Archive de avril 2017

Jouer avec Remise en Jeu

mercredi 12 avril 2017

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Jouez le jeu de l’artiste en mêlant de vrais vestiges de l’Antiquité tardive issus du chantier de fouilles archéologiques de l’Hôtel-Dieu à Rennes découverts par les archéologues de l’Inrap à des objets du quotidien. Ce jeu vidéo est le 3e volet du projet imaginé par l’artiste Clémence Estève dans le cadre de sa résidence de création et de transmission produite par La Criée centre d’art contemporain, en partenariat avec l’Institut national de recherches archéologiques préventives et l’école élémentaire Torigné à Rennes. Il fait suite à une exposition et à une édition papier.

 

Crédits :
Production : La Criée centre d’art contemporain
Sur une idée originale de Vincent Raoul
Artiste associée : Clémence Estève
Conception graphique : Romain Renault
Programmation : Julien Delampe

La Criée est un équipement culturel de la Ville de Rennes qui reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication/ Drac Bretagne, du Conseil régional Bretagne et du département d’Ille-et-Vilaine.

 

 

 

 

Isamu Noguchi

mardi 11 avril 2017

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Isamo Nugushi
Né en 1904, décédé en 1988 aux Etats-Unis.

www.noguchi.org

Isamu Noguchi est un artiste americano-japonais, sculpteur et designer.
Fils du poète japonais Yone Nogushi et de l’écrivaine américaine Leonie Gilmour, Isamu Nogushi mêle influences occidentales et orientales.
Il réalise en plus de ses sculptures, des décors de théâtre, meubles, luminaires, des places et des jardins publics.
Son style sculptural est voué à un langage formel organique qui influence durablement le design des années cinquante.

Découvrez le document  Isamo Nugushi produit par le musée Tamayo aÌ€ Mexico relatif aÌ€ l’exposition de travaux et installations d’aires de jeux de Nogushi pour l’espace public ainsi que la publication Parques.

Cette publication est consultable à La Criée.

Parques, Isamu Noguchi
Textes:  Manuela Moscoso, Lars Bang Larsen, Gabriela Burkhalter, Shaina D. Larrivee, Peio Aguirre et Alejandro Hernández.

 

Figures féminines de la musique contemporaine et électronique américaine et anglo-saxonne

lundi 10 avril 2017

Eliane Radigue (France, née en 1932)

Après avoir étudié le piano et la harpe, Eliane Radigue s’essaye très tôt aÌ€ la composition. Vivant aÌ€ Nice, elle côtoie les artistes Ben, Robert Filliou, Yves Klein. Après une émission entendue en 1950 sur la musique concrète, elle commence aÌ€ travailler dans ce sens puis devient l’une des élèves de Pierre Schaeffer, initiateur de la musique concrète en France. À la fin des années 1950, elle se consacre aÌ€ animer des conférences sur ce sujet. Fin 1967, assistante de Pierre Henry, elle participe aÌ€ l’élaboration de la pièce L’Apocalypse de Jean. Au sein du studio Apsome, elle développe sa technique et compose des pièces aÌ€ partir de l’utilisation de drones, de feedback et de larsen, de la dilatation extreÌ‚me du temps, de variations infimes des composantes du son. Ces pratiques sont éloignées des idéaux de Schaeffer et Henry. Par conséquent, elle prend un peu de distance avec le GRM et travaille avec du matériel de studio chez elle (micros, magnétophone aÌ€ bandes). A la fin des années 70, L’Opus 17 marque un tournant majeur dans l’Å“uvre sonore d’Eliane Radigue. une musique faite de phénomènes sonores rudes, aÌ€ la fois durs et granuleux, possédant une qualité matérielle et tactile, les vibrations structurant l’air environnant l’auditeur avec des densités et des épaisseurs dans des mouvements palpables. 

 

Delia Derbyshire (Royaume-Uni, 1937 – 2001)

delia-derbyshire.org

Musicienne et compositrice britannique de musique concrète et électronique, elle est l’une des premières femmes à évoluer dans le monde de la radiophonie. Diplômée en mathématiques et en musique, elle rejoint la BBC en tant que directrice adjointe de studio en 1960, où elle reste durant plusieurs années. Delia Derbyshire était une des premières personnes autant qualifiée en musique, mais sa condition de femme l’a obligée à rester anonyme en signant beaucoup de ses créations du label BBC Radiophonic Workshop. Les œuvres de Derbyshire des années 1960 et 70 sont encore utilisées à la radio et la télévision et sa musique a fait d’elle une icône, un article du Guardian la présente comme « l’héroïne inconnue de la musique électronique britannique ».

https://www.facebook.com/BBCArchive/videos/375181229521580/

 

 

Pauline Oliveros (Texas, 1932-2016)

paulineoliveiros.us

Figure essentielle de la musique américaine contemporaine, Pauline Oliveiros, réalise durant les années 1950-60 des pièces sonores d’une contribution décisive au développement de la musique électronique en expérimentant avec le silence et le bruit, un travail qui préfigure ses pièces méditatives ultérieures.

 

Daphne Oram (Royaume-Uni, 1925-2003)

daphneoram.org

Daphnée Oram a été, comme Délia Derbyshire, l’une des figures centrales du développement de la musique électronique expérimentale britannique. Ayant refusé une place au Collège royal de musique pour devenir « équilibreur » de musique aÌ€ la BBC, elle fut la co-fondatrice et première directrice de la BBC Radiophonic Workshop. Oram a quitté la BBC en 1959 pour poursuivre des travaux commerciaux dans la télévision, la publicité, le cinéma et le théâtre. Elle développa dès lors sa propre musique, la jouant et l’enregistrant elle meÌ‚me, tout en nourrissant sa recherche personnelle sur la technologie sonore – une passion qu’elle avait depuis son enfance dans le Wiltshire rural . Sa maison, un ancien palais de justice dans le Kent, devint un studio et un atelier peu orthodoxe dans lequel,  avec un budget très limité, elle développa une recherche meÌ‚lant sons et idées sur la création sonore. Une partie importante de cette recherche fut l’invention d’une machine qui offrait une nouvelle forme de synthèse sonore – la machine « Oramics ».

 

Restitution à Pléchâtel

lundi 10 avril 2017

Vendredi 24 mars dernier a eu lieu la restitution du projet Le monde aÌ€ l’envers aÌ€ l’école Saint-Michel de Pléchâtel.

Accompagnés de leur parents, les enfants ont découvert l’ensemble des productions réalisées avec la photographe Estelle Chaigne depuis le mois d’octobre dernier.

Au cours de la restitution, ils ont pu raconter aÌ€ leur proche ainsi qu’au public présent, leurs échanges avec les camarades du Cambodge et les différentes expérimentations faites autour du sténopé, de la lumière, des prises de vues ou encore du développement et révélation des images.

Rendez-vous à Arles pour la prochaine et dernière étape !

Deux diptyques du projet Le monde aÌ€ l’envers, réalisés au cours de ce programme d’échange international « Des Clics et des classes », développé par le réseau Canopé en partenariat avec l’association An eye for an eye seront visibles durant le festival international de photographie Les Rencontres d’Arles.

Biosphère II

dimanche 2 avril 2017

Biosphère II, ou Biosphère 2, est un site expérimental construit pour reproduire un système écologique artificiel clos situé aÌ€ Oracle, dans le désert de l’Arizona, en bordure des monts Santa Catalina. Biosphère 2 fut construite entre 1987 et 1991 par Space Biosphere Ventures, une entreprise dont les promoteurs furent John Polk Allen et Margret Augustine. Cette structure avait pour but de tenter de recréer un écosystème viable aÌ€ l’intérieur d’un immense dôme fermé et entre autres objectifs d’évaluer la faisabilité de biosphères identiques lors de la colonisation spatiale. L’expérience a été baptisée Biosphère 2 en considérant que la Terre est « Biosphère 1 ». Les fonds nécessaires, évalués aÌ€ 200 millions de dollars furent fournis par Edward Bass (en) entre 1985 et 2007.

Avec une superficie de 1,27 ha, c’est le plus grand système écologique fermé jamais construit. On y avait reconstitué différents écosystèmes : une foreÌ‚t tropicale humide, un océan avec sa barrière de corail, une mangrove, une savane, un désert, un terrain réservé aÌ€ l’agriculture, un habitat humain avec ses quartiers privés et ses lieux de travail, ainsi qu’un étage en sous sol pour les installations techniques. De l’eau chaude et froide circulait aÌ€ travers un réseau de tuyaux indépendant, et l’énergie électrique était fournie par une centrale au gaz naturel.

Son étanchéité permit aux scientifiques de mesurer chaque modification de l’air, de l’eau et du sol, ainsi que l’état de santé de l’équipage humain qui y vivait.

Deux missions ont été menées dans le dôme scellé. La première a duré du 26 septembre 1991 au 26 septembre 1993. La seconde a duré six mois en 1994. Biosphère 2 a été créée car les chercheurs voulaient voir s’il était possible de faire une telle expérience sur Mars pour pouvoir vivre aÌ€ sa surface. Ce projet, s’il a échoué, concernant notamment le recyclage de l’air, a eu le mérite de montrer la difficulté de maiÌ‚triser un écosystème.

 

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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arcosanti