Archive de l'Auteur

Les formes des vagues de l’artiste japonnais Mori YuÌ„zan, (…-1917)

mercredi 6 mars 2019

Le travail pictural de l’artiste japonnais Mori Yuzan, ayant vécu au début du 20e siècle, fait écho au titre de l’exposition La Forme d’une vague à l’intérieur d’une vague de David Horvitz. Cet auteur d’estampes et de dessins a réalisé de nombreuses Å“uvres d’inspiration « Nihonga » (qui signifie peinture japonaise) un courant datant de l’ère Meiji. Ces Å“uvres monochromes sont ici réalisées à l’encre noire avec des pinceaux sur du papier washi.

Dans l’art japonais, la représentation de l’eau peut aller de la rivière tranquille aux vagues déchaînées. Les estampes restituent les multiples facettes de l’eau, source d’inspiration infinie pour la création de motifs décoratifs. Les Å“uvres de Mori Yuzan sont de celles-ci : tourbillons, vagues, ondulations prennent dans ses carnets des formes destinées à orner des armes, des céramiques, des ouvrages imprimés ou des objets de culte.

L’ouvrage Hamonshu  présente en trois volumes les dessins et peintures de vagues de Mori Yuzan. Ces recueils sont consultables et téléchargeables gratuitement sur le site Internet Archive qui propose régulièrement de découvrir le patrimoine artistique en mettant à disposition des carnets, notes ou Å“uvres anciennes.

Hamonshu, volume 1

Hamonshu, volume 2

Hamonshu, volume 3

 

 

 

 

 

dossier pédagogique « A pieds d’œuvres » #1 : de La Criée au musée

mardi 5 mars 2019
Georges Lacombe (1868-1916) Marine bleue, effet de vagues, vers 1893, peinture à l’Å“uf sur toile, 49,5 x 65,5 cm, Rennes, musée des beaux-arts

À PIEDS D’Å’UVRES #1 (téléchargeable sous ce lien) est un dossier pédagogique conçu autour d’une exposition à La Criée centre d’art contemporain en lien avec les Å“uvres de la collection permanente du musée des beaux-arts de Rennes. Ce dossier vous invite à prolonger votre visite, de La Criée au musée.

Pour ce premier volet, le choix s’est porté sur l’exposition La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague de David Horvitz et cinq Å“uvres au musée. L’entrée proposée est celle du déplacement.

Autour de la vague, du paysage breton, du patrimoine immatériel breton ou encore du choix des matériaux se tissent des rebonds, des regards, des correspondances d’une Å“uvre et d’une époque à une autre.

Ce dossier pédagogique a été rédigé conjointement par Fabrice Anzemberg, professeur d’arts plastiques et Yannick Louis, professeur d’histoire, conseillers relais de la DAAC pour le musée des beaux-arts et La Criée centre d’art contemporain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lun-DI, Mar-DI… Océan-DI ?

lundi 25 février 2019

Lun-DI, Mar-DI… Océan-DI ?

David Horvitz invite les groupes d’enfants et d’étudiants venus en visite à La Criée à renommer les jours de la semaine. En échange de ces nouvelles créations originales et poétiques de mesure du temps, il offre une série d’affiches de ses Propositions pour horloge. Composés en anglais, puis traduits en français et en breton, ces poèmes visuels qui sont affichés à La Criée et dispersés dans l’espace public rennais vont bientôt gagner les classes, tandis que nous découvrirons ici les nouveaux noms des jours de la semaine !

Pourquoi tous les jours de la semaine finissent par la syllabe -di, sauf Dimanche ?

Ces noms proviennent de la tradition gréco-romaine où l’on célébrait chaque jour une divinité toujours associée à un astre. Lundi était le jour de la Lune, « Lunaes dies » en latin. La syllabe « di » provient donc du latin « dies » qui signifie « jour ».  Mardi était le jour de Mars, mercredi celui de Mercure, jeudi celui de Jupiter, vendredi celui de Vénus, samedi celui de Saturne et dimanche celui du Soleil. On retrouve cette construction en anglais : monday, the day of the Moon, sunday, the day of the Sun

Place aux nouvelles créations ! La Criée a reçu à ce jour les productions :

  • des élèves de CM1 de l’école Joseph Lotte à Rennes
  • des élèves de CE1-CE2 bilingue en breton de l’école Liberté à Rennes
  • des élèves de CP de l’école primaire de Montreuil-sur-Ille

«- Qu’est-ce qu’une horloge ? -C’est pour écouter l’heure.»

vendredi 15 février 2019

Le vendredi 15 février La Criée poursuit son parcours Correspondances avec le centre de loisirs Louise Michel en accueillant un groupe de tout-petits. Dans le cadre de cette visite de La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague, en collaboration avec l’exposition Histoires et légendes bretonnes présentée en ce moment et jusqu’au 05 mai 2019 au Musée de Beaux-Arts, les enfants vont expérimenter les Å“uvres de David Horvitz par une approche sensible et sonore.

Ils ont débuté par une écoute de Berceuse pour un paysage pour rentrer en douceur dans l’univers de cette exposition. Ils ont ensuite composé leurs propres mélodies à l’aide des cloches tubulaires et des bâtons de bois flottés, pour faire profiter chacun leur tour, d’un concert original au reste du groupe. Ceci leur a fait appréhender la notion de paysage sonore, ici plutôt marin, ainsi que la notion du passage du temps et celle du rythme.
«- Qu’est-ce qu’une horloge ? -C’est pour écouter l’heure.»

Cette expérience dynamise les enfants pour l’œuvre suivante Toi, nuage, pluie, rivière, source, mer, océan, lac, neige, rosée, glace, buée, onde, qui s’enjouent de répondre aux questions posées sur les mots abordant les différents états de l’eau.

«- Est-ce qu’il y a de l’eau en toi ?
– Oui, É-lo-ïse !»

Les enfants ont terminé leur visite à La Criée allongés et blottis sous les cloches pour réécouter la Berceuse de la mer qui a amené un moment de repos avec la lecture du livre Zébulon et la pluie de Alice Brière-Haquet, Olivier Philipponneau et Raphaële Enjary paru aux Editions MeMo en 2016.

 

Le parcours des petits fait halte à La Criée !

vendredi 15 février 2019

Lors d’un parcours Correspondances avec l’accueil de loisirs Louise Michel, La Criée s’associe ce jeudi 14 février au musée des Beaux-Arts de Rennes pour proposer aux enfants de découvrir des expositions en lien avec l’imaginaire lié à l’eau et à la mer au sein des paysages breton.

Les enfants de grande section ont plongé dans l’univers de La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague, en faisant l’expérience d’un paysage sonore. Ils ont sonné les cloches tubulaires de la Berceuse pour un paysage au rythme de la mélodie traditionnelle Luskellerez Vor (Berceuse de la mer) élément de la culture immatérielle bretonne reprise par l’artiste David Horvitz. Nous avons ainsi tenté de ralentir le passage du temps comme dans les Propositions pour horloges. Les enfants se sont ensuite déplacés jusqu’à la petite salle pour tamponner des poèmes grâce à  l’œuvre Toi, nuage, pluie, rivière, source, mer, océan, lac, neige, rosée, glace, buée, onde, qui décline en mots, par treize tampons encreurs, les différents états de l’eau. Pour terminer cette visite en douceur, ils se sont installés au sein de la sculpture sonore pour écouter l’histoire Tears : l’histoire d’une larme, de l’auteur japonais Katsumi Komagata.

Lors de la deuxième étape de ce parcours, au musée des beaux-arts, les enfants ont découvert la peinture d’Edgard Maxence,  La Légende bretonne qui date de 1906 :

Enfin de retour au centre, ils ont exploré sous des angles scientifiques, plastiques et sonores les différents aspects et formes de l’eau :

 

 

 

Les visites à croquer par Line Simon

mercredi 13 février 2019

Pour les visites à croquer de l’exposition La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague du dimanche 3 février et 3 mars 2019, l’artiste Line Simon s’est inspirée de l’esthétique minimale et poétique des Å“uvres de David Horvitz : de l’encre bleue comme la mer, quelques fleurs séchées par le passage du temps, l’apparition et la disparition des images.

Elle a proposé aux enfants de s’initier à la technique du cyanotype à partir de la découverte de Nostalgia, une projection d’images issues des archives personnelles de l’artiste où chaque image qui apparaît pour une durée d’une minute s’efface ensuite à jamais.

A partir des images projetées ce jour, dérobées à David Horvitz, chacun a pu modifier, découper et compléter à l’aide d’un ensemble de matériaux et d’outils mis à disposition (fleurs et plantes séchées, feutres poscas noirs..) s’inscrivant ainsi dans le processus de l’Å“uvre avec des actions de révélation, d’effacement- tout en fabricant de nouvelles images.

Ce détournement a été réalisé à partir de la technique du cyanotype; un procédé photographique monochrome mis au point en 1842, avec lequel on obtient des tirages bleus après une exposition du papier -ou autre support- à la lumière. Par la découverte de cette technique ont été abordé les principes d’opacité et de transparence qui permettent la composition d’une image.

Révélant de superbes nouvelles images bleues, en négatif, chaque enfant a pu conserver et repartir avec son tirage original !

Les tous petits découvrent l’exposition de David Horvitz

mercredi 13 février 2019

Pour cette deuxième visite « mini-pousse », La Criée a invité ce mardi 13 février les enfants de petite et moyenne section du centre de loisirs du Colombier à découvrir l’exposition La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague de David Horvitz.
Entraînés dans l’imaginaire poétique de l’installation Berceuse pour un paysage, ils ont sonné les cloches tubulaires et réaliser différentes expérimentations sonores. Puis, en échos à la lecture des Propositions pour horloges, qui mesurent le temps différemment : Une horloge dont les aiguilles ont la forme d’une rivière, ils ont nommé ce qui mesure leur propre temps : un goûter, un dodo, l’heure des parents, l’heure du bain, le temps des histoires, l’heure du doudou… Ils se sont ensuite déplacés entre les cloches tubulaires jusqu’à la petite salle où ils ont pu s’initier là encore à la poésie avec l’œuvre Toi, nuage, pluie, rivière, source, mer, océan, lac, neige, rosée, glace, buée, onde jouant avec treize tampons encreurs, des feuilles de papier et tous ces mots évoquant différents états de l’eau.

Visite de la forme d’une vague à l’intérieur d’une vague

mardi 12 février 2019

Le mardi 12 février, La Criée a accueilli les enfants du centre de loisirs « Ty Moun » de Noyal Muzillac (56) pour une visite de l’exposition La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague, de l’artiste David Horvitz.
Pour cette première visite « mini-pousse » de l’exposition, les enfants âgés de 3 à 5 ans, ont expérimenté des gestes et des sons autour des thèmes de l’eau et du temps. Après avoir mimé et imité les bruits de la mer, des vagues, des ruisseaux et de l’horloge, ils ont sonné les cloches tubulaires de l’Å“uvre centrale de cette exposition Berceuse pour un paysage, retrouvant ainsi la mélodie traditionnelle de La berceuse la mer, Luskerellez Vor en breton. Ensuite, ils ont pu découvrir les différents états de l’eau grâce aux tampons encreurs avec lesquels ils ont dessiné les mots et écrit un poème à partir de leurs mots préférés. Pour finir, la médiatrice leur a raconté l’histoire de la pousse de Plumeria, offert à La Criée par l’artiste et accompagnée d’une lettre, dont la lecture leur a expliqué la transmission et le voyage de la plante.

Restitution !

vendredi 8 février 2019

Vendredi 8 février à 16h, les élèves de 5e3 présentent aux autres classes, parents, familles et partenaires le jeu vidéo Le Graal en Doom-like, une libre adaptation du roman inachevé Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes.

Pour leur représentation, les élèves et l’artiste ont imaginé une mise en scène dans laquelle ils incarnent les personnages des chapitres qu’ils ont créés. 

À son poste, Tomavatars joue en direct et en suivant le mouvement des élèves pour guider le personnage de Perceval. Devant l’image projetée sur le décor en carton, chacun des groupes se succède après l’annonce de leur chapitre par Éric Giraudet.

On découvre dans un premier temps le hub, l’espace central représentant une salle de classe ou un CDI. Depuis celui-ci, le joueur peut accéder à cinq portes qui ouvrent chacune sur un monde entièrement imaginé par les élèves. On y découvre des éléments inspirés de l’univers médiéval (des découpes d’enluminures extraites du site de la BnF, des personnages du Roman de Perceval, comme Blanchefleur) et d’autres, extraits de l’imagination des élèves (un centaure, un dragon, des licornes, des effets de textures réalisés en arts plastiques, mais aussi des textes sur les parcs d’attraction écrits par les 3e5).

Les personnages interprétés sur scène par les 5e évoluent dans des décors colorés. On distingue une forêt, un labyrinthe, un château, un lac rouge… Au cours de leur quête, Perceval et ses compagnons sont confrontés à des énigmes inventées et interprétées par les élèves.

Les images virtuelles et les effets de textures sont vidéo-projetés sur le décor et les costumes en carton, donnant l’illusion que les élèves font partie intégrante du jeu. Mondes réels et virtuels se confondent alors.

Le jeu Le Graal en Doom-Like sera bientôt en ligne ! Le temps pour Tomavatars d’incorporer tous les enregistrements et effets sonores qui ont été joués en direct par les élèves lors de la restitution.

Un grand merci à tous les élèves de la classe de 5e3, aux élèves de 3e5 et aux professeurs qui ont accompagné le projet de résidence : M. Anzemberg (arts plastiques), Mme Blanchard (SVT), M. Blin et Mme Senabre (Français), Mme Cottin (mathématiques), Mme Peron-Lalanne (documentaliste), M. Legendre (Histoire), M. Ruellan (Technologie), l’artiste Eric Giraudet de Boudemange et le développeur du jeu vidéo, Tomavatars pour cette belle aventure collective !

J – 10 : Répétitions et décors

vendredi 8 février 2019

Pour le dernier jour de la résidence, Éric Giraudet invite les élèves à travailler en plusieurs ateliers pour la préparation de la restitution. Tout au long de la journée, les groupes alternent entre :

  • la création des costumes en carton avec leur professeur d’arts plastiques
  • la répétition des dialogues des personnages avec leurs professeurs d’histoire et de français
  • la réalisation des décors avec Éric Giraudet : les étagères du CDI sont recouvertes de grands panneaux en carton gris, découpés en créneaux. Progressivement, l’espace se transforme en château fort, dans un décor inspiré du film Perceval le Gallois d’Éric Rohmer, présenté aux élèves au tout début de la résidence.

Les groupes s’activent pour mettre en scène leur jeu vidéo, librement adapté de Perceval ou  le Conte du Graal, tandis que Tomavatars poursuit en direct son développement à partir des derniers éléments transmis par les élèves.