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Sortie artistique et ensoleillée à Rennes, par Ophélie

vendredi 18 mars 2022

Sortie artistique et ensoleillée à Rennes

Par Ophélie

Vendredi 4 Mars 2022, nous avons pris le train pour nous rendre à Rennes et passer une journée agréable sur le thème de l’art. En arrivant, nous nous sommes rendus à pied de la gare jusqu’au Centre D’Art La Criée. Ce fût l’occasion de voir la ville et d’admirer la peinture réalisée par le graffeur RNST et intitulée No War sur le M.U.R. (Modulabe, Urbain, Réactif), une galerie à ciel ouvert dédiée à l’art urbain.

A notre arrivée à La Criée, nous avons été accueillis par Amandine et Yann pour visiter l’exposition Dark-En-Ciel de l’artiste Bertille Bak. Bertille Bak est une artiste plasticienne et vidéaste qui réalise des films mêlant documentaire et fiction. La première œuvre que nous avons regardé était un film intitulé Bleus de Travail. On y voit la naissance de poussins qui sont ensuite colorés puis propulsés dans l’air pour former un arc-en-ciel. Le film se termine par un plan montrant deux aigles, installés sous un parasol et admirent l’arc-en-ciel de poussins. Ce film évoque la hiérarchie sociale. Les aigles symbolisent les riches, les puissants, tandis que les poussins symbolisent les ouvriers ou bien même les enfants travaillant à la chaîne dans des usines ou dans des mines. J’ai bien aimé cette œuvre car je la trouve bien réalisée et amusante. J’ai également apprécié son message qui nous sensibilise aux conditions de travail et de vie précaires de communautés socialement défavorisées. La deuxième œuvre de Bertille Bak que nous avons pu voir s’intitule Mineur Mineur. C’est une installation composée de cinq vidéos évoquant le travail et l’exploitation des enfants dans des mines d’extraction en Bolivie, en Inde, en Thaïlande, à Madagascar et en Indonésie. J’ai bien aimé cette œuvre car elle dénonce de façon joyeuse, légère et juste une réalité sociale beaucoup plus sombre. Enfin, la dernière œuvre que nous avons pu voir s’appelle La Brigada. Bertille Bak présente dans cette œuvre, une collection de boîtes en bois colorées, utilisées par les cireurs de chaussures à la Paz. Par cette collection l’artiste rend visible le travail d’hommes et de femmes habituellement invisibles dans l’espace public.

Nous avons bien aimé cette visite à La Criée car, pour beaucoup d’entre nous, c’était la première fois que nous allions dans un centre d’art contemporain. Pour ma part, j’ai apprécié le travail de Bertille Bak. Je trouve qu’elle a un vrai talent pour dénoncer les injustices sociales avec tendresse et poésie. C’est une artiste que je trouve engagée et patiente.

Après notre visite à La Criée, nous avons déjeunés au RU avant un petit quartier libre dans Rennes. L’après-midi, nous nous sommes rendus sur la dalle du Colombier où nous avions rendez-vous avec Vijaya de l’association Teenage Kicks pour une balade urbaine dans le quartier afin de découvrir des œuvres de Street art réalisées par des artistes locaux et internationaux. Je n’avais jamais vu des peintures de rue aussi grandes ! J’ai découvert que l’on appelait ces grandes fresques urbaines du Muralisme. Je trouve que ces peintures rendent la ville plus joyeuse. Vijaya nous a partagé sa passion pour cet art et c’était cool. Cela nous a permis de voir la ville autrement.

Nous avons passé une super journée à Rennes ! C’était un vrai plaisir de faire une sortie avec toute la classe car avec la pandémie de Covid-19, nous n’avions pas fait de sorties depuis un moment.

Les mots du bois et du meuble, L’ABC du travail à la Godille

lundi 14 mars 2022

L’ABC du travail à la Godille

Durant le projet, nous nous sommes aperçus que chacun de nous avait sa propre définition des mots professionnels et que nous avions bien du mal à nous accorder sur des définitions communes. Or, il est essentiel pour nous d’apprendre à adopter des mots justes pour notre pratique professionnelle, d’apprendre à dire et à écrire les mots de notre métier. Nous avons donc pris le temps de réaliser un lexique des mots du projet. Nous avons d’abord listé tous les mots utilisés régulièrement. Nous les avons ensuite classés par catégorie puis par ordre alphabétique. Enfin, nous avons cherché à définir ces termes avec nos propres mots avant d’ajuster nos définitions à l’aide des ouvrages présents au CDI. Nous avons réalisé ce travail avec Mme Dorchies et M. Séradin, nos professeurs d’atelier, ainsi qu’avec Mme Chauvin et Mme Guitton, respectivement professeure de Lettres et professeure documentaliste.

 

Les mots du bois

Par Clément L. et Dylan.

Aubier : Partie tendre et blanchâtre du bois des arbres, qui se forme chaque année entre le bois dur et l’écorce d’un arbre. C’est la partie jeune.

Chêne rouge : bois européen de couleur caramel et rougeâtre. Le chêne rouge est un feuillu qui pousse très vite, qui comporte peu de nœuds et qui est facile à usiner si les outils sont bien affûtés. Dans la nature, il peut atteindre 20 à 30 mètres de hauteur.

Cœur : centre de l’arbre. On l’appelle également le duramen.

Contre-plaqué : matériau formé de fines feuilles de bois orientées perpendiculairement les unes par rapport aux autres et collées entre elles. C’est un matériau léger mais résistant qui offre une grande diversité d’usages.

Écorce : enveloppe d’un tronc d’arbre et de ses branches. On peut la détacher du bois. Elle est visible et elle sert à protéger le bois des agressions extérieures.

Gerce : fente, fissure dans le bois. C’est un défaut du bois que le menuisier élimine lors du débit. Les gerces apparaissent généralement lorsque le séchage du bois est trop rapide.

Massif : terme qui définit le bois à son état naturel, sans ajout d’éléments extérieurs.

Nœud : défaut dans le bois créé par l’apparition d’une branche.

Noyer : feuillu européen de couleur assez foncée. C’est un bois noble de grande valeur. C’est un bois relativement dur très prisé pour sa beauté et son esthétisme.

Peuplier : feuillu élancé de grand taille très répandu en France. On le retrouve souvent dans les zones humides. C’est un bois à l’aspect clair qui est souple, tendre et facile à usiner. Son usage est polyvalent. Il est souvent utilisé pour la fabrication de cagettes ou de contre-plaqué.

Tilleul : Grand arbre à feuilles blanches ou jaunâtres, très odorant. C’est un feuillu qui peut atteindre 30 mètres de haut. Il est de couleur claire, blanc ou très légèrement rosé. C’est un bois tendre, soyeux au toucher souvent plébiscité par les sculpteurs et les ébénistes.

 

Pour construire le coffre et ses panneaux gravés, plusieurs essences de bois ont été choisis. Ainsi, ce travail a été réalisé avec du chêne, du peuplier, du noyer et du tilleul. Il est donc intéressant de lier le travail fait par les élèves sur le vocabulaire du bois avec celui du meuble, qui sont étroitement liés :

 

Le lexique du meuble

Par Kyliane et Irvin

Bâti : squelette d’un ouvrage.

Charnière plate : pièce de quincaillerie métallique plate à organe rotative

Coffre : meuble de rangement qui ressemble à une caisse. C’est un parallélépipède dont la face supérieure est un couvercle mobile. Transportable de nature, il peut contenir différents objets ou éléments.

Contre-parement : face non visible d’une pièce, c’est le verso du parement.

Montant : pièce verticale d’un ouvrage

Ouvrage : réalisation (meuble, escalier, fenêtre…)

Panneau : pièce qui sert à couvrir les côtés d’un ouvrage. Il est assemblé entre les montants et les traverses.

Parement : face visible d’une pièce. C’est la plus belle pièce mise en façade de l’ouvrage

Signe d’établissement : repère situé sur le parement pour éviter les erreurs lors des usinages et du montage.

Traverse : pièce horizontale d’un ouvrage.

 

Atelier 7 : finition des oeuvres individuelles et du coffre puis visite à La Criée

lundi 14 mars 2022

Dans le cadre du projet entre les élèves de deuxième année en CAP menuiserie du lycée Alphonse Pellé à Dol-de-Bretagne et l’artiste Julien Laforge, a eu lieu le jeudi 3 Mars le dernier atelier.

Les élèves ont continué leurs œuvres individuelles en les retravaillant et en essayant de voir comment intégrer les formes rondes de Julien Laforge qui vont relier les différentes pièces à la leur.  Il y a eu plusieurs discussions à propos de certaines difficultés, autour des formes, des outils et des techniques.

Le coffre et ses panneaux gravés ont également été continués, notamment avec le ponçage des contours du coffre, son montage et de nouvelles gravures.

Cette dernière séance a permis de réfléchir à comment laisser des arrondis pour lier toutes les œuvres des élèves entre elles grâce au travail de Julien Laforge, qui a projeté de créer des cylindres tournés en bois qui passeraient de pièces en pièces.

Plus généralement, tout le monde a pu réfléchir aux difficultés et à ce qu’il a apprécié et découvert tout au long du projet. Par exemple, ce travail à permis aux élèves de s’essayer aux formes courbes, puisqu’une des contraintes de départ était de faire des formes rondes par rapport aux formes et traces de l’eau. Ils ont également apprécié la liberté que leur apportait l’exercice, et passer du rôle d’exécutant à celui de créateur a été enrichissant. Aussi, le fait de travailler avec un artiste extérieur à leurs professeurs les a amenés à s’adapter à une autre manière de travailler.

 

Le lendemain, les élèves sont venus visiter DARK-EN-CIEL de Bertille Bak à La Criée pour faire suite à leurs ateliers avec Julien Laforge. Ils ont pris la parole sur leurs ressentis par rapport à l’exposition et semblaient pour beaucoup être marqués par l’installation Mineur Mineur, mais aussi This Mine Is Mine.

 

Après le visionnage de la vidéo Bleus de travail, il y a eu des discussions autour du patronat, et la critique de la hiérarchie sociale dans l’Å“uvre n’a pas échappée aux élèves qui s’en sont rapidement emparé. Le second degré de la vidéo a bien été saisi, et le changement entre rire et malaise s’est facilement fait ressentir lors du visionnage. Les élèves ont été dérangés par ces Å“uvres, il y a eu quelques réactions comme un élève qui s’est exprimé en disant que ça « lui mettait une claque ». Savoir que les dessins lumineux dans l’installation This Mine Is Mine représentent les trajets des enfants dans les mines, qu’eux-mêmes ont dessiné de mémoire, a également marqué un autre élève.

Enfin, cette visite a été l’occasion de discuter autour de la scénographie et de l’exposition de leurs propres pièces à la médiathèque de Dol-de-Bretagne.

 

 

Les mots des outils et des techniques de fabrication, l’ABC du travail à la Godille

lundi 14 mars 2022

L’ABC du travail à la Godille

Durant le projet, nous nous sommes aperçus que chacun de nous avait sa propre définition des mots professionnels et que nous avions bien du mal à nous accorder sur des définitions communes. Or, il est essentiel pour nous d’apprendre à adopter des mots justes pour notre pratique professionnelle, d’apprendre à dire et à écrire les mots de notre métier. Nous avons donc pris le temps de réaliser un lexique des mots du projet. Nous avons d’abord lister tous les mots utilisés régulièrement. Nous les avons ensuite classés par catégorie puis par ordre alphabétique. Enfin, nous avons cherché à définir ces termes avec nos propres mots avant d’ajuster nos définitions à l’aide des ouvrages présents au CDI. Nous avons réalisé ce travail avec Mme Dorchies et M. Séradin, nos professeurs d’atelier, ainsi qu’avec Mme Chauvin et Mme Guitton, respectivement professeure de Lettres et professeure documentaliste.

Le lexique des outils

Par Clément G. et Florjan.

Dégauchisseuse : machine qui permet de rendre plane la face d’une pièce de bois.

Déligneuse : machine qui est utilisée pour scier une pièce dans le sens du fil du bois, c’est-à-dire dans sa longueur.

Gouge : outil manuel à la lame incurvée qui permet de sculpter le bois. On utilise différentes tailles de gouge en fonction de la forme souhaitée.

Raboteuse : machine qui permet de mettre à sa largeur et à son épaisseur définitives une pièce de bois déjà dégauchie.

Scie à format : machine de précision. Elle est mécanique et elle se règle. Elle dispose de différents types de lames. On l’utilise lors du débit pour découper des pièces aux bonnes dimensions. On l’utilise aussi pour les coupes de précisions.

Tronçonneuse : machine mécanique qui découpe des planches de bois en travers fil.

Voici dans l’ordre une galerie d’image qui illustre le lexique des élèves :

 

 

Il est alors intéressant de comprendre comment peuvent être utilisés ces outils avec un nouveau vocabulaire sur les techniques de fabrications :

Le lexique des techniques de fabrications

Par Yann et Benjamin.

Affûter : rendre un outil tranchant

Assemblage : action d’assembler deux pièces de bois entre elles pour former un ensemble

Collage : assembler de façon définitive deux pièces de bois avec de la colle.

Côte : dimension d’une pièce

Débiter : action de mettre les pièces de bois aux dimensions brutes de l’ouvrage (= dimensions finies + marges)

Dégauchir : action de rendre plane la face d’une pièce par enlèvement de matière

Déligner : action de scier une pièce dans le sens du fil du bois, c’est-à-dire dans sa longueur.

Domino : pièce en bois servant à assembler de façon invisible deux pièces ensemble.

Équerrage : action de vérifier que deux pièces de bois sont bien perpendiculaires et parallèles entre elles.

Ponçage : étape de finition qui permet d’enlever les imperfections à la surface d’une pièce à l’aide d’une feuille abrasif.

Raboter : action d’aplanir une pièce préalablement dégauchie. On utilise une raboteuse (mécanique) ou un rabot (manuel).

Tronçonner : Scier une pièce perpendiculairement au fil du bois. Généralement, on oppose tronçonner et déligner.

Usinage : action d’enlever de la matière d’une pièce de bois. L’usinage peut être manuel ou mécanique. Le mot est donc un terme général qui désigne les différentes étapes de transformation de la matière.

Vissage : assembler des pièces entre elles avec des vis

 

Enfin, un dernier abécédaire a été créé par les étudiants sur les documents de travail qu’ils ou elles peuvent être amenés à utiliser durant leurs travaux.

 

Les documents de travail

Par Ophélie et Boubacar

Feuille de débit : document de travail indispensable établi par le menuisier pour le guider dans son travail. On y retrouve des informations utiles à la fabrication d’un ouvrage (les pièces de bois, leur désignation, leur nombre, leurs dimensions, leur essence)

Plan : document sur lequel on trouve plusieurs vues d’un ouvrage. Sont également indiquées les dimensions ainsi que les différentes méthodes d’assemblage.

Processus de fabrication : document qui indique toutes les étapes de fabrication dans l’ordre d’exécution. On y trouve : le nom de l’ouvrage, l’essence et le nombre de pièces à fabriquer, le nom des pièces et leurs repères ainsi que le nom des machines-outils à utiliser.

La Petite Fabrique d’un diorama dans DARK-EN-CIEL

jeudi 10 mars 2022

« La Petite Fabrique » est un atelier de création plastique au sein de chaque exposition de La Criée durant le cycle Lili, la rozell et le marimba.
L’artiste Line Simon propose aux enfants accompagnés de leurs parents une technique pour créer des images inspirées des Å“uvres de l’exposition.
Dans l’exposition DARK-EN-CIEL, Line vous invite à faire un  diorama, à partir des histoires et décors présents dans les vidéos Mineur, mineur et La Brigada.
Un diorama est un paysage mis en scène dans une boîte, avec un où plusieurs plans, qui raconte une histoire.

Prochaine Petite Fabrique le dimanche 3 avril 2022 à 15h.  L’atelier sera traduit en LSF.

Reportage en images sur La Petite Fabrique d’un diorama :

  • Pour commencer, on voyage dans les magazines, on choisit des images,  des couleurs, des matières

 

  • Ensuite on découpe, on colle, on invente des histoires

 

  • Et voilà le résultat ! Bravo aux artistes en herbe !

 

 

 

Visite avec Bulle de Français

mardi 8 mars 2022

Dans le cadre du projet Au cours des expos, porté par l’association Bulle de Français, un groupe d’apprenants le français est venu le jeudi 3 Mars 2022 visiter l’exposition Dark-en-ciel de l’artiste Bertille Bak. Après avoir visionné l’installation Mineur Mineur, et avoir discuté de la condition des enfants travaillant dans les cinq pays concernés : Madagascar, l’Indonésie, la Bolivie, la Thaïlande et l’Inde, le groupe a fait une visite en duo pour remplir une carte de l’exposition de manière libre. Dessin, coloriage, description et sensation : tout était possible de mettre sur papier.

 

À la fin de l’exposition, tout le monde s’est rassemblé pour créer une carte mentale de l’exposition de l’artiste. Ils pouvaient relier des mots et des images ensemble et en proposer d’autres en discutant collectivement de ce qu’ils avaient pu observer. Cet outil permet de mettre en avant de manière clair et ludique les différentes Å“uvres de Bertille Bak.

Le travail des enfants

vendredi 4 mars 2022

L’installation de Bertille Bak, Mineur Mineur, aborde le thème du travail des enfants dans les mines de différents pays du monde que sont l’Inde, la Bolivie, l’Indonésie, la Thaïlande, et Madagascar.

Une définition a été donnée du travail de l’enfant par l’Organisation Internationale du Travail qui précise que le travail des enfants « regroupe l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, […], nuisent à la scolarité, santé développement physique et mental ».

Aujourd’hui, 160 millions d’enfants dans le monde sont impliqués dans le travail. Il y a eu une augmentation de 8,4 millions d’enfants ces quatre dernières années. Beaucoup d’entre eux travaillent sans être scolarisés.

Le travail des enfants s’étend à plusieurs secteurs, comme l’industrie du textile où ils sont le plus nombreux, le secteur agricole ou chez les marchands. Les heures de travail sont similaires à celles des adultes mais la rémunération ne l’est pas.

Cet emploi de la main d’Å“uvre infantile reste aujourd’hui quelque chose de très répandu dans certaines régions et il préoccupe, malgré les lois qui l’encadre. Il s’agit d’un travail dur et dangereux qui prive les enfants de leurs droits fondamentaux d’éducation et de santé.

En Inde, on compte le plus grand nombre d’enfant au travail, environ 20 millions de mains d’Å“uvres infantile selon les sources. Le revenu mensuel est de 177€.  Les conditions de travail sont très dures notamment par rapport aux outils utilisés. Les mineurs sont quant à eux payés au nombre de charbon qu’ils extraient et pour les « gros bras », le salaire dépasse difficilement les 13 €.

À Madagascar, certains secteurs ont arrêté d’employer des enfants, mais d’autres continuent comme les mines de Saphir dans la région d’Ilaka. Il s’agit du secteur qui emploi le plus d’enfants, certaines sources en comptent environ 86000 à travailler.

En Bolivie, sur environ 15 000 mineurs de Potosi, plusieurs centaines sont des enfants. Il s’agit d’un travail fatiguant et très risqué, par rapport aux gaz toxiques qui peuvent être respirés. La loi Bolivienne accepte l’emploi des enfants à partir de 10 ans mais interdit l’emploi dans les mines car c’est un travail dangereux. On peut cependant retrouver beaucoup d’enfants dans ce secteur.

En Indonésie, en 2016, beaucoup d’enfants travaillent notamment dans les plantations de tabac ce qui peut être la cause de nombreuses maladies. La loi fixe un minimum de 15 ans pour travailler mais beaucoup d’enfants sont employés dans les champs, dans les rizières, en tant qu’ouvriers agricoles ou pour du travail domestique.

Enfin, en Thaïlande, les enfants travaillent beaucoup dans les secteurs agriculteurs, dans la pêche ou l’élevage de crevettes. Ils portent de lourdes charges et peuvent travailler de nombreuses heures. Ils respirent également des substances dangereuses comme des pesticides. On estime qu’environ 12,3% des enfants entre 5 à 14 ans qui travaillent ne sont pas payés.

Pour en savoir plus sur le travail des enfants dans le monde, voici une vidéo :

 

 

A pieds d’œuvres, de La Criée au musée

jeudi 3 mars 2022

Partant de l’exposition DARK-EN-CIEL de Bertille Bak à La Criée, nos professeurs conseillers-relais du 2nd degré Fabrice Anzemberg et Yannick Louis vous proposent des pistes pédagogiques pour prolonger votre visite au musée des beaux-arts de Rennes :

À pieds d’oeuvres_N8_DARKENCIEL

Vous y trouverez des pistes de lecture autour d’un choix d’œuvres dans les collections permanentes du musée, en lien avec différentes entrées thématiques de l’exposition DARK-EN-CIEL :

  • En lien avec l’œuvre Mineur mineur de Bertille Bak : la représentation des enfants dans les collections du musée, du 16e au 19e siècle
  • En lien avec Bleus de travail : L’homme et l’animal dans les arts : de l’affrontement à la communauté de destins. L’évolution de la perception et de la représentation du monde animal, de Véronèse à Aillaud à travers les collections du musée.

Des ressources sont proposées en complément sur :

  • les représentation de l’enfance et les références au burlesque dans l’œuvre de Bertille Bak(filmographie et bibliographie)
  • les représentations de l’animal (bibliographie)

Vous trouverez enfin les informations pratiques pour réserver vos visites, à La Criée et au musée des beaux-arts de Rennes.

Pour plus d’informations ou construire votre parcours « art contemporain et patrimoine », vous pouvez contacter les professeurs conseillers relais :

    • Fabrice Anzemberg – fabrice.anzemberg@ac-rennes.fr
    • Yannick Louis – yannick.louis@ac-rennes.fr

ou au 02 23 62 17 54 (permanence tous les mercredis en période scolaire de 14h à 16h au musée des beaux-arts de Rennes)

 

 

Atelier 6: Reportage photo à l’atelier

lundi 28 février 2022

jeudi 24 février 2022, avant dernière journée en atelier de fabrication avec Julien Laforge.

Les volumes de chacune des pièces apparaissent, des solutions sont trouvées.
La gravure des parements de bois du coffre avance… « On est un peu charrette ! » comme le dit l’expression remontant au XIXe siècle apparue dans le jargon des ­architectes.

À l’époque, lorsqu’ils étaient à la traîne au moment de rendre leur travail, les étudiants des Beaux-Arts de Paris avaient recours à de véritables charrettes de livreurs de la gare Montparnasse, près de leur école. Ces véhicules transportaient en urgence les ­panneaux sur lesquels les architectes en herbe réalisaient leurs dessins, depuis leur atelier jusqu’à la salle des ­examens, au centre de la capitale. Il arrivait que les étudiants les moins prévoyants mettent la dernière tou­che à leurs travaux sur la charrette.

Atelier 5 : réalisation du coffre, avancée des objets

lundi 28 février 2022

Par Irvin

Sculpter les parements du coffre

Nous avons commencé par créer des lignes de sculpture sur les panneaux du coffre en reliant les points réalisés précédemment. À partir des photos, nous avons identifié des zones sombres et nous les avons hachurées au crayon sur les panneaux. Ces zones devront être sculptées plus précisément que les autres pour créer un maximum de relief.

Nous avons sculpté les panneaux du coffre avec des gouges et des ciseaux à bois. En fonction du relief que l’on cherche à donner, on utilise des tailles de gouges différentes. C’était vraiment nouveau pour nous ! C’était compliqué car c’est un travail très précis et que la prise en main des outils est difficile. Il faut trouver la bonne inclinaison de l’outil sur le bois pour creuser sans transpercer la matière ou glisser sur la surface. Le noyer était plus difficile à sculpter car c’est un bois dur et dense. Le tilleul est lui beaucoup plus tendre alors c’est plus facile. Au départ, nous avons trouvé cette tâche longue et laborieuse. C’était dur et exigent pour peu d’avancée et de réussite. Nous nous sommes découragés et vous étions vraiment mécontents de devoir en passer par là. Mais au fil du temps, lorsque nous avons réussi à apprivoiser l’outil, la tâche est devenue plus distrayante, plus agréable.

Créer nos œuvres individuelles

Nos objets individuels seront en contre-plaqué peuplier, en chêne rouge ou en tilleul.

Nous avons d’abord cherché définir la taille de nos objets pour qu’ils rentrent tous dans le coffre en occupant le maximum de place possible. C’était difficile pour nous car à cette étape, nous ne savions pas bien ce qu’allait rendre notre croquis une fois mis en volume. Surtout que nos formes sont toutes différentes ! Nous étions perdus, c’était vraiment dur de nous projeter ! Nous ne savions pas quoi débiter et par où commencer, nous n’avions plus nos repères habituels de travail.

Julien nous a aidé à parfois réinventer nos projets pour dépasser nos difficultés. Mme Dorchies, notre professeure, nous a aussi épaulé et accompagné pour trouver des solutions techniques et nous permettre de nous lancer. Il a vraiment fallu coopérer et réfléchir avec Julien et Mme Dorchies pour trouver des techniques de fabrication et d’assemblage adaptées à nos projets. Cela nous a demandé du temps mais ce temps était nécessaire pour nous permettre d’attaquer le travail du bois en évitant les erreurs et donc en évitant de gâcher de la matière.

Cette étape nous a déstabilisé car, habituellement, nous savons tout de suite où nous allons car nous sommes guidés par des feuilles de débit et des plans. Nous avons l’habitude de travailler sur le mode de l’exécution et non sur celui de la conception. C’est une étape que nous ne connaissions pas. D’autant plus, que nous ne sommes pas habitués à travailler des formes arrondies.

Ophélie et Dylan ont pu débiter du chêne rouge pour leurs objets. Ils les ont usinés (c’est-à-dire dégauchis et rabotés). Clément a déligné des tasseaux de tilleul. Benjamin a dû complètement retravailler son projet. Il a donc commencé par usiner des disques en contre-plaqué peuplier. Boubacar a tracé et découpé des formes en contre-plaqué peuplier également. Il a ensuite fait des entailles pour préparer son assemblage.

 

Le montage du coffre

Nous avons commencé par faire des signes d’établissement sur les pièces du coffre. Ensuite, nous avons mis à longueur toutes les pièces. Puis, nous avons tracé les assemblages en marquant l’axe des dominos. Les dominos vont servir à assembler 2 pièces ensemble et ce, de façon invisible. Ce sont donc des pièces que l’on rajoute pour assembler 2 éléments entre eux. C’est rapide et facile à usiner. Lors de cette étape, il y a eu une erreur d’usinage mais Boubacar et Dylan ont su trouver une solution qui nous a évité de perdre la pièce et donc de devoir en réaliser une autre.

Ensuite, nous avons fait à montage à blanc, c’est-à-dire sans colle, pour être sûr que tout était bon. Pour cette étape, nous avons utilisé des serre-joints.

Puis, comme tout était bon, Kyliane et Dylan ont collé le coffre et ils ont assemblé les panneaux de contre-plaqué à l’intérieur du coffre. Pour cela, ils ont utilisé des vis. Ces panneaux serviront de supports aux parements sculptés. La structure du coffre est donc à présent terminée. Cette étape était simple car ce sont des gestes que nous connaissons bien. La seule difficulté a été l’équerrage, c’est-à-dire faire en sorte que tous les éléments du coffre soient « d’équerre » (bien parallèles et perpendiculaires). Nous sommes satisfaits de cette structure. C’est une première étape d’aboutie et de concrétisée.