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LA PETITE FABRIQUE#4 – UNE IMAGE PUZZLE

vendredi 12 février 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images.
Des ateliers d’une heure pour les 6-12 ans à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

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Pour l’exposition Mime, Mathis Collins a gravé quinze tableaux qu’il a ensuite coloré. Ils sont peuplés de figures qui renvoient à la naissance des arts forains, et plus précisément à un conflit qui a marqué l’histoire entre la Comédie-Française et la commedia dell’arte. Mathis Collins s’y représente sous les traits caricaturaux d’un artiste-policier coiffé d’un bicorne. Au XVIIe, ce chapeau de gendarme est aussi celui de Polichinelle, personnage bouffon, valet rusé et populaire qui se moque du pouvoir.

« À ton tour d’imaginer un personnage coiffé d’un chapeau ! Préfères-tu le bicorne de l’artiste-policier et du Polichinelle ou le bonnet des mimes ? Ou pourquoi pas le coiffer d’une casquette, un béret, un sombrero, un bob, un panama, etc ? »

LA PETITE FABRIQUE#3 – UNE IMAGE MONOTYPE

vendredi 12 février 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images.
Des ateliers d’une heure pour les 6-12 ans à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

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Pour son exposition De paroles en paraboles, on se sert, Amadou Sanogo a réalisé une série de peintures inspirées de proverbes bambaras. Elles se composent de grandes figures bordées d’aplats colorés ou de motifs répétitifs. Ces peintures reflètent le quotidien de l’artiste à Bamako au Mali. Les proverbes et images abordent aussi bien des interrogations, des événements personnels ou liés à l’actualité sociale, politique, économique et culturelle.

       « Les peintures d’Amadou Sanogo traduisent des paroles en une image peinte. A ton tour choisis un proverbe bambara qui te   plaît (voir sur la fiche) et illustre-le grâce à la technique du monotype. »

LA PETITE FABRIQUE#2 – UNE IMAGE A JOUER

vendredi 12 février 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images.
Des ateliers d’une heure pour les 6-12 ans à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

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L’exposition L’œuf pondu deux fois d’Éléonore Saintagnan évoque une place de village où l’on peut s’installer pour regarder des films, partager des histoires, jouer et rêver. Elle a choisi de projeter les films dans des cabanes construites à partir d’écorces de châtaignier, de chaume et de matériaux récupérés alentours. Des objets fabriqués par l’artiste comme un tapis de jeux traditionnels revisités et des poteries aux traits humains coiffés de plantes, complètent cet ensemble.

« Avec l’oeuvre Noritapis, Éléonore Saintagnan nous invite à jouer à des jeux traditionnels occidentaux (Othello, Échecs) et asiatiques (Gonu et Yut Nori). Le Yut est un jeu d’origine chinoise proche des petits chevaux. C’est ce jeu que nous allons fabriquer aujourd’hui. »

LA PETITE FABRIQUE#1 – UNE IMAGE A TISSER

vendredi 12 février 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images.
Des ateliers d’une heure pour les 6-12 ans à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

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Dans son exposition LE PLUS TÔT C’EST DEUX JOURS MIEUX, Seulgi Lee s’intéresse à la culture orale à travers par exemple les proverbes, les chansons et leur transmission sous forme de sculptures ou objets. Avec la série U, elle interprète des proverbes coréens à l’aide de formes abstraites colorées, en reprenant le format des nubis, couvertures traditionnelles coréennes. Pour la réalisation de ces couvertures Seulgi Lee a collaboré avec des artisans en Corée du Sud. Elle lie ainsi sa pensée et leur savoirs-faire pour de nouvelles créations.

« Nous allons aujourd’hui tisser une image de papier d’après un proverbe ou une expression populaire :
– « Avoir les yeux plus gros que le ventre »,
– « Déplacer des montagnes »,
– « Être libre comme l’air »,
– « Nager comme un poisson dans l’eau »,
Ou toute autre expression de ton choix ! »

Line Simon

jeudi 11 février 2021

Née en 1994, vit et travaille à Rennes, France
Artiste plasticienne diplômée en 2017 de l’EESAB à Rennes,
site de Line Simon
Membre du collectif de sérigraphie La bonne pioche,
site de La bonne pioche

Line Simon mène un travail personnel de sculpture où le principe d’expérimentation guide l’apparition des formes. Par ailleurs, elle est sérigraphe et impliquée dans la création  collective d’ images au sein du trio La bonne pioche à Rennes.
Depuis 2019, Line Simon propose régulièrement des « ateliers à croquer » à la Criée centre d’art contemporain auprès d’enfants de 5 à 12 ans. Ils prolongent la découverte des expositions et proposent la création d’images à partir d’une technique inédite pour chaque atelier.

Léa Bénétou, Yann Baïzid et Fanny Martel

jeudi 4 février 2021

La Criée collabore avec le trio d’artistes rennais Léa Bénétou, Yann Baïzid et Fanny Martel pour la création d’un jeu d’éducation artistique évolutif sur la durée du cycle Lili, la rozell et le marimba (2019-2022).

Léa Bénétou, née en 1988 à Léhon, vit et travaille à Rennes.
Artiste plasticienne et diplômée des Beaux-Arts de Quimper depuis 2011. Elle travaille également avec la Galerie des petits carreaux.
site de Léa Bénétou

Yann Baïzid, né en 1987 à Saint-Brieuc vit et travaille à Rennes.
Développeur d’applications web. Après plusieurs années d’études d’ingénieur puis de mathématiques, Yann Baïzid a suivi une formation en développement web (JAVA).
site de Yann Baizid

Fanny Martel, née en 1988 à Saint-Hilaire-du-Harcouët vit et travaille à Rennes.
Graphiste et diplômé de l’École Estienne de Paris avec un DSAA. Fanny Martel conçoit des projets imprimés et numériques, des livres, de l’identité, de l’affiche au Web, des applications et des designs interactifs pour créer des expériences cohérentes et créatives.
site de Fanny Martel

 

 

LiZellBa classe de 5e

mercredi 3 février 2021

Les médiatrices de La Criée se sont déplacée mardi 02/02/2021 au collège Échange afin de présenter le jeu LiZellBa aux élèves de la classe des 5eB avec Yannick Louis, leur professeur d’histoire-géographie et Isabelle Tournoux, leur professeure d’arts plastiques.

Lors de la présentation, les élèves ont pu découvrir que le rôle d’un centre d’art était de soutenir les artistes et le jeu LiZellBa, qu’ils allaient tester, leur a été présenté.

La classe s’est répartie en deux groupes. Chacun des groupes s’est installé autour d’un des deux LiZellBa et a observé sa mise en place alors que la médiatrice leur expliquait le déroulé du jeu. Ils ont pu découvrir des objets faits à la main, en bois, en tissus colorés, en céramique..

D’abord intrigués par le format, les élèves ont pris possession de l’espace de jeu avec enthousiasme. La découverte des cartes a induit le principe coopératif du jeu, les élèves partageant les consignes ou les questions inscrites sur les cartes et cherchant les réponses ensemble. Au fil du jeu, les questions sur le bogolan, la commedia del arte et  la signification de proverbes ont fusées, attisant la curiosité des élèves.

Les deux parties se sont déroulées avec vivacité et engouement, terminant par un applaudissement général: les deux expositions de la classe étaient achevées avec succès.

LiZellBa – classe de 3e

mercredi 3 février 2021

Le 29 janvier 2021, LiZellBa a fait ses premiers pas au collège de la Binquennais auprès d’une des classes de 3e. La Criée est venue à la rencontre des collégiens afin de présenter et tester le jeu. Les élèves ont pu à cette occasion s’entretenir avec Léa Bénétou, une des trois artistes qui a conçu et réalisé LiZellBa.

Après avoir constitué deux groupes, le premier sur le jeu de plateau et le second sur le jeu numérique, les élèves ont commencé à expérimenter les jeux.

Rythmé par les énigmes, les découvertes, les joueurs ont su répondre aux questions afin de collecter les diverses Å“uvres-miniatures présentes dans le pochon doré. L’étape suivante fut de disposer dans l’espace les Å“uvres gagnées tout au long du jeu. Ensuite, les joueurs se concertèrent afin de prendre en photographie leur exposition via une tablette.

Le jeu numérique quant à lui était accessible par les élèves depuis les postes informatiques. Sur le même principe que le jeu physique, les élèves étaient face à un quizz où une réponse juste leur permettait de gagner une image d’une des Å“uvres originales des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba.

Voici quelques remarques des joueurs entendues durant le jeu :
« Pourquoi il n’y a plus que 10 personnes qui parlent l’Ixcatèque dans le monde ? La langue est-elle compliquée à parler ? »
« Oh ! Je connais Amadou Sanogo, il a des origines malienne, comme moi ! »
« J’ai trop aimé y jouer ! Les objets en céramiques sont de qualités, ça fait très précieux ! »

LiZellBa, le jeu numérique

mardi 2 février 2021

Avec LiZellBa, découvrez les artistes exposé.e.s au centre d’art, enrichissez vos connaissances et devenez apprenti commissaire d’exposition !

Pour jouer, cliquez ici !

Intitulé LiZellBa, ce jeu coopératif invite le public à créer une exposition fictive. Il permet de découvrir et s’approprier de façon ludique les contenus et les interrogations qui traversent le cycle artistique Lili, la rozell et le marimba. En version numérique, les joueurs découvrent un espace d’exposition vierge et disposent au fur et à mesure les œuvres produites par La Criée, obtenues en répondant à des questions sur les expositions. Sauvegardez votre exposition en photo et donnez-lui un titre à tout moment. Celle-ci rejoindra la galerie d’images LiZellBa. Laissez libre court à votre imagination !

Le jeu a été crée par Léa Bénétou, Yann Baïzid et Fanny Martel. Il est évolutif tout au long du cycle artistique Lili, la rozell et le marimba.

Présentation de l’Écomusée et des animaux, mythes et légendes

jeudi 28 janvier 2021

Les 21 et 22 janvier, les élèves du collège de la Binquenais devaient aller visiter l’Écomusée. En raison de la fermeture temporaire des musées, ce sont les médiateurs qui sont venus à la rencontre des élèves au collège.

Philippe Dagron, médiateur à l’Écomusée, a commencé par présenter l’histoire de l’Écomusée : une ferme rachetée par la Ville de Rennes qui est devenue un lieu de conservation du patrimoine vivant (animaux, végétaux). C’est aussi un grenier à céréales avec un immense verger qui donne lieu à la fabrication de cidre !

On y trouve des animaux domestiques (vaches, moutons, oies, cochons, etc.) mais aussi des animaux sauvages, et tout particulièrement dans les haies bocagères qui constituent un habitat naturel pour les insectes et oiseaux. Par ailleurs l’Écomusée a installé 184 nichoirs à oiseaux sur le site.

Philippe Dagron a ensuite raconté aux élèves les mythes et légendes qui ont contribué à percevoir certains animaux comme « aimés » ou « mal-aimés » à travers l’histoire, comme par exemple le rouge-gorge (surnommé « l’oiseau de dieu »),  les chouettes (associées à la sagesse et à la déesse Athéna dans la mythologie grecque), les hirondelles (qui annoncent le printemps), les mésanges, les chauves-souris, les écureuils, etc.

Les élèves ont notamment pu découvrir la légende de la chouette effraie: Il y a longtemps, quand le monde n’étais encore peuplé que d’oiseaux, ceux-ci vivaient de querelle et de défis. Un jour ils décidèrent de parier sur lequel d’entre eux pouvait aller le plus haut dans le ciel. L’autruche ne décolla pas d’un centimètre, la poule fit un mètre au-dessus du sol et retomba, les autres s’envolèrent. Seulement, un oiseau en particulier sembla se distinguer des autres et monta très très haut dans le ciel: l’aigle royal. Un petit oiseau, mécontent de la performance de l’aigle, redoubla d’efforts et monta haut, très haut dans le ciel. Tellement haut qu’il se brûla les ailes, trop proches du soleil et retomba. Seulement voilà, cet oiseau, le roitelet, avait gagné, et l’aigle devenu jaloux, le poussa d’un coup d’aile. Le petit roitelet devint handicapé et ne put, à l’avenir, que voler juste au-dessus des haies. Honteux de cette pulsion de jalousie, l’aigle royale donna une de ses plumes au roitelet  afin qu’il reconstitue son plumage et demanda à tous les autres oiseaux d’en faire autant. Chaque oiseau, alors, lui donna une plume. Tous, sauf un. La chouette Effraie. Celle-ci refusa car elle avait peur de prendre froid la nuit. Dieu intervint alors et, pour punir la chouette de son égoïsme, la maudit. À partir de ce jour, la chouette ne vivra que la nuit, elle ne se nourrira que de bêtes répugnantes comme les rongeurs et elle annoncera la mort. C’est pourquoi au moyen-âge, les paysans clouaient les chouettes effraie aux portes des granges afin d’éloigner cette dernière.

Une autre histoire contée par Philippe Dagron a permis aux élèves de découvrir les superstitions autour de la chauve-souris :

Il était une fois un couple d’hirondelle qui avait installé leur nid dans une grange. La femme hirondelle avait pondu des Å“ufs et s’occupait de les couver tandis que le mari partait chasser des insectes et collecter des graines pour nourrir tout le monde. Seulement un jour, le mari ne revint pas. La femme hirondelle était désespérée, elle ne pouvait laisser les Å“ufs seuls pour aller chasser, elle devait les couver! À ce moment-là, une petite souris grimpa jusqu’au nid et se retrouva nez à nez avec l’hirondelle. Cette dernière eut une idée. Elle proposa à la souris de rester couver ses Å“ufs tandis qu’elle partirait à la recherche de graines et d’insectes qu’elle partagerait ensuite avec la souris. Celle-ci accepta son marché. Ainsi, l’hirondelle partit et le marché conclu avec la souris dura quelques semaines où elles se remplir bien la panse. Enfin les Å“ufs étaient prêts à éclore et la souris s’en alla. L’hirondelle se teint prête à accueillir ses petits. Le premier Å“uf commença à craquer puis ils s’ouvrirent un à un et quelle ne fut pas l’horreur de l’hirondelle quand elle découvrit l’apparence de ses petits! Ils étaient poilus et grotesque comme le rongeur qui les avait couvés mais ils avaient des ailes comme leurs parents biologiques! Une peau se tendait à la place du plumage des ailes et leur peau était noire. Ils étaient hideux! C’était des chauves-souris.

A la fin de la présentation, les médiateurs de l’Écomusée ont proposé aux élèves un petit jeu « qui niche où ? » pour relier les animaux à leut habitat, en précisant que tous sont liés à leurs besoins et modes de vie.