En s’inspirant de l’oeuvre « They watched us for a ver long time » de l’artiste Runo Lagomarsino, les moyennes sections de l’Ecole maternelle Andrée Chédid ont composé quelques tableaux aÌ€ partir de bouchons récupérés.
Alignements 3
En s’inspirant de l’oeuvre « They watched us for a ver long time » de l’artiste Runo Lagomarsino, les moyennes sections de l’Ecole maternelle Andrée Chédid ont composé quelques tableaux aÌ€ partir de bouchons récupérés.
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A bstraction: l’abstraction désigne une idée ou une image qui ne représente pas fidèlement les formes du monde réel. En art, elle s’oppose aÌ€ la figuration.
B rise-glace: Un brise-glace est un navire utilisé pour ouvrir et maintenir ouvertes des voies de navigation dans les eaux prises par la banquise.
C anopée nuageuse: La canopée désigne la partie la plus élevée généralement d’une foreÌ‚t. Il s’agit pour le projet d’Abraham Poincheval de la partie la plus élevée de la strate nuageuse.
C hamp Magnétique: Le champ magnétique est un champ de forces résultant du déplacement des courants électriques. Il se mesure en intensité.
D isparition: La disparition est le fait de disparaître, de ne plus être visible volontairement ou involontairement.
E mpeinte: Une empreinte est une marque, un relevé de la forme d’un objet naturel ou artificiel.
E x -Voto: Un ex-voto est un objet (souvent un tableau), placé dans les églises ou les chapelles, qui a pour fonction de remercier un Saint pour l’accomplissement d’un vÅ“u ou de demander une grâce.
F umerolles: Les fumerolles sont les vapeurs qui sortent généralement d’un volcan. Ces souffres contiennent des éléments minéraux, des traces de magma mais aussi des métaux vaporeux comme du mercure.
G ravité: La gravité est un phénomène physique, une force d’attraction entre les corps en fonction de leur masse.
G este: Le geste est un mouvement du corps, soit de la main, des bras, de la tête qui implique une action.
H abiter: Désigne le fait de faire d’un lieu son domicile, d’y résider de manière permanente et y avoir des habitudes. L’artiste Abraham Poincheval développe des manières inédites d’habiter pour faire l’expérience du monde sous des angles inexplorés en éprouvant parfois les limites de la survie.
I mmersion: l’immersion désigne le fait d’eÌ‚tre plongé dans quelque chose, au sens littéral (plonger un corps dans un liquide) ou au sens figuré (s’inscrire dans un environnement multi-sensoriel).
J ournal de bord : Un journal de bord est un support de textes et/ou d’images dans lequel sont présentés quotidiennement les faits de la journée. L’artiste Ellie Ga aÌ€ produit une sorte de journal de bord lorsqu’elle était en résidence sur le Tara. Pour sa performance intitulée The fortunetellers qu’elle présentera aÌ€ la Criée le 11 février 2016, elle exposera ce compte-rendu constitué d’images projetées et de narrations.
M élies, Georges: Georges Méliès est un des premiers cinéastes français. Au départ, Méliès est magicien de profession mais il se lance rapidement dans le cinéma lorsque le cinématographe est inventé. Il est aÌ€ l’origine des premiers effets spéciaux.
N aufrage: Un naufrage est le fait de perdre un bateau en mer généralement car celui-ci a coulé.
N uit Polaire: La nuit polaire est une période de l’année durant laquelle le soleil ne se lève pas dans les régions polaires (Arctique et Antarctique).
P erformance: Une performance désigne habituellement un exploit, une réussite dans un domaine quelconque. En art, une performance désigne une action, un geste réalisé par l’artiste et qui devient une Å“uvre. C’est un médium apparut au XXe siècle. Dans un espace d’exposition sont généralement présentés des photographies ou des films issus de ces actions.
P igment: Le pigment est une matière colorante qui permet de composer la peinture. Il peut être végétal ou animal et se présente souvent sous la forme de poudres.
P esanteur: La pesanteur est une force qui entraiÌ‚ne les corps vers le centre de la terre. C’est un terme synonyme de « gravité ». Il désigne aussi ce qui apparaiÌ‚t comme étant lourd.
R omantisme: Le romantisme est un courant du XVIIIe siècle qui touche aÌ€ la fois la littérature, la musique et l’art. Les caractéristiques de ce mouvement sont l’imagination, le reÌ‚ve, la sentimentalité et le retour aÌ€ une relation avec la nature.
R uine: La ruine est un processus de dégradation, de disparition progressive d’un objet.
R ushes: Les rushes sont des morceaux de film produits lors d’un tournage. Ils sont ensuite assemblés lors du montage.
S olfatara: La Solfatara est le nom d’un volcan qui se situe en Italie près de Pouzzoles. Son nom signifie « terre de souffre » et selon une ancienne croyance populaire, ce serait par ce cratère que le Dieu des enfers emmènerait ses victimes.
S ténopé: Un sténopé est un dispositif optique qui permet d’obtenir un appareil photographique. Dérivé de la chambre noire, il se présente comme une boiÌ‚te dans laquelle est percé un trou de très petit diamètre qui permet de laisser entrer la lumière et d’imprimer la trace du réel.
S valbard: Le Svalbard est un archipel de la Norvège situé aÌ€ la limite de l’Océan Arctique et l’Océan Atlantique dans lequel se trouve l’iÌ‚le du Spitzberg.
T ara: La Tara est un voilier destiné aÌ€ la fois aÌ€ l’exploration et aÌ€ la défense de l’environnement qui développe des expéditions scientifiques et résidences d’artistes pour étudier et comprendre l’impact des changements climatiques sur les océans.
U.F.O: U.F.O signifie « Universelles-Culturelles-Futurologiques ». Sous cet acronyme, Julius Koller a développé un projet qui vise la sensibilisation aÌ€ l’environnement et au monde réel en créant de nouvelles situations culturelles. Le but est d’accéder aÌ€ une nouvelle manière de vivre.
V igie: Une vigie désigne une personne chargée de surveiller l’horizon aÌ€ bord d’un navire. Abraham Poincheval a détourné ce principe pour observer la mer du point de vue du littoral dans le cadre de l’exposition La rhétorique des marées volume 1.
W reck of the Brioney Victoria: Terme anglais que l’on traduit par « l’épave du Brioney Victoria » et qui désigne le navire que Simon Faithfull aÌ€ fait sombrer au large de Weymouth (Angleterre) pour créer un récif artificiel.
Né en 1974 à Châteaubriand, France.
Vit et travaille à Paris, France.
Galerie Xippas- Dominique Blais
Depuis le milieu des années 2000, l’artiste Dominique Blais élabore des dispositifs sonores et visuels qui aiguisent nos perceptions en révélant des phénomènes infimes, habituellement imperceptibles. Dans ses installations, les accessoires les plus élémentaires du sound system (câbles, microphones, casques, tourne-disque, enceintes ou magnétophone aÌ€ bandes) y sont scénographiés selon un protocole rigoureux, passant du statut d’objets manufacturés aÌ€ celui de sculptures minimalistes. Le critique et historien d’art Pascal Rousseau précise : « Quand bien meÌ‚me il est question d’installations et d’environnements, ni le spectacle, ni le divertissement ne sont de mise : rien n’est évident, mais sous-jacent, fantôme, sourd, minimal…» À travers ces récepteurs devenus émetteurs, et vice-versa, Dominique Blais s’attache en effet aÌ€ sonder les phénomènes d’interférences liés aux collisions d’atomes dans le cosmos, aux vents solaires et aux courants électromagnétiques qui parcourent la Terre d’un pôle aÌ€ l’autre. Cette matérialisation du « presque rien » incite aÌ€ aiguiser notre perception sensorielle et nous encourage aÌ€ penser que l’extraordinaire réside davantage dans l’infra-ordinaire que dans les sollicitations constantes du flux audiovisuel.
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Œuvre exposée
Apparatus (Rotatio), 2011-2012
Disque-vinyle, édité et produit en 500 ex. par Le Frac Pays de la Loire
Edition limitée sérigraphiée, numérotée, signée en 30 ex.
Courtesy de l’artiste et de la galerie Xippas, Paris
Le dispositif sonore Apparatus (2011-2015) tisse des liens entre le visible et l’invisible, entre l’audible et l’inaudible. L’installation présentée aÌ€ La Criée comprend un vinyle sérigraphié avec la carte de l’archipel norvégien de Svalbard, tournant très lentement pendant 24h sur une platine sous un socle, désolidarisant ainsi le son de l’objet exposé. Cette Å“uvre est issue d’une résidence aÌ€ l’Institut Polaire français aÌ€ Ny-Alesund en Norvège, où l’artiste a enregistré les fréquences et variations du champ magnétique aÌ€ l’aide d’un récepteur radio pour les convertir en signaux sonores audibles (il a enregistré des ondes très basses fréquences pour les convertir en ce que l’on appelle des ondes de radio « naturelles »). Par ce dispositif sonore et immersif, Dominique Blais nous invite aÌ€ écouter le son brut émis par un paysage polaire. C’est dans cet infra-ordinaire que réside pour lui l’extraordinaire puisqu’il nous permet de rejouer l’expérience sensible du réel.
Né en 1939 à Piestany, Slovaquie.
Mort en 2007
A vécu et travaillait à Bratislava, Slovaquie.
Július Koller, par ses anti-performances, provoque des situations minimales autour de la présence de son corps. Les photographies qui en résultent proposent des énigmes, des situations décalées en prise directe avec la réalité du monde, entre poésie et constat politique. En opposition au Réalisme soviétique, Koller publie en 1965 un Manifeste Anti-happening (Système d’objectivité subjective) pour «une refonte culturelle du sujet, visant aÌ€ la sensibilisation aÌ€ l’environnement et au monde réel ». Il s’agit pour l’artiste de créer une situation culturelle nouvelle résultant non pas d’un art nouveau mais d’une nouvelle manière de vivre. Sous l’acronyme U.F.O (« Universelles-Culturelles Futurologiques »), il produit une série d’actions et joue des combinaisons possibles aÌ€ partir d’un élément existant, quotidien, qu’il réactive par son imagination. Ses Å“uvres, meÌ‚lant l’art, la vie et le jeu résonnent avec le contexte politique en Tchécoslovaquie marqué par Le Printemps de Prague en 1968.
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Œuvres exposées
Anti-performance (U.F.O.), 1980
Photographie N/B sur papier, 42 x 62 cm, cadre : 42,5 x 62,5 cm,
Edition 6 ; collection Ariane Michel
Anti-Performance (U.F.O) présente l’artiste debout seul sur une scène, devant un grand écran blanc, face à des rangées de sièges vides au premier plan. La photographie documente ce que Julius Koller nomme une « situation culturelle et subjective ». L’écran blanc et le public absent reflètent l’impossible communication démocratique des artistes en Tchécoslovaquie pendant la période de « normalisation » imposée par le régime soviétique à partir de 1968. Elle questionne également la présence et le geste de l’artiste entouré d’un écran blanc.
Wavy cultural situation (U.F.O),1990,
Photographie N/B sur papier, 40 x 60 cm, Cadre 42,5 x 62,5 cm, Edition 6
Courtesy gb agency, Paris
La photographie Wavy Cultural situation (U.F.O, 1990) présente une autre « situation culturelle subjective », celle de Július Koller manipulant un fil en haut de la montagne, comme s’il déformait avec son acolyte une antenne de radio afin de dessiner une nouvelle ligne d’horizon.
Né en 1972 à Alençon, France.
Vit et travaille à Marseille, France.
Eternal Network- Abraham Poincheval
Galerie Sémiose- Abraham Poincheval
Abraham Poincheval explore le monde en repoussant ses limites physiques et mentales. Travaillant en majeure partie en dehors de l’atelier, il invente des expériences itinérantes ou sédentaires pour découvrir le monde sous ses angles encore inexplorés. En transformant sa manière de (sur)vivre et son habitat, l’artiste fabrique autour de lui un espace sculptural dense et singulier qui offre une lecture nouvelle du monde qui nous entoure. « Ma démarche est de savoir par moi-même ce qu’il en est du monde, un peu à la manière du Candide de Voltaire ». Ses dispositifs performatifs l’ont ainsi amené à voyager sous terre (projet avec Laurent Tixador), à vivre dans la peau d’un ours empaillé, à s’enfermer dans un trou dans le sol d’une galerie, ou sur une plate-forme en hauteur contre vents et marées ; à l’occasion de l’exposition littorale organisée par Ariane Michel, La Rhétorique des marées, cet été sur la côte d’Esquibien dans le Finistère, l’artiste a vécu une semaine en autarcie sur une plateforme à la taille de son corps, en haut d’un mât.
« Je suis un voyageur, dans mes différents projets j’essaye par l’intermédiaire de sculptures habitables capsules et véhicules de voyages immobiles ou dispositifs d’enfermement d’explorer ce voyage autant intérieur qu’extérieur, méditatif ou nomade. L’idée, bien au-delà de la performance physique, est d’habiter les sculptures que je réalise et de faire corps avec elles d’une part, mais aussi de partager avec le public ces performances afin qu’il soit complètement intégré dans le dispositif, soit au contact direct de la sculpture soit via internet en proposant de retransmettre mes performances sous forme de vidéo. » Abraham Poincheval
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Œuvre exposée
Étude pour marcher sur la canopée nuageuse, 2012-2015
Dessin aÌ€ la craie sur bois, maquette, 400×650 cm
Courtesy de l’artiste et de la Galerie Sémiose, Paris
Pour L’Épais Réel, l’artiste présente un projet en développement, Études pour marcher sur la canopée nuageuse (2015) pour lequel il envisage réellement de marcher sur les nuages, suspendu aÌ€ un hélicoptère.
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Né en 1942 , Winschoten, Pays-Bas
Mort en 1975 , Los Angeles, Californie, États-Unis.
Bas Jan Ader a développé une Å“uvre majeure inspirée par le Romantisme et la mélancolie, les thèmes de la disparition et de la chute. Dans ses films et photographies, il se met en scène sous les traits d’un personnage impassible qui s’abandonne aux effets de la gravité. Cette notion est au cÅ“ur de son Å“uvre de Fall I et II, Broken Fall (organic) et Broken Fall (geometric). Comme chez Beckett, son travail est l’expression d’un profond pessimisme face aÌ€ la condition humaine. L’homme, sans cesse au bord de l’asphyxie, résiste péniblement au poids des choses et parfois y succombe. Seul l’art semble pouvoir injecter au désastre un peu de supportable, un souffle existentiel.
L’artiste a disparu en mer dans l’accomplissement de son œuvre In search of the miraculous alors qu’il tentait une traversée solitaire de l’Atlantique à bord d’un petit voilier.
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Œuvre Exposée
Broken Fall (organic)
Amsterdam Bos, Pays-Bas, 1971.
Film 16mm transféré sur dvd, muet, noir et blanc, 1’44’’
Courtesy The Estate of Bas Jan Ader/Mary Sue Ader Anderson et de la galerie Meliksetian | Briggs, Los Angeles
Dans la vidéo Broken Fall (organic), Bas Jan Ader apparaît suspendu à un arbre jusqu’à ce qu’il tombe dans l’eau et disparaisse. L’artiste tente de résister à la pesanteur avant d’y succomber. Cette performance filmée révèle la manière de Bas Jan Ader de chercher une forme dans la confrontation physique aux éléments.
Née en 1976 à New York, Etats-Unis. Vit et travaille à Londres, Angleterre.
Ellie Ga s’inscrit dans cette famille d’artistes parfois qualifiés d’iconographes qui travaillent l’Histoire comme une matière oublieuse, trouée et inachevée, qu’il faudrait sans cesse pétrir au présent pour en faire surgir de nouveaux sens. Tour à tour historienne, exploratrice, archéologue et essayiste, l’artiste mène différentes recherches scientifiques et enquêtes de terrain afin de déceler les zones de flou qui jalonnent la structure poreuse de l’histoire. Ainsi ses installations et performances se construisent dans une oscillation permanente entre faits historiques avérés et conjectures fabuleuses. Ellie Ga nous entraine dans une captivante enquête textuelle et visuelle, à la dérive dans les méandres de la vérité historique, entre explorations scientifiques et variations poétiques.
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Œuvre exposée
Hour 005 (volcano sun), Hour 004 (portside, snow), Hour 013 (boat, sun, anchor, 6/8 sky covering), Hour 029 (moon, 5/8 sky covering), 2007-2012
Sténopés, Ed. N°1/4 ; 61 x 41 cm
Courtesy de la galerie Bureau, New York et collection de la galerie Loevenbruck, Paris
La série des sténopés Hours (2007-2012) sont des images photographiques, traces du périple d’Ellie Ga sur le navire d’expédition scientifique Tara, pris dans les glaces de la nuit polaire. À l’origine simples relevés de l’environnement plongé dans la nuit, au développement, ceux-ci révèlent des effets inattendus. Le négatif de l’image et la saturation de la lumière forment des quasi-abstractions dans lesquelles des paysages se laissent aÌ€ peine deviner : le bateau sur une mer de glace, une concrétion de glace, une construction, un ciel de nuages… Les photographies introduisent dans l’exposition un présent silencieux où les noirs donnent aÌ€ voir l’épaisseur de l’air et les blancs, une vision fantasmatique du réel.
Né en 1974 à Saint Cloud, France.
Vit et écrit à Paris, France.
Après avoir réalisé six courts métrages, dont Petits Pas, sélectionné aÌ€ la quinzaine des réalisateurs aÌ€ Cannes en 2004, et avoir été pensionnaire de la Villa Médicis aÌ€ Rome en 2006, Thomas Salvador co-écrit, réalise et joue le premier rôle du long-métrage Vincent n’a pas d’écailles, « film de super héros naturaliste » (Libération, 7 février 2015) sorti au cinéma en France en février 2015. Thomas Salvador se présente comme prestidigitateur, musicien ou acrobate. Le corps et la gestuelle sont au cÅ“ur de sa mise en scène. On le qualifie d’ailleurs d' »héritier burlesque », le situant dans la lignée des réalisateurs-acteurs Charlie Chaplin, Buster Keaton ou Jacques Tati ; pour autant les images de Salvador sont empreintes d’un réalisme radical.
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Œuvre exposée
Nage, 2015
film HD, 2 min 33
Courtesy de l’artiste et de Christmas in July production
Dans le film Nage, Thomas Salvador produit un geste surpuissant et irréaliste dans l’océan. L’œuvre est constituée de rushs remontés du long-métrage Vincent n’a pas d’écailles. Thomas Salvador y interprète sans effets numériques le rôle de Vincent, un homme qui acquiert de super-pouvoirs au contact de l’eau. Les images le dévoilent nageant, plongeant, crawlant et papillonnant aisément dans cet élément devenu naturel. La puissance et la vitesse qui s’en dégagent sont une invitation aÌ€ entrer dans l’exposition.
Née en 1977 au Pays de Galles.
Vit et travaille à Berlin, Allemagne et Londres, Grande Bretagne.
Galerie Gaudel de stampa- Jessica Warboys
Diverses pratiques artistiques caractérisent le travail de Jessica Warboys : cinéma, sculpture, peinture ou encore performance. Si ses Å“uvres présentent un aspect performatif, l’artiste ne se considère pas pour autant comme une artiste performeuse. Jessica Warboys s’intéresse aÌ€ la jonction et aÌ€ la transition entre le rituel, la performance et le processus artistique. L’aspect théâtral présent dans son travail rajoute parfois une dimension mystérieuse.
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Oeuvre présentée
Sea Painting, Dunwich September_1, 2012
Pigment sur toile, 306 x 570 cm
Courtesy de l’artiste et de la galerie Gaudel de Stampa, Paris
Sea Paintings est une série de peintures de très grands formats éprouvant la picturalité de la mer. Prenant les plages des côtes anglaises comme studio de création, l’artiste s’allie spontanément aux forces de la nature : le vent et les vagues, pour créer des peintures sensibles. Ce rituel qui consiste aÌ€ submerger les toiles pliées et préalablement enduites de pigments dans la mer, révèle les mouvements de cette étendue et font éclater sa force picturale.
Né en 1977 à Papendrecht, Pays-Bas.
Vit actuellement à Hassi (Finlande), Amsterdam et Berlin.
D’abord formé comme pianiste de musique classique au conservatoire de Rotterdam, Guido Van der Werve étudie l’archéologie et la littérature russe à l’université d’Amsterdam puis dédie sa pratique aux arts visuels. Il intègre la Gerrit Rietveld Academy en tant que peintre et devient résident à la Rijksakademie voor Beeldende Kunsten, à Amsterdam, en 2006-2007. La performance, qu’elle soit artistique, physique ou musicale, est au cœur de sa démarche. L’artiste réalise des films, des vidéos et des photographies dans lesquelles il se met en scène, dans des conditions le plus souvent extrêmes. Il pousse ses propres limites et celles de son environnement, jusqu’à épuisement. Son œuvre a récemment été présentée au festival Performa (New York, 2010), à la Kunsthalle de Basel (2011), à Secession (Vienne, 2013) et au Stedelijk Museum d’Amsterdam (2013).
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Œuvre exposée
Nummer acht. Everything is going to be alright, 2007
Finlande, film 16mm numérisé, couleur, son, 10’10
Guido Van der Werve propose une allégorie sur le fil du danger. Son film Nummer Acht, everything is going to be alright le présente marchant sur une banquise qui menace de craquer devant un énorme brise-glace. Le film met en scène deux forces mouvantes dans un temps et un espace infinis. Le paysage polaire confère aÌ€ l’ensemble un caractère énigmatique. L’homme apparait seul, indifférent aÌ€ la machine, étranger au monde qui l’entoure. Guido Van der Werve interprète une figure romantique qui affronte la nature en solitaire aÌ€ la recherche d’une confrontation avec la réalité, dans une mise en scène quasi surréelle.
A voir aussi :
Quand t’es poursuivi par un brise glace
Ce film des années 1920 montre une foule qui admire de très près le brise-glace Tarmo alors qu’il passe tranquillement au milieu de gens qui réalisaient leur promenade dominicale à Helsinki.