeur existe pour chacun·e.
U : 짚신도 짝이 있다. Jip-sin-do Jjag-i It-da.
soie de Jinju, coton, 155 x 195 x 1 cm, 2017
courtesy galerie Jousse Entreprise, Paris

U : Une grenouille au fond d’un puits. = Esprit étroit.
U : 우물 안 개구리 (井中之蛙). Ou-moul An Gyegu-ri.
soie de Jinju, coton, 155 x 195 x 1 cm, 2018
courtesy Gallery Hyundai, Séoul

U : Réparer l’étable après avoir perdu la vache. = Trop tard.
U : 소 잃고 외양간 고친다 (亡牛補牢). So Il-ko Wae-yang-kan Go-tchin-da.
soie de Jinju, coton, 155 x 195 x 1 cm, 2018
courtesy Gallery Hyundai, Séoul

U : Mon nez est long de trois pieds. = J’ai tellement de problèmes que je ne peux pas prendre soin des autres.
U : 내 코가 석자 (吾鼻三尺). Ne Ko-ga Seok-ja.
soie de Jinju, coton, 155 x 195 x 1 cm, 2018
courtesy Gallery Hyundai, Séoul

U : Lécher l’extérieur de la pastèque. = Bâcler.
U : 수박겉핥기. Su-bak-keul-hal-ki.
soie de Jinju, coton, 155 x 195 x 1 cm, 2014
courtesy The National Gallery of Victoria, Melbourne

KUNDARI araignée
Structure tubulaire avec cinq cercles
150 x 124 x 151 cm, 2019
collaboration avec Brice Oziel, Montreuil-sur-Ille
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy galerie Jousse Entreprise, Paris

KUNDARI abeille
Structure tubulaire avec un cercle et un triangle
122 x 202 x 106 cm, 2019
collaboration avec François Lunardi, Paris
production : Centre d’art La Chapelle Jeanne d’Arc, Thouars
courtesy galerie Jousse Entreprise, Paris


CHUM
papier coréen, métal
60 x 123 x 25 cm, 2019
collaboration avec Youngchul Kim, le chaman pour Guimé, île Jéju
et Yunju Chang, curator de Wooran Fdn.
production : Wooran Foundation, Séoul

SEOLOUI GA
papier coréen, 40 x 450 cm chaque, 2019
collaboration avec Jaesun Lee et Changmi Kang, les chamans de Seoloui, mont Gyeryong et Yunju Chang, curator de Wooran Foundation.
production de l’artiste avec la coordination de Wooran Foundation, Séoul

كورْشم MACHRUK
terre cuite et bois peint, 70 x 95 x 40 cm, 2018-2019
collaboration avec Aïcha Lakhal, Ain Bouchrik du Rif, Maroc
production L’Appartement 22, Rabat

W / Jeune fille bien coiffée.
W / Sa2 la2 kwa2shu1ngu2 la2 shhñ1 itzie ske2.
feuilles de palmier, laiton, 100 x 111 x 23 cm, 2017
collaboration avec la coopérative des vannières Xula, Santa Maria Ixcatlan, Mexique
courtesy de la galerie Jousse Entreprise, Paris

ÎLE AUX FEMMES
film, 15 min, 2019
collaboration avec Anne-Laure Vincent et Clémence Mimault
image et montage Pierre-Philippe Toufektchan
production La Criée centre d’art contemporain, Rennes

DEPATTURE
film, 25 min, 2019
image et montage : Pierre-Philippe Toufektchan
production centre d’art la chapelle Jeanne d’Arc, Thouars
courtesy des galeries Jousse Entreprise, Paris et Gallery Hyundai, Séoul

 

Pêle-mêle autour de l’exposition Le plus tôt c’est deux jours mieux de Seulgi Lee

lundi 5 octobre 2020

Les outils « pêle-mêle » sont conçus spécialement pour chacune des expositions.
Ce sont des activateurs de rencontre avec les œuvres. Ils prennent différentes forme : jeu de piste, jeu de plateau ou jeu de cartes, ils permettent d’ouvrir le regard, de jouer et d’échanger autour de la démarche des artistes.

 

Cartes à télécharger, imprimer et colorier !
Avec cette série de six cartes à colorier, jouons avec les couleurs des couvertures Nubi de l’ensemble U et découvrons les proverbes associés à chaque couverture !

 

Pêle mêle d’images autour des œuvres