Archive de janvier 2015

L'art Racine

lundi 19 janvier 2015

Nous avons assisté à  l’exposition a l l e r dehors aÌ€ la Criée aÌ€ Rennes le 08/01/2015 et participé aÌ€ une conférence le 14/01/2015. Plusieurs artistes et chercheurs étaient mobilisés pour nous parler et exprimer des choses et des éléments terrestres en cohérence avec le sujet « Aller dehors » (pour la criée) et le sujet « L’art Racine» (pour la conférence).

exposition a l l e r dehors, à la Criée :

Direction : Sophie Kaplan

Scénographie : Yves Chaudouët

Artistes : Antoine Boutet, Mark Brown, Cécile de Cassagnac, Paul Cox, Catherine Rannou, Hannah Rickards, Olivier Roller.

Ces Artistes ont tous un point commun. C’est le thème  a l l e r dehors  qui les a rassemblés pour nous montrer leurs manières d’exprimer les mondes extérieurs.

Paul Cox est l’artiste qui a représenté un arbre sur un mur de très grande surface, qui est aussi une copie de l’un de ses tableaux. Un arbre impossible à citer mais qui fait partie du monde végétal extérieur.

Impression : C’est une belle représentation, grandiose, mais qui est trop simple et ne rentre pas assez dans le détail.

Catherine Rannou est une artiste dans le domaine photographique qui représente 490 clichés de maisons, caravanes, bâtiments, en matériaux de récupération ou moderne.

Impression : Les photos sont jolies, et nous font voyager dans un monde inconnu très intéressant !

 Antoine Boutet nous a présenté un film parlant d’un homme dénommé Jean-Marie. C’est un homme complètement décalé dans son temps, qui croit seulement en lui.

Impression : Ce film montre un cap dans notre société et dans la vie de l’homme qui est (ou pas) dépassé par les évènements terrestre.

Mark Brown est un paysagiste, voyageur et amoureux de la nature qui nous décrit et montre des paysages colorés par des petits morceaux de tissus qui sont fait à la main.

Impressions : Trop personnel a notre avis, ce sont des tissus qu’il réalise depuis l’âge de 7 ans. Le point intéressant c’est ça représentation de certains jardins sur ses tissus qui sont très bien.

 

Cécile de Cassagnac a réalisé des aquarelles avec des formes de caillou et d’oiseaux, et même les deux ensembles.

Impression : C’est un très joli travail en rapport avec le thème mais qui ne nous inspirait malheureusement pas.

Hannah Rickards a elle enregistré le chant de six oiseaux différents. Ce fond sonore correspond complètement au thème par un monde du vivant tout aussi joli que nos végétaux.

Impression : Son travail nous a fait bien plaisir, le chant des oiseaux est quelque chose de très beau à entendre. Cela a donc rajouté une atmosphère de calme et de naturelle, jusqu’à s’en croire dehors !

Olivier Roller connut pour de grand cliché photographique politique, nous à présenter cette fois des photos de sa famille a la campagne et des paysages alentours.

Impression : Photos trop personnels pour une exposition. Un choix plus sélectif sur la nature aurait été plus approprié. Hormis cela, les photos sont vraiment très belles.

Conférence :

Proposé par : Yves Chaudouët

Modérateurs : Astrid Verspieren et Christophe Viart

Avec la participation de : Mark Brown, Marcel Bouché, Caroline Cieslik, Alain Canard, Stéphane Dorin.

C’est une conférence qui a rassemblé de multiples chercheurs (écologue, épistémologue, zoologue, arachnologue…) et artistes. Cette conférence tournait sur le thème « Battre à la campagne ». Plusieurs liens externes tels que la sociologie, le monde du vivant, la photographie et l’écologie ont rejoints ce thème pour avoir un regard sur un large panel de sujets. Cette expérience a été très intéressante et instructif. Le petit ‘hic’ de cette conférence, est le manque de débats entre adultes. En effet cela aurait été encore plus intéressant d’obtenir différents points de vue, critiques, sur divers sujets, qui auront apporté une ouverture d’esprit aux jeunes. Pour certains sujets, nous ne voyons toujours pas la cohérence avec « Battre la campagne » et encore plus large, « L’ART RACINE ». Par exemple avec Mr Dorin (Sociologue), nous avions une description claire, précise et très ouverte sur le monde social. Mais quel était le rapport avec le thème même « Battre à la campagne » que nous n’avions pas totalement saisis.

Impressions données par : Ronan Bisson et Glenn Racineux.

 

Aller dehors

lundi 19 janvier 2015

Exposition : a l l e r dehors

 

Antoine Boutet, artiste cinéaste nous présente dans cette exposition le « Plein pays » , un homme vivant seul, à l’écart de notre société actuelle. Est-ce un choix pour cet homme que de se renfermer sur lui-même? Oui. En effet, on nous présente ici, la vie quotidienne de cet ermite misanthrope  occupant ses journées hors du temps à façonner la nature, à tailler des pierres, à creuser de ses mains des galeries, et à écouter de la musique, tout cela de manière quasi religieuse dans une cabane au cœur d’une forêt française dans le Lot.

Ce film nous ouvre l’esprit sur une perception de la vie qui est très différente de la nôtre. Une vie de solitaire, de manière archaïque, nous prouve qu’il est encore possible de vivre en marge de la société, hors du système de consommation, en ayant une façon de penser bien différente en respectant les bienfaits de la nature, que cette dernière lui apporte.

 

En fait «  Cet homme fait de sa vie une œuvre d’art et de son domaine, un royaume »

 

Hugo Florance & Dylan Beugnot

 

Journées d’études : l’art racine

 

Ces dernières sont constituées de sujets différents qui reflètent l’art et la science. La photographie des espaces naturels laissés pratiquement en friches ou à l’état naturel, nous démontre que la nature est aussi belle quand les hommes ne mettent pas leurs coups de pinceau. Il en est de même pour l’agronomie et l’épistémologie qui nous montre la vie présente dans les sols souvent mal connus. Un aspect social sur l’évolution de la population française très intéressante et l’histoire des aires de jeux ont aussi été abordés.

Un thème a plus  particulièrement attiré notre attention, c’est celui sur lequel les paysagistes sont le moins confronté. Le sujet sur les arachnides, nous a fortement intéressé car l’arachnologue, Alain Canard, nous a montrer d’une manière très ludique la vie des araignées. Ce qui nous montre une  perception différente du point que tout le monde a.

Hugo Florance & Dylan Beugnot

L’art et la nature

lundi 19 janvier 2015

Dans le cadre de notre BTS aménagements paysagers, nous avons visité et assisté à une exposition et conférence ayant pour thématique « L’art racine ». Afin d’ouvrir notre esprit sur ce que peut-être l’art avec un grand « A » dans notre filière, nous rédigeons ici nos impressions sur ces deux journées.

La criée : Exposition « Aller dehors »

C’est entre autre à travers l’art photographique que la Criée nous invite à nous interroger sur notre  relation au paysage sauvage ou domestique. Elle est ici exprimée à travers une variété de couleurs, tailles, dispositions, angles et zooms. On peut ressentir le temps qui passe et une palette d’émotions très large dans leur état brut, par la lecture de ces photographies. Ces impressions, selon nous, ont pour objectif de nous faire ressentir l’hétérogénéité des éléments dont est composée la nature.

au dehors du dedans de moi, Olivier Roller

Le Diapason : De la biodiversité à la « beaudiversité »

Le mercredi 14 janvier dans l’après-midi, nous avons assisté à la conférence du sociologue Stéphane Dorin qui nous a subtilement démontré le lien de comparaison existant entre la biodiversité et la beaudiversité. La présentation de son étude sur les transformations des habitudes de consommation de la musique nous a amené à établir des parallèles à la nature et biodiversité. Que ce soit dans la diversité des formes ou styles, le choix d’un consommation culturelle éclectique a un impact direct sur la société et ses moeurs.
Le rapport de la nature à l’art nous a donc été présenté à travers une analogie entre l’écoute unique d’une musique populaire et la culture intensive et leurs inverses.

Stéphane Dorin, sociologue

Nous avons réussi à tirer de ces deux journées une pensée plus ouverte des liens existants entre la nature et l’art.

Pierre Gasteau et Nolhann Conan

L’amour de la nature vu par Mark W Brown

lundi 19 janvier 2015

 

Notre ressenti :

Nous avons trouvé son récit et sa perception de la nature intéressants car il voyage beaucoup dans le monde entier aÌ€ la recherche de milieux propices aÌ€ ses attentes. Lorsque Mr Brown a lu son texte, il nous a fait voyager aÌ€ travers ses mots.  Grâce aÌ€ ses Å“uvres exposées au musée « La Criée » nous avons pu admirer ses différents tissages qu’il réalise depuis son enfance, composés de couleurs faites aÌ€ base de couleurs primaires. Celles – ci sont la base de son art. Ces tissages représentent différentes Å“uvres réalisées auparavant par des artistes reconnus. Elles sont très inspirées des originaux. Nous trouvons ça étrange mais cela correspond aÌ€ sa personnalité. Depuis son premier voyage en URSS, en 1981, il a peu aÌ€ peu compris que la nature regorge d’une multitude d’espèces aÌ€ qui il donnera tout son amour et de sa personne.

En conclusion, ses interventions nous ont ouvert l’esprit sur la nature à travers la vision de cet artiste qualifié dans le domaine du paysage. Pour lui, il faut donner leur chance à ces êtres vivants et les préserver.

 

«  Le jardinier est un être qui aime la vie, il est biophile »

Willy et Olivier

Nature entre les murs

lundi 19 janvier 2015

Tout d’abord, merci pour cette visite captivante et inhabituelle pour nous qui n’avons pas le loisir de participer aÌ€ ce genre d’exposition.
Ce qui nous a dans un premier temps attiré est l’effet créée par les bastaings, servant à séparer l’intérieur de la Criée. Ceux-ci sont disposés du sol au plafond donnant un effet de grandeur et leurs couleur claire donne un aspect naturel à la pièce.

Enfin, le fait qu’ils soient espacés, laissait place à l’envie de découvrir l’envers du décor.

Valentin et Clément

La nature à travers la parole

lundi 19 janvier 2015

La conférence nous a permis de nous ouvrir sur différentes formes de perception dans le domaine du paysage.
Plus particulièrement, l’intervention d’Alain Canard (arachnologue) nous a fascinés dû au fait du nombre incalculable d’espèces d’araignées qui peuvent exister sur Terre. A la suite de cet exposé nous avons appris que les araignées pouvaient avoir tous types de formes et de couleurs. Cette photo illustre son exposé.

Valentin et Clément

Les CM1 CM2 et l'exposition de Gareth Moore

jeudi 15 janvier 2015

Les élèves de CM1 CM2 de l’école Liberté ont découvert l’exposition de Gareth Moore le 6 novembre aÌ€ la Criée.

Voici quelques impressions.

 

J’ai bien aimé les temples car ils étaient très intéressants:il y en avait des petits,des grands,en pierre,en polystyrène…Ils étaient tous aussi intéressants les uns que les autres grâce aux matériaux qui étaient utilisés.

Margaux

 

J’ai bien aimé quand on a fait d l’argile car c’était très amusant.J’ai aussi aimé quand on a fait un jeu:Amandine nous avait donné des photos et on devait les placer devant le bon temple.

Jeanne L

J’ai adoré le temple radio où il y avait des grenouilles:il était très beau!J’ai aussi aimé le temple où il y avait d l’eau.J’ai moins apprécié le livre car les dessins étaient trop flous.J’ai aimé les odeurs et le foyer qui était au milieu.

Jeanne P

 

J’ai préféré le foyer car l’encens sentait bon.C’était une bonne idée le livre avec les signes en grattoir de boiÌ‚tes d’allumettes.C’était original.Les signes étaient beaux.Le temple que j’ai préféré c’est celui avec les chevilles de toutes les couleurs.Les matériaux étaient très bien choisis.

Sidonie

 

CM1 CM2 Liberté

 

Battre la campagne, extraits

vendredi 9 janvier 2015

Jardin oublié

L’espace doux entre verveines
entre pensées entre reines-
marguerites, entre bourdaines
s’étend aÌ€ l’abri des tuiles

l’espace cru entre artichauts
entre laitues entre poireaux
entre pois entre haricots
s’étend aÌ€ l’abri du tilleul

l’espace brut entre orties
entre lichens entre grimmies
entre nostocs entre funaries
s’étend aÌ€ l’abri des tessons

en ce lieu compact et sûr
se peut mener la vie obscure
le temps est une rature
et l’espace a tout effacé

Raymond Queneau, Jardin oublié, in Courir les Rues, Battre la campagne, Fendre les Flots, Gallimard,
1968, p. 83.

 

Feu le jardinier

L’homme est mort et son jardin vit

les plantes y sèment leurs graines elles-mêmes

sans aucune aide rationnelle

les graviers vêtus de mousse

les arceaux habillés de lichens

ne mènent plus au bassin où moururent les nénuphars

plus d’allée plus de fontaine

plus de pas pour écraser

l’insecte aventuré

la serpette et l’arrosoir rouillés

difformes abandonnés

ne représentent plus l’ordre clair

chacun pousse à sa façon

et la place est chère au soleil

il y a des morts et des blessés

parmi les végétaux abandonnés

qui regrettent peut-être la main du jardinier

Raymond Queneau, Feu le jardinier, in Courir les Rues, Battre la campagne, Fendre les Flots, Gallimard,
1968, p. 196.

 

Le monde souterrain 

Des rochers culbutés dans la plaine
un abri pour y dormir
la pluie grésille
on n’y dort pas

un trou dans la falaise verte
les arbres vinrent y courir
ils protègent ceux qui cherchent
le mur sans yeux la paix des ouïes

cette ouverture communique
avec des chants anciens
des personnages peut-être démoniaques
ou bien rien

ou bien rien

il faut toucher le fond de la caverne
pour s’assurer de son absence

Raymond Queneau, Le monde souterrain, encore, in Courir les Rues, Battre la campagne, Fendre les Flots, Gallimard,
1968, p. 223.

 

Les abris 

Cavernes pour hommes préhistoriques

casernes pour soldats historiques

caves pour vignerons éthyliques

cases pour habitants d’Afrique

cases pour rois reines d’échecs

caves pour enfuir les kopecks

casernes pour les blancs-becs

cavernes se lovant dans le roc

pour y rêver loin de l’aurochs

peut-être même pour éprouver le confort

que présente un trou dans la terre

Raymond Queneau, Les abris, in Courir les Rues, Battre la campagne, Fendre les Flots, Gallimard,
1968, p. 205.

 

 

 

Recherche de signes

mercredi 7 janvier 2015

Nous avons observé le livre alphabet de Gareth Moore ainsi que l’alphabet de Charles Bliss pour les personnes handicapées. Chaque élève a ensuite créé son propre signe et  a choisi les matériaux qu’il souhaitait pour le réaliser.