Bouteille « Croisière sur berges », 2016
Verre, matériaux divers, 52 x 35 x 26 cm
Courtoisie de l’artiste et de la galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Paris
En 2016, dans le cadre du festival Nuit Blanche qui se déroule à Paris, Laurent Tixador a imaginé et construit une maison mobile. On le retrouve à nouveau en explorateur transportant, avec un groupe d’artistes et amis, une « maison frugale », pliée et dépliée selon le rythme des étapes, sur les berges de la Seine, du pont de Tolbiac au pont de Garigliano. La nuit, l’habitation stationne pour héberger son équipage. Pour l’artiste, il s’agit de faire « juste un pas de côté », de se tenir à la lisière de Nuit Blanche pour créer une œuvre sous forme d’aventure.
Bouteille « Au Naturel », 2015,
Verre, végétaux, figure en plâtre peint
70 x 40 x40 cm
Collection de l’artiste
Domaine de Chamarande
En 2015, Laurent Tixador se lance comme défi de vivre dix jours et dix nuits en forêt sur le domaine de Chamarande. Il prend pour tout bagage, son iPhone lui servant à poster des images sur son blog, une cigarette à vapeur et sa paire de lunettes. Il doit alors essayer de subvenir à ses propres besoin vitaux en composant uniquement avec les ressources autour de lui. Il explique que le réel facteur d’inconfort s’avère n’être ni le froid, ni la faim mais simplement l’attente. Au bout de sept jours, l’ennui prend le pas sur la résistance : « il est temps de laisser les animaux tranquilles », dit-il.
Bouteille « Kerguelen 62e mission », 2012
Verre, bois de rennes, terre, PVC peint, anémomètre
50 x 80 x 26 cm
Courtoisie de l’artiste et de la galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Paris
Du 15 janvier au 15 avril 2012 à l’initiative conjointe de l’administration supérieure des Terres Australes et Antarctiques Française (TAAF) et du ministère de la Culture et de la Communication / Direction des Affaires culturelles-Océan Indien (DAC-Ol) et avec le soutien d’Air France, Laurent Tixador a séjourné pendant trois mois à Portaux-Français. Il s’est mêlé à la vie quotidienne des équipes scientifiques, au rythme des expéditions et des rotations. Des petits objets en bois de renne, os de bœuf sont le fruit de cette expédition, empreints d’une esthétique artisanale de voyage. Source : www.mnhn.fr/fr/explorez/dossiers/fiac-hors-murs/fiac-hors-murs-2012/kerguelen-62e-m ission
Bouteille « Le village dans le bosquet », 2012
« Panoramas », Parc des Coteaux, Lormont
Verre, bois
52 x 35 x 26 cm
Collection de l’artiste
Laurent Tixador a emmené une quinzaine de Robinson aménager un village dans un recoin du Parc des Coteaux près de Lormont en 2012. Sur une durée de trois semaines, Laurent et son équipe ont crée un véritable village calqué sur l’idée d’une architecture « transitoire », c’est-à-dire, une architecture qui se mélange à son environnement sans chercher à le dominer. Ce processus apparait comme une alternative à l’une des constantes à l’échelle de la planète : les humains forgent l’environnement selon leurs besoins plus qu’ils ne s’y adaptent. Toutes les photos documentaires et les différentes étapes du projet sont consultables sur le blog : http://villagedanslebosquet.tumblr.com/
Bouteille « La chasse à l’homme », 2011
Verre peint, chaussures, matériaux divers
65 x 55 x 40 cm
Courtoisie de l’artiste et de la galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Paris
Avec Baptiste Brevart et Romain Weintzem
Pour l’exposition Wani de la Fondation Ricard (en mai 2011), qui rassemble des œuvres d’art non identifiées (OANI), Laurent Tixador a organisé une véritable « chasse à l’homme ». Dès la chasse annoncée, une trentaine de poursuivants s’inscrivent sur Internet. Tout ce qu’ils savent : Laurent Tixador partira de Nantes, où il réside, pour rejoindre Paris le soir du vernissage, le 7 avril. Le 14 mars, la chasse est lancée. Vingt-six jours d’errance à travers bois humides et villages perdus, passés à brouiller les pistes, se camoufler, jouir aussi de plaisirs infimes, sur 450 km. La récompense ? 1000 euros si les chasseurs parviennent à accrocher les chaussures de « la proie » dans la salle d’exposition. source : www.lemonde.fr/culture/article/2011/04/25/la-chasse-a-l-homme-de-laurent-tixador
Bouteille « Jumping Bean », 2009
Verre, bois et figurine en plâtre peint
55 x 60 x 40 cm
Courtoisie de l’artiste et de la galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Paris
Lors de la Fiac de 2009 à Paris, Laurent Tixador a choisi d’occuper un espace construit avec les frères Chapuisat. Une sphère presque parfaite (un rhombicuboctaèdre) est enchâssée à huit mètres du sol dans une structure de bois brut. Installé sur pilotis, l’habitacle bouge au gré des mouvements de son occupant, à l’instar des vers qui vivent dans les pois sauteurs mexicains (carpocapse des euphorbiacées). Tout juste assez grand pour s’y tenir debout, l’espace de vie semble fait pour s’y allonger, le corps épousant les courbes de ce cocon. Installé au Jardin des Tuileries, son occupant est au cœur de la ville tout en étant isolé de la lumière du jour et du contact des passants. En habitant cet espace le temps de la Foire, « Laurent Tixador s’offre un refuge à la frénésie ambiante. À l’abri dans son nid, il est le baron perché à l’écoute de la rumeur du monde. » Source : http://laurenttixador.com/
Bouteilles « Au bout de huit jours on va reprendre notre place », 2009
Verre peint, matériaux divers
120 x 60 x 40 cm
Courtoisie de l’artiste et de la galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Paris
2009 Documentaire-fiction. Durée 77 mn
Une caserne abandonnée est occupée par trois squatters. C’est l’occasion pour eux de jouer aux soldats avec de vieux équipements militaires et d’élaborer des structures défensives. Ils sont rejoints par une équipe de tournage qui s’installe dans la communauté et adopte leur esprit de désertion. Le jeu se transforme alors en téléréalité. Source : http://laurenttixador.com/