Molusma

jeudi 2 septembre 2021

Molusma, en grec, signifie la tache, la souillure. Le terme fut proposé dans les années 1960 par le biologiste marin Maurice Fontaine pour désigner l’ère géologique actuelle, marquée par la production des déchets, mais fut délaissé par la suite en faveur de anthropocène.

En s’emparant de matières et de l’histoire de leurs usages, le travail d’Elvia Teotski explore le caractère précaire et transitoire de matériaux organiques et transformés. À La Criée, à partir de ses recherches le long des littoraux breton, marseillais et mexicain, elle réunit terre, algues, et organismes vivants dans une composition fragile, qui interroge des co-habitations possibles.

Commissariat : Lotte Arndt

Pour ne pas dormir

mardi 16 mars 2021

Figure majeure de la scène artistique suédoise, Jockum Nordström déploie depuis plus de trente ans une œuvre facétieuse, où se mêle vie quotidienne et vie rêvée, nature et architecture, abstraction et figuration. À La Criée centre d’art contemporain, il présente une sélection d’œuvres récentes : des collages, dessins et sculptures en carton.
Également musicien et illustrateur de livres pour enfants, Jockum Nordström nourrit ses Å“uvres de références empruntées autant aux arts populaires, à l’art brut, au jazz, au surréalisme qu’à l’architecture, la culture suédoise ou encore à l’art contemporain. Il compose ainsi des fables oniriques, dans lesquelles s’entrecroisent les mondes et les époques.

Moineaux

lundi 15 mars 2021

Invitée en résidence à Rennes, Éléonore Saintagnan associe les élèves de l’école élémentaire Trégain à son projet Moineaux, pour une création artistique partagée, dans le cadre d’un jumelage avec La Criée sur toute la durée du cycle Lili, la rozell et le marimba.

En lien avec ses recherches actuelles sur les relations entre l’homme et l’animal, Eléonore Saintagnan propose aux élèves de prendre comme point de départ une histoire qui aurait eu lieu en Chine sous la dictature de Mao dans les années 1950 :

En 1958, Mao Zedong lança en Chine la « Grande Campagne du Moineau ». En anglais, « The Great Sparrow Campaign ». Cela sonne comme une grande fête, et pourtant… Des ingénieurs soviétiques avaient calculé que les dix millions de moineaux présents sur le territoire chinois dérobaient 25 000 tonnes de grains de riz par an aux paysans. Après la grande campagne hygiéniste qui consistait à se débarrasser des rats, des mouches et des moustiques, Mao décida de s’attaquer aux moineaux voleurs de nourriture et de les éliminer totalement. Pour cela, il lança une campagne de propagande pour inciter la population chinoise à disséminer les oiseaux (…) Le massacre prit des airs de kermesse. Des chants anti-moineaux furent inventés (…) En 72 heures, 10 millions de moineaux furent tués. Mais cette campagne eut l’effet contraire de celui escompté. En effet, les moineaux ne mangent pas uniquement des graines, mais aussi des insectes, et ces derniers, dépourvus de prédateurs, s’en donnèrent à cœur-joie. Les sauterelles détruisirent la quasi-totalité des récoltes, et la famine qui s’ensuivit fut la cause d’une nouvelle hécatombe, humaine cette fois ».

À partir du récit de ce fait historique, les élèves seront invités à étudier plusieurs films d’époque et des affiches, photographies de propagande pour travailler sur la notion de reconstitution. Il s’agira par ce biais de développer leur esprit critique tout en les sensibilisant aux notions d’écosystème et à la préservation de la biodiversité.

Cette reconstitution donnera lieu à la création de pancartes dessinées, d’une piñata géante et de chants autour des moineaux, le tout mis en scène lors d’une captation photo ou vidéo au terme de la semaine de résidence.

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Ce projet s’inscrit dans le cadre du jumelage « Tout un monde vu d’ici » avec les 4 classes de CM1/CM2 de l’école élémentaire Trégain. Ce projet au long cours comprend : des présentations en classe du centre d’art, de son histoire et des métiers ; des visites des expositions à La Criée sur l’ensemble du cycle artistique Lili, la rozell et le marimba  ou une découverte en classe des exposition autour du jeu LiZellBa ; des rencontres et projets de création avec des artistes de la programmation (Amadou sanogo en 2020), des recherches et ateliers en classe en lien avec le vernaculaire et la création contemporaine ; des échanges et la valorisation des productions des élèves via Correspondances, le site du service des publics de La Criée et lors de restitutions au centre d’art et/ou à l’école.

La Petite Fabrique

mercredi 27 janvier 2021

Autour de chacune des expositions du cycle Lili, la rozell et le marimba, l’artiste Line Simon vous propose une technique pour créer des images. Des ateliers à faire chez soi, à l’école, seul·e ou accompagné·e.

LiZellBa

mercredi 27 janvier 2021

Aujourd’hui, devenez commissaires d’exposition pour La Criée ! Le jeu LiZellBa vous propose de découvrir les Å“uvres du cycle artistique Lili, la rozell et le marimba (2019/2022) et de créer une exposition fictive, à partir d’éléments imaginés par les artistes Léa Bénétou, Fanny Martel et Yann Baïzid. Pour cela, vous disposez de deux modules possibles :

Un jeu numérique (à jouer en ligne depuis ce lien) : découvrez un espace d’exposition vierge, répondez aux questions proposées et vous pourrez gagner des reproductions d’œuvres exposées à La Criée. À vous ensuite de les disposer comme bon vous semble dans l’espace donné. Vous pouvez les sélectionner, jouer sur les correspondances, les formes, les couleurs, leur taille et même choisir la couleur des murs. Quand vous avez fini, sauvegardez votre exposition en photo et donnez-lui un titre. Celle-ci rejoindra la galerie d’images LiZellBa.

Un jeu physique (disponible à La Criée ou sur demande auprès du service des publics) : Sur un plateau de jeu fabriqué à la main par Léa Bénétou, vous disposez de plusieurs éléments : des panneaux en bois pour monter l’espace d’exposition, un dé-visage, un pot-chapeau, des cartes icones, actions, questions, etc. Sur le même principe que le jeu numérique, vous devrez répondre aux questions et en fonction de ce que vous gagnerez, composez votre exposition comme vous le souhaitez.

L’objectif du jeu est de réfléchir, seul, entre amis ou en famille, aux rapprochements possibles entre les œuvres d’artistes contemporains très différents. Un premier indice : tous ont en commun de revisiter des productions ou savoirs propres à un lieu ou une région du monde.

Ce jeu est une production de La Criée, conçu par Léa Bénétou, artiste plasticienne, Fanny Martel, graphiste et Yann Baïzid, développeur web, en collaboration avec l’équipe du centre d’art. Il s’agit d’un jeu évolutif : de nouvelles œuvres apparaîtront au fil de la saison, avec de nouvelles questions à découvrir !

Mime

jeudi 17 septembre 2020

Mime est la quatrième exposition du cycle Lili, la rozell et le marimba (2019-2022) qui interroge les relations entre savoirs populaires, productions locales et création contemporaine.

Mathis Collins expose un ensemble de tableaux en bois rehaussés de couleurs, peuplés de figures qui renvoient à la naissance des arts forains, au conflit historique entre la Comédie-Française et la commedia dell’arte, à l’imagerie des carnavals, des cafés de Montmartre ou des théâtres de rue. Il se met en scène sous les traits caricaturaux d’un artiste policier coiffé d’un bicorne, le chapeau du gendarme comme du Polichinelle au XVIIIe siècle.

Mathis Collins interroge dans sa pratique les valeurs de l’éducation artistique et les signes d’autorité. Il invite son père, Paul Collins, artiste, musicien et enseignant en école d’art, à nouer un dialogue et une collaboration autour d’une nouvelle série de peintures. Ses toiles reproduisent des pages de livres, guides, manuels et revues qui ont marqué sa formation artistique. Paul Collins livre à La Criée un cheminement personnel au sein d’une culture visuelle collective.

Cliquez sur les images pour découvrir les retours de visites (dans les Correspondants), les différentes sources et inspirations des artistes (dans les Ressources) et les propositions d’atelier (dans La Fabrique).

« L’art à nos fenêtres « 

jeudi 25 juin 2020

En attendant la reprise des visites scolaires pour les élèves, le parcours d’éducation artistique et culturelle se poursuit par les fenêtres de nos écrans !

Dans le cadre du dispositif « L’art à nos fenêtres » initié par l’Académie de Rennes – DAAC Bretagne et le Ministère de la Culture – DRAC Bretagne, le FRAC Bretagne et La Criée centre d’art contemporain s’associent pour proposer des parcours d’éducation artistique et culturelle aux classes de cycle 3 et plus.

Partant de leur programmation respective, La Criée centre d’art contemporain et le Frac Bretagne proposent aux enseignant.e.s et à leurs élèves de découvrir les Å“uvres et la démarche de quatre artistes, via des vidéos aux formats courts, des ressources accessibles en ligne, des propositions d’ateliers faciles à réaliser. Le choix des Å“uvres offre d’observer, échanger et pratiquer autour de médiums différents (peintures, vidéos, photos, installation), tout en explorant les rapports entre images, textes et sons, avec une ouverture interculturelle.

Chaque entrée par artiste s’articule autour de trois volets :

  • Ressources culturelles : présentation d’une Å“uvre et d’une démarche artistique
  • Ressources pédagogiques pour les enseignant.e.s
  • Propositions d’ateliers de pratique artistique à expérimenter en classe ou en autonomie

Pour chaque artiste, une rubrique « Voir en musiques » est proposée : une action ou un atelier articulant des œuvres plastiques avec des musiques ou une chanson. En effet, les œuvres choisies émergent toutes dans des environnements culturels dont la musique fait partie ; parfois, elles sont même conçues dans un dialogue profond avec celles-ci.

En résonance avec les « petites cuisines musicales » de l’Opéra de Rennes autour des musiques traditionnelles et savantes.

À LA UNE !

Si vous ne pouvez pas venir voir les expositions dans les espaces de La Criée et du Frac, les expositions viennent à vous, avec des ressources à écouter, voir, échanger et pratiquer.

Amadou Sanogo

Né en 1977 au Mali, Amadou Sanogo réalise des peintures avec de grandes figures bordées d’aplats colorés ou composés de motifs répétitifs. Sa pratique s’ancre dans la culture traditionnelle de Ségou, tout en étant en prise avec l’actualité et sa vie quotidienne à Bamako. Pour son exposition De Paroles, en paraboles, on se sert à La Criée (du 26 mai au 30 août 2020), il présente une série de peintures inspirées de proverbes bambaras, des paroles de sagesse en images.

Martin Parr

Artiste britannique, né en 1952, M. Parr aime photographier les touristes, les foules au bord de la piscine, saisir les détails de la décoration des maisons, de scènes de rue, de vêtements, de repas… il examine et tourne en dérision les habitudes de la société anglaise et internationale avec des photographies en noir et blanc puis aux couleurs éclatantes. Son exposition rétrospective Parrathon au Frac Bretagne (du 13 juin 2020 au 24 janvier 2021) présente plus de 500 de ses photographies.

DES HISTOIRES PARTAGÉES

Certaines œuvres partagent une histoire avec une exposition de La Criée et la collection du Frac Bretagne, « L’art à nos fenêtres » est une occasion de s’y attacher.

David Horvitz

Artiste américain, né en 1982, David Horvitz développe une Å“uvre nomade et poétique, qui explore notre rapport au temps, au paysage, à l’écologie des espaces et réseaux numériques. À l’occasion de son exposition La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague à La Criée centre d’art contemporain en 2019, il a produit l’Å“uvre Berceuse pour un paysage qui a rejoint les collections du Frac Bretagne.

Katia Kameli

Artiste franco-algérienne, née en 1973, son travail aborde la traduction, l’interprétation, l’archive et la mémoire, la construction identitaire individuelle et/ou nationale, entre documents et fiction. Associée au cycle artistique 2019-2021 Lili, la rozell et le marimba (vernaculaire et création contemporaine) de La Criée, elle a plusieurs Å“uvres dans la collection du Frac Bretagne, dont la vidéo ya Rayi qui raconte l’histoire de la musique raï de manière sensible et subjective.

L’ensemble des contenus sera bientôt disponible sur le site de la DAAC Bretagne !

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En bonus sur le blog Correspondances : une Å“uvre à l’écoute produite par le duo d’artistes Ferruel & Guédon durant le confinement, dans le cadre d’un projet EAC en cours…

 

 

Tout un monde vu d’ici

lundi 9 mars 2020

Tout au long de son cycle artistique  Lili, la rozell et le marimba (2019-2021), consacré aux liens entre création contemporaine, productions et savoirs locaux, La Criée développe un projet de jumelage avec l’école élémentaire Trégain, intitulé Tout un monde vu d’ici. Pour cette première année, le projet est mené avec les quatre classes de CM1 -CM2 et associe l’artiste Amadou Sanogo.

Le jumelage comprend différents temps de rencontres à La Criée et à l’école : des présentations du centre d’art, de ses coulisses et de ses métiers ; des visites des expositions ; un travail mené en classe par les enseignants à partir de la découverte des Å“uvres ; des rencontres et ateliers avec des artistes de la programmation artistique ; des restitutions des productions des élèves et des échanges via le blog Correspondances.

Suite à la visite de l’exposition de Seulgi Lee en début d’année 2019-2020, les élèves de CM1-CM2 ont commencé un travail autour des proverbes et de leurs représentations. Cette recherche se prolonge avec la rencontre de l’artiste Amadou Sanogo, invité en résidence à Rennes pour la préparation de son exposition De Paroles ne paraboles, on se sert à La Criée centre d’art contemporain.

Du 9 au 13 mars 2020, Amadou Sanogo est intervenu à l’école Trégain. Il a répondu aux questions des élèves sur sa pratique, puis, en atelier, il a réalisé des esquisses inspirées de ses Å“uvres précédentes ou en cours. Il a ensuite invité les élèves à réaliser des peintures exprimant « ce qu’ils ont dans la tête ou dans leur cÅ“ur ». Sensible à la question de la transmission, Amadou Sanogo souhaite intégrer ces productions à son exposition à venir De paroles en paraboles, on se sert à La Criée.

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Amadou Sanogo vit et travaille à Bamako au Mali où il réalise des toiles avec de grandes figures bordées d’aplats colorés qui construisent l’une après l’autre une « chronique picturale du quotidien ». Son travail et ses modalités sont en prise directe avec la société malienne, dans son épaisseur culturelle et historique autant que dans sa complexité politique et sociale actuelle. Pour La Criée, il réalise des toiles inédites à partir de proverbes bambaras, collectés dans la région de Ségou, sa ville natale. Pour l’artiste, la sagesse des hommes est dans les proverbes et la richesse provient de leur transmission.

 

 

 

De paroles en paraboles, on se sert

lundi 2 mars 2020

De paroles en paraboles, on se sert, Amadou Sanogo du 26 mai au 30 août 2020

Né en 1977 au Mali, Amadou Sanogo réalise des peintures avec de grandes figures bordées d’aplats colorés ou composés de motifs répétitifs. Sa pratique s’ancre dans la culture traditionnelle de Ségou, tout en étant en prise avec l’actualité et sa vie quotidienne à Bamako.

Dans le cadre de son exposition à La Criée centre d’art contemporain, Amadou Sanogo présente un ensemble de treize toiles grands formats spécialement réalisées pour l’occasion et inspirées de proverbes bambaras. Ces peintures sont l’écho du quotidien de l’artiste, qu’il s’agisse d’interrogations ou événements personnels ou liés à l’actualité sociale, politique, économique et culturelle. Elles sont des paroles de sagesse en images.

Pour préparer ou prolonger votre visite

Les Correspondants : découvrez ici quelques productions d’ateliers et les retours des participants aux jumelages Correspondances.

Les Ressources pédagogiques : pour en savoir plus sur les Å“uvres, l’artiste et ses sources d’inspirations. Vous trouverez une interview d’Amadou Sanogo, sa biographie, un abécédaire de l’exposition, une bibliographie jeunesse, un livret-jeux à télécharger, un dossier pédagogique « A pieds d’œuvres », une playlist de musiques du Mali, des articles thématiques sur l’histoire du mali, la technique du bogolan, etc.

Pour accéder aux articles, il suffit d’un clic sur les images !

 

Là où je suis, là d’où je viens, là où je vais

mercredi 5 février 2020

La Criée centre d’art contemporain invite les artistes Aurélie Ferruel & Florentine Guédon à mener un travail de recherche et de création à partir des collections patrimoniales des musées rennais, en regard de leur pratique et de la question du vernaculaire.

Aurélie Ferruel & Florentine Guédon inscrivent leur réflexion plastique dans une perspective anthropologique. L’humain, son histoire, sa mémoire et son savoir, en est le sujet moteur. Pour mieux l’appréhender, elles mènent un travail d’analyse sur le terrain, en immersion conviviale et collective. Depuis 2010, elles partent à la rencontre de groupes, de clans et de tribus, proches et inconnus, dont elles décryptent les mœurs, les traditions, les rites, les costumes, les danses, les chants, les spécialités gastronomiques et toutes les spécificités qui les composent. Les deux artistes tentent de saisir les objets, les gestes, les mythes et les codes qui architecturent les microsociétés dont elles s’imprègnent.

Dans le cadre du cycle artistique Lili, la rozell et le marimba, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon sont invitées à mener une résidence de recherche sur deux ans. Celle-ci se nourrit des rencontres et récits collectés auprès des professionnels et amateurs des musées des beaux-arts, du musée de Bretagne, de l’université Rennes 1 et de l’Écomusée du pays de Rennes.

En correspondances, La Criée développe un projet de jumelage avec le collège de la Binquenais, intitulé Là où je suis, là d’où je viens, là où je vais. Les élèves découvrent les collections muséales, les expositions d’art contemporain à La Criée, partagent les étapes de recherche et de création des artistes lors de rencontres et ateliers.

En 2019/2020, les élèves explorent la question « là où je suis, là d’où je viens », en constituant des collections d’objets personnels, d’objets choisis au musée de Bretagne ou par les artistes. Cette première année permet de comprendre comment se constitue une collection (en passant du privé au public, de l’individu au collectif, du vernaculaire au patrimoine). Elle a donné lieu à des enregistrements sonores autour de la « collection des chercheurs épatants » et à une création, Jolie Crâne, qui mêle des chants, des témoignages, des récits entre fictions et réalités.

En 2020-2021, il s’agit pour les élèves et les artistes de projeter « là où je vais » : à partir des matériaux collectés, quelle création imaginer ? Ferruel et Guédon choisissent d’orienter leur recherche autour des animaux parasites ; elles recueillent des histoires populaires, historiques, scientifiques ou artistiques, se référant aux animaux mal-aimés dans les collections patrimoniales et invitent les élèves à imaginer et construire leur habitat, en partenariat avec l’Écomusée.