Archive de l'Auteur

Victor Pouchet

mercredi 7 avril 2021

La lecture du roman Pourquoi les oiseaux meurent de Victor Pouchet, et spécifiquement la découverte de l’épisode de la « Grande campagne contre les quatre nuisibles » a inspiré Éléonore Saintagnan pour le projet Moineaux.

Victor Pouchet est né à Paris en 1985.
Agrégé de lettre moderne, il est professeur en classes prépa. Il publie de temps en temps des critiques dans le Magazine littéraire.

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Résumé de Pourquoi les oiseaux meurent (extrait du site babelio)
Il est tombé des oiseaux en Haute-Normandie.
Il a plu des oiseaux et manifestement tout le monde s’en fiche. À peine quelques entrefilets dans la presse locale. Seul un jeune Parisien, histoire d’échapper à sa thèse, se passionne pour le phénomène. D’autant que c’est arrivé dans le village où il a grandi.
Il fouille, il cherche, il enquête. Les pistes se multiplient, toutes plus inattendues et extravagantes les unes que les autres. Il descend la Seine à bord d’un bateau de croisière, tombe amoureux, se découvre des alliés, des ennemis, s’invente une famille et tente de mettre un peu d’ordre dans ses notes et dans sa vie.

Ci dessous, un extrait mentionnant l’épisode de la « Grande Campagne » contre les moineaux en Chine :

 

Ateliers de dessin d’observation

mercredi 7 avril 2021

Menés sur le principe du dessin d’observation, Éléonore Saintagnan a animé plusieurs ateliers de dessin avec les élèves de l’École Trégain.

Nous disposions d’une centaine de photographies de moineaux réalisées par un club d’ornithologues amateurs situé en Belgique dont l’artiste fait partie.

Cette galerie de photos ainsi qu’une vidéo d’un biologiste manipulant un moineau a rendu l’échange autours des caractéristiques et de l’anatomie de cet oiseau très riche. Les élèves ont pu apprendre où si situaient les petites, moyennes ou grandes couvertures. Les « sous » ou « sus-caudales » ainsi que le plastron noir situé sous le bec du moineau permettant de différencier un mâle d’une femelle.

Toutes les ressources sont consultables sous ce lien : « A propos du moineau domestique »

Suite à ça, les élèves ont pu reproduire le plus fidèlement possible les moineaux sur un carton plein qui servira de pancarte de manifestation. À l’aide de pastel gras, les enfants ont appris diverses techniques comme faire des aplats de couleur, des camaïeux ainsi que divers termes comme la réserve, le contraste.

crédits photos : Jonas Ronteix

Rencontre avec Éléonore Saintagnan et découverte de la campagne des quatre nuisibles

mercredi 7 avril 2021

Lundi 22 et mardi 23 mars 2021, les CM1-CM2 de l’école Trégain ont rencontré l’artiste Éléonore Saintagnan,  elle a proposé aux élèves de participer  à une reconstitution filmée d’un épisode de la « grande Campagne » contre les 4 nuisibles. Son projet s’intitule Moineaux.

Qu’est-ce que la campagne des 4 nuisibles ?

C’est une campagne d’hygiène à grande échelle menée en Chine en 1959 et instaurée par Mao Zedong. Celui-ci avait identifié la nécessité d’exterminer les moustiques, mouches, rats et moineaux. Le moineau était considéré comme l’un des nuisibles car il mangeait les graines de céréales, privant la population majoritairement rurale du fruit de leur travail. Le peuple chinois fut alors mobilisé pour éradiquer les moineaux avec pour consigne de faire du bruit pour effrayer les oiseaux et les empêcher de se poser, les forçant ainsi à voler jusqu’à ce qu’ils tombent du ciel d’épuisement. Cette campagne a entraîné la quasi-disparition de l’espèce en Chine.

Un récit historique

Éléonore Saintagnan a proposé aux élèves de visionner plusieurs vidéos d’archives exposant différents points de vue de ce récit; du film d’archive de propagande chinoise louant les bienfaits de l’extermination des nuisibles pour le bien du peuple, jusqu’au film critique du réalisateur soviétique Medvedkine dénonçant l’inutilité de ces actions. Les enfants furent surpris d’un tel acte, laissant place à de multiples questionnements autour de la « grande Campagne ».

  • « Pourquoi avoir tué tous les oiseaux ? »
  • « Pourquoi souriaient-ils lors de la campagne ? » – Ils pensaient agir de façon positive pour leur pays.
  • « Les habitants étaient-ils obligés de participer ? »
  • « Ils ont demandé d’autres oiseaux de rechange ? » – En effet la Chine aurait par la suite demandé de l’aide auprès de la Russie pour repeupler le pays de moineaux.

Écosystème, chaîne alimentaire et de développement durable

Ce récit soulève des interrogations sur les conséquences des actions entreprises par l’homme, ainsi que sur les espèces menacées d’extinction :

  • « Quelles sont les conséquences d’une extermination d’une espèce ? » – Elle peut causer un déséquilibre et mettre en danger d’autres espèces.
  • « Quels sont les autres animaux en voie d’extinction ? » – Éléonore a brièvement évoqué le loup, considéré par l’homme comme un nuisible qui « ravage » les biens des éleveurs. Pourtant c’est souvent le seul prédateur naturel capable de réguler l’abondance de grandes proies, telles que les cerfs ou les sangliers.

La notion de chaîne alimentaire permet de situer les espèces dans leurs interrelations : qui mange qui? Dans cet évènement en Chine, le moineau n’a pas été identifié dans son rôle essentiel de mangeur de larves d’insectes. Une fois les moineaux exterminés, n’ayant plus de prédateur, la population de sauterelles a dangereusement augmenté, puis les champs, les cultures ont été ravagés par les insectes. Un tel déséquilibre écologique est en partie responsable de la « Grande Famine chinoise » dans laquelle plus de 30 millions de personnes seraient mortes de faim.

 

LiZellBa chez les CP et CE1 de Montreuil sur Ille

mardi 6 avril 2021

Le 30 mars 2021 les élèves de CE1 et de CP de l’école primaire publique à Montreuil sur Ille ont découverts le jeu LiZellBa avec les médiatrices de La Criée.

Le matin, ce sont les CE1 qui ont participé à la partie. Leurs retours étaient très enjoués!: « C’était super de jouer tous ensemble! »; « le jeu est très cool et très joli » ou encore « On peut faire une deuxième partie? »

L’après-midi les élèves de CP ont découvert, au fur et à mesure de la partie, des Å“uvres leur évoquant un éléphant et son voyage à travers la foret pour retrouver ses dents. Une histoire rocambolesque!

Ainsi, le jeu était d’après eux: « très joli » et « c’était drôle de faire une histoire avec les petites Å“uvres »

Biographie des artistes

jeudi 1 avril 2021

Aurélie Ferruel est originaire de Basse-Normandie et Florentine Guédon, de Vendée. Elles se rencontrent alors qu’elles sont étudiantes à l’école des Beaux-Arts d’Angers. Elles partagent un schéma familial similaire, et un intérêt commun pour la tradition en tant que lien intergénérationnel, vecteur de transmission de gestes et de savoirs.

À Florentine, sa grand-mère enseigne l’art de la couture, et l’aiguille à coudre devient l’outil principal de sa pratique artistique. Le père d’Aurélie excelle aux concours de bucheron. Il transmet à sa fille une technique particulière : la sculpture à la tronçonneuse, qu’Aurélie fait sienne pour ses créations.

À elles deux, elles forment depuis 2010 le duo Ferruel et Guédon. Travailler ensemble, c’est se placer au milieu, créer un commun qui ne pourrait exister si l’on était seul. Se former en un groupe c’est également une façon de mettre en avant ce qui nous lie, nos ressemblances, tout en gardant en tête les différences. Aurélie et Florentine partagent leurs idées, leurs pensées, et conçoivent leurs productions ensemble. Elles réalisent ces productions dans leurs ateliers respectifs,  Aurélie travaillant le bois et Florentine le textile, avant de les mettre en commun.

Elles s’intéressent particulièrement à l’idée du groupe, du clan. Comment et pourquoi se rassemblent des gens ? Qu’est-ce qui fait groupe, quelle identité commune et quelles différences ? Elles inscrivent leur réflexion plastique dans une véritable démarche anthropologique, travaillant en immersion avec les communautés qu’elles rencontrent pour en déchiffrer les traditions, les mÅ“urs, les rites, les chants, les danses et les objets. Elles recherchent les savoir-faire, les gestes particuliers que ces microsociétés peuvent leur enseigner, qu’ils soient proches comme leurs familles, ou plus lointains comme des bikers.

En 2013, elles rassemblent leurs deux familles pour produire l’installation Sisi la famille. Celle-ci se compose de treize coiffes et d’une photographie. Toutes les coiffes ont une structure identique, mais se démarquent par les différents objets qu’elles arborent. Ces objets sont ceux par lesquels les membres de cette double famille ont choisi de se représenter. Une manière de refléter l’identité de chacun au sein de l’ensemble, de naviguer entre l’individuel et le collectif.

L’humain, son histoire, sa mémoire et son savoir, est au cÅ“ur de leur pratique. Ferruel et Guédon s’imprègnent des cultures et traditions, les questionnent et les interprètent. Il en émerge des sculptures mêlant travail du bois et du tissu, céramique ou tissage. Parées de leurs  costumes, elles activent leurs sculptures par leurs danses et leurs chants lors de performances. il s’agit pour les artistes de « replacer le vivant qui est à la base de leur recherche, dans le processus de création qui les a nourries, comme les rencontres »1.

Pour en découvrir davantage : http://ferruelguedon.com/

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1 extrait de l’entretien de Ferruel et Guédon dans le cahier d’exposition La Suée du didon, au CRAC Le 19, 15 février au 19 avril 2020 : http://le19crac.com/expositions/suee-dindon

Rencontre avec L’Écomusée de la Bintinais

mercredi 31 mars 2021

Dans le cadre de leur résidence de recherche avec La Criée, les artistes Aurélie Ferruel et Florentine Guédon ont eu l’occasion de visiter l’Écomusée de la Bintinais.

Ce vaste musée résume cinq siècles d’histoire et de vie dans le pays de Rennes, à partir de l’exemple de la Bintinais, l’une des grosses fermes qui a prospéré en nouant des relations étroites avec la ville.
Un sentier permet de découvrir plantes et animaux dans les parcelles, avant la visite des bâtiments d’élevage. Vitrine des races de l’Ouest et conservatoire génétique, l’Écomusée joue un rôle majeur pour le maintien de la biodiversité et la diffusion de cet aspect du patrimoine régional.
Toute l’histoire du pays de Rennes est présentée à travers une exposition temporaire annuelle, diverses animations et les publications.

Les médiateurs de l’Écomusée ont chaleureusement reçu Ferruel et Guédon en les faisant découvrir les jardins de la Bintinais avec les différents nichoirs à oiseaux, chauves-souris et rongeurs. Elles ont également pu visiter la ferme et les alentours avec une explications complète de l’histoire de la Bintinais et son fonctionnement d’hier et d’aujourd’hui.

Merci à l’Ecomusée, également partenaire dans le cadre de la résidence d’Aurélie Ferruel et Florentine Guédon Là d’où je viens, là où je suis, là où je vais, pour cet accompagnement et cette découverte !

Lien vers le site de l’Ecomusée:https://www.ecomusee-rennes-metropole.fr/

La naissance d’un village avec les 5e3

mercredi 24 mars 2021

Le vendredi 19 mars 2021, c’est au tour de élèves de 5e3 de transposer leur maquette en réalisations à grande échelle dans les jardins de la cour du collège de la Binquenais.

Tous les matériaux naturels apportés en amont par l’Écomusée ayant été utilisés la veille avec les 5e6, La Criée est venue apporter le réassort en paille, branchages et terre grâce à la coopération des jardiniers de la Bintinais.

Les élèves ont pu découvrir les sculptures réalisées par les 5e6 et se sont mis au défi de réaliser leurs habitats avec des formes inédites. Par exemple, le groupe qui a imaginé l' »hérionaigle » a choisi d’adosser sa maison au pied d’un arbre tandis qu’un autre a rejoint les habitations des chimères-araignées. Des garçons ont même apporté des graines pour planter des fleurs au sein de l’habitat prévu pour leur chimère DOSERP, un animal « mi-Dodo, mi-serpent ».

Les élèves se sont saisis des branchages de saule et pommiers et ont redoublé d’inventivité pour réaliser des structures originales. Pendant la récréation, quelques élèves de 5e6 et de 3e sont venus contempler leur travail, tout en s’assurant que les sculptures réalisées la veille avaient bien résisté.

Les élèves ont ainsi ajouté 6 nouvelles sculptures au 5 produites par les 5e6. Ils ont ainsi donné forme à un village pour animaux fantastiques dans les jardins du collège de la Binquenais, entièrement réalisé avec des matériaux naturels, écologiques et recyclables.

Les classes ont ainsi pu mixer leurs découvertes sur la biodiversité, les animaux sauvages des haies bocagères avec leurs propres connaissances et leur créativité !


 

Sculptures en torchis avec les 5e6

mercredi 24 mars 2021

Ce jeudi 18 mars, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon sont de retour au collège de la Binquenais, pour commencer la réalisation des sculptures en torchis avec les élèves.

Après un échange en classe autour des maquettes d’habitats de leurs animaux fantastiques, les élèves se sont rendus dans les jardins de la cour du collège. Ils y ont découvert les matériaux apportés par l’équipe des jardins de la Bintinais : à défaut de pouvoir faire les ateliers à l’Écomusée, c’est l’Écomusée qui est venu au collège de la Binquenais !

Aurélie et Florentine ont proposé aux élèves de réaliser les structures de leurs habitats à l’aide des branchages et de ficelle Sisal.  Par groupe de 3 ou 4, les élèves ont choisi les emplacements de leurs maisons pour leurs animaux « mal-aimés ». Certains ont par exemple souhaité suspendre leur réalisation à un grillage, pour la placer en hauteur, comme pour les nichoirs à oiseaux.

Les artistes ont accompagné les élèves en leur donnant des astuces pour faire tenir au mieux leurs structures, par exemple en tressant les tiges des branches les unes aux autres.

Après cette première étape, Aurélie et Florentine ont montré aux élèves comment mélanger la terre, l’eau et la paille pour réaliser des mottes en torchis. Celles-ci sont comme des briques qui, en séchant, permettent de recouvrir les structures des cabanes. Les élèves s’en sont alors donnés à cÅ“ur joie en mettant les mains dans la terre. Très rapidement, ils ont pu consolider la base de leurs petits habitats en recouvrant une partie de leurs structures en branchages.

Après 3h d’atelier, les artistes ont recueilli les impressions des élèves : ils se sont dits « satisfaits et heureux du travail accompli » ! Malgré le vent, la classe a particulièrement apprécié le fait de faire un atelier en extérieur et de pouvoir réaliser leurs sculptures à grande échelle.

 

 

La littérature jeunesse Suédoise

vendredi 19 mars 2021

Aujourd’hui la littérature jeunesse des pays nordiques est très connue : citons les contes d’Hans Christan Anderson inspirés des légendes Franco-germaniques telles que La petite sirène, Le vilain petit canard ou encore La petite fille aux allumette; Pippi Langstrump ou, plus communément en français, Fifi Brindacier, créée par l’auteure suédoise Astrid Lindgren; Les Moumines, petits trolls bienveillants et scandinaves crées par l’auteure Tove Jansson au sortir de la seconde guerre mondiale et tant d’autres ouvrages traduits dans de nombreux pays pour les petits de ce monde.

Jusqu’au XIXe siècle, la littérature nordique destinée à la jeunesse consiste surtout en des ouvrages de pédagogie. Durant le XIXe siècle et la période romantique, beaucoup de folkloristes ou recenseurs de poésie orale adaptent des récits régionaux en contes destinés au jeune public. On peut citer parmi eux les norvégiens Asbjørnsen et Moe auteurs entre autre du Recueil de contes populaires norvégiens, le finlandais suédophone Zacharias Topelius et son Comte du château d’Åbo ou le célébrissime auteur danois : Hans Christian Andersen. On lui doit en tout environ cent cinquante contes. Si certains de ces contes ont inspiré des adaptations, comme Walt Disney l’a fait par exemple, il faut garder à l’esprit que derrière toutes ces histoires se cache une morale à destination des petits et des grands. En effet, à l’époque, la littérature de jeunesse n’a pas pour visée première de divertir mais bien d’éduquer.

Au XXe siècle, les choses évoluent et deux femmes écrivaines vont compter énormément dans le bouleversement de la représentation de l’enfant en littérature de jeunesse.

La suédoise Astrid Lindgren va créer le personnage de Fifi Brindacier (ou Pippi au longues chaussettes selon la version originale). Fifi est une petite fille impétueuse qui vit seule avec ses amis. Son père est un pirate, il n’est donc pas présent pour l’éduquer et elle a la force de soulever un cheval. On retrouve ici l’image d’une enfant dotée de capacités égales voire hautement supérieures à celles d’un adulte et qui a pris son destin en main. Elle n’a plus besoin de recevoir de leçons de personne.

Tove Jansson, écrivaine et illustratrice suédophone de Finlande, va quant à elle développer tout un univers fait de tolérance. Au sortir de la deuxième guerre mondiale, la Vallée des Moumines est une terre d’asile pour tous les gens différents. Une famille de trolls gentils, les Moumines, ouvrent leur porte à tous les êtres qui demandent de l’aide. Tous ensemble, ils forment une grande famille recomposée, hétéroclite mais harmonieuse.

Cette recherche de l’acceptation de l’autre « tel qu’il est » se retrouve aujourd’hui beaucoup dans la littérature pour adolescents. Il est notamment question de racisme, de sexualité ou de violence. Des thématiques qui entretiennent un lien fort avec la situation sociale actuelle. La littérature de jeunesse actuelle semble alors s’envisager comme un vecteur social de rapprochement. Elle peut aussi servir de pont vers de nouvelles préoccupations comme le recyclage.

La littérature jeunesse en Suède est imprégnée de mythes, contes et légendes souvent peuplés de lutins, fées, sorcières, elfes ou trolls prenant vie parmi la faune sauvage des pays nordiques. De nombreux auteurs se sont inspirés de cette culture scandinave, par exemple l’auteur Wil Huygen, (1922-2009) un écrivain néerlandais spécialisé en littérature d’enfance et de jeunesse et de fantasy. Il est surtout connu pour ses livres sur les gnomes illustrés par Rien Poortvliet. Son livre le plus connu est Les Gnomes (Leven en werken van de Kabouter) suivi par Le Livre secret des gnomes (De oproep der Kabouters). L’originalité de ces livre repose sur l’usage des codes encyclopédiques à propos d’êtres imaginaires.

Ces littératures sont ancrées dans une tradition millénaire, celle des sagas (« saga » est d’ailleurs le terme courant en suédois pour se référer aux contes et légendes), dans un socle mythologique et légendaire commun, et encore vivace. Un monde invisible, entrelacé avec la nature sauvage,  forme un cadre stable dans les imaginaires nordiques. Malgré une christianisation tardive, intervenue autour du Xe siècle pour les pays scandinaves et du XIIIe siècle pour la Finlande : l’histoire des littératures nordiques se décline avant tout autour de l’appel du merveilleux et de la nature.

Bibliographie Jockum Nordström

vendredi 19 mars 2021

Lev Tolstoj: Fabler och andra berättelser, fables de léon Tolstoï illustrées par Jockum Nordström, Rabén & Sjögren, Stockholm 2019

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CATALOGUES D’EXPOSITION

 

2019
For the Insects and the Hounds – Drawings, collages and sculptures 2014-2017, texte de Katarina Wadstein Macleod, ZENO X BOOKS, Anvers

2014
Who is sleeping on my pillow : Mamma Andersson & Jockum Nordström, textes de Paolo Colombo et Anders Krüger, interview entre Marcel Dzama et Jockum Nordström, poème de Stig Claesson, David Zwirner Books, New York , 2014 [édition révisée et augmentée; initialement publiée en 2010]

2013
All I Have Learned and Forgotten Again, Lille Métropole, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut / Hatje Cantz, 2013

2005
Jockum Nordström: En pinne i skogen / A Stick in the Wood, Moderna Museet, Stockholm, Suède/ Steidl

2003
Between the Table and the Legs (Mellan bordet och bene), textes de MÃ¥rten Castenfors et Dorothy Spears, Galleri Magnus Karlsson, Stockholm et David Zwirner, New York

 

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PUBLICATIONS LITTÉRATURE DE JEUNESSE

2018
Lev Tolstoj: Fabler och andra berättelser, illustrées par Jockum Nordström, Rabén & Sjögren, Stockholm

2017
Sailor et Pekka font des courses, édition Canbourakis, traduction française de Sailor och Pekka gör ärenden på stan, texte et illustrations de Jockum Nordström, Rabén & Sjögren, Stockholm, publié initialement en 1992

Sailor est malade, édition Canbourakis, traduction française de Sailor blir sjuk, texte et illustrations de Jockum Nordström, Rabén & Sjögren, Stockholm, publié initialement en 1994

2003
Varför – Därför, texte et illustrations de Jockum Nordström, Rabén & Sjögren, Stockholm

2001
Vi visste inte vilken tid det var, texte de Nordbeck, illustrations de Jockum Nordström

2000
Ensam med min bror, texte de Ulf Stark, illustrations de Jockum Nordström, ed. Bonnier Carlsen, Stockholm

1999
Musiken ställer fram ett par skor, texte de Nordbeck, illustrations de Jockum Nordström,

1998
Var är Sailor och Pekka? texte et illustrations de Jockum Nordström, ed.Rabén & Sjögren, Stockholm
10 000 gulddollar till den som gifter sigmed snön

1995
Sailor och Pekka och söndagen,  textes et illustrations de Jockum Nordström, Rabén & Sjögren, Stockholm

1991
Djungelsången, texte de Eva Wikander, illustrations de Jockum Nordström, Rabén & Sjögren, Stockholm